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Échangeons autour de la dépression !
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Gilles92
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Gilles92
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Par ailleurs, avoir un seul pied à votre chaise me semble assez inconfortable. Je crois que vous sous-estimez ce que vous pouvez apporter aux autres. Il y a chez vous un terrible manque de confiance qui impacte votre capacité relationnelle. C'est un travail à effectuer avec votre psy pour vous ouvrir davantage. Vous me semblez aimable, bien que très introspective, ne croyez vous pas qu'il serait temps d'équilibrer la balance ?
Camillebn
Camillebn
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@newpath2021 Bonjour alors tout d'abord je suis désolé pour vous je doutes que ça n'a pas dû être facile. Vous avez eu un parcours compliqué et je comprend ' que quand on n'a vécu de telle expériences à votre âge vous vous sentez pas jeune. Vous avez bien plus de sagesse et recul par rapport à cette maladie que moi. Mais j'espère que ce que je vais vous dire va vous réchauffer le cœur.
On m'a dit un jour là souffrance est subjective. Chaque souffre a sa façon. Les gens qui ne traversent pas la même chose que vous peuvent essayer de vous comprendre mais ne vous comprendrons pas totalement à 100%. Et c'est pour ça qu'on se sent seule ... Avez vous déjà fait une thérapie ou vu un psychologue ?
Vous êtes peut être hypersensible comme moi je n'en sert rien mais en tout cas les hypersensible attire souvent les manipulateurs pervers narcissique parceque ils nous voient faible.
Ça va pas être simple de se battre encore mais peut être qu'il accepter de pas se sentir bien et au contraire de culpabiliser je pense.
Écouter quelqun nous dire il faut que tu te barres a répétition c'est dur. Ta envie de lui dire : oh c'est bon c'est plus facile à dire qu'à faire ok ! " Mais votre ami a raison dans le sens où il ne faut jamais abandonner. Car vous êtes plus fortes. Je ne vous connais pas mais je suis sur que vous êtes fortes et plus que ce que vous imaginez.
Entouré vous de personnes bonne pour vous et pas néfastes. Et ne laissez personne vous dires le contraire.
Je pense qu'il faut profiter du moment je pense que comme vous dîtes il y a des gens qui n'ont même pas de quoi se loger ou manger. Mais vous avez le droit d'avoir mal c'est normal c'est humain .
Vous l'avez aidé comme tout le monde ici.
Vous êtes fortes ! Et vous êtes belles ! 🌺
Camillebn
Camillebn
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@newpath2021 désoler pour les fautes de frappe je me suis relu ça veut rien dire parfois
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@Camillebn merci pour votre message réconfortant.
Je réponds à votre question : "Avez vous déjà fait une thérapie ou vu un psychologue ?".
Oui, j'ai suivi plusieurs thérapies et vous livre mon expérience personnelle qui n'engage que moi.
Depuis mes 22 ans jusqu'à présent (j'ai 59 ans), j'ai consulté 4 médecins psychiatres en thérapies longues.
Avec le recul, il me semble qu'aucune n'a réellement été très concluante. Je m'en suis sortie à chaque fois par ma propre volonté et mes propres décisions. Certains de ces spécialistes ont été plus "raisonnables" que d'autres dans le sens où ils étaient précautionneux au regard des traitements qu'ils prescrivaient et tenaient compte également de mon état de santé global, assuraient un suivi adapté et convenable. En revanche, l'un d'entre eux était particulièrement dangereux et rencontrait de sérieux problèmes auprès des médecins traitants de ses patients. Plaintes auprès du Conseil des Médecins ! Il mettait en danger les pronostiques vitaux de ses patients en prescrivant beaucoup trop de médicaments contre-indiqués et beaucoup trop forts. Ce psychiatre était "fou", il n'y a pas d'autres mots et mériterait d'être interdit de pratiquer. Heureusement que je ne l'ai pas écouté et n'ai jamais pris l'intégralité de son traitement à "tuer" plutôt qu'à guérir. Mon médecin traitant de l'époque m'avait mise en garde et m'avait fait part de la dangerosité notoire de ce "psychiatre"... Tous ne sont pas sans "danger" réel et sérieux pour leurs patients. Tous ne sont pas à écouter aveuglément et il faut garder son libre arbitre et sa capacité de réflexion.
Quant au dernier que je consulte depuis 6 ans, si au début, il était relativement bénéfique au fil du temps, il s'est avéré "amnésique" oubliant à chaque fois mes nouvelles problématiques, mon historique, me reposant toujours les mêmes questions car il avait oublié ce qui avait été soulevé lors des séances précédentes, se mélangeant les "pinceaux" avec ses prescriptions, me demandant "Mais c'est qui qui vous a prescrit cela, ce n'est pas bon !?" alors que c'était lui ! LOL ! Un manque d'interêt évident. Ce dernier n'était plus du tout attentif, il baillait, montrait de signes de non-concentration flagrantes, bref... thérapie totalement nulle. J'ai donc cessé avec celui-ci. Hormis la prescription d'antidépresseurs et autres anxiolytiques, aucun d'entre eux n'a réellement réussi à m'apporter un réel mieux-être durable et le fameux déclic me permettant de me stabiliser positivement. Pourtant, de la bonne volonté et de l'endurance, je n'en ai pas manqué. Je n'ai sans doute pas encore trouvé le "bon" psychiatre, si toutefois, cela existe pour moi...
J'avais en revanche suivi deux psychothérapies auprès de psychologues diplômées d'Etat. L'une durant 8 ans, l'autre beaucoup plus brève. L'approche me convenait bien mieux et sans "chimie". Toutefois, je n'ai malheureusement plus les moyens de poursuivre ce type de thérapie.
A présent, je me rends bien compte que j'ai pourtant de nouveau besoin d'aide "chimique" et que j'ai besoin de suivre un traitement à base d'un antidépresseur pour tenter de me sortir de mon état. J'ai lutté pour ce faire durant plus de six mois, hélas rien n'y fait. Pourtant, je fais fasse un une nouvelle phase de ma vie en me séparant d'objets et de souvenirs matériels qui sont devenus beaucoup trop encombrants et tente de me libérer de toute cette accumulation de choses qui ne sont plus nécessaires et que je ne veux plus. Je n'ai pas d'enfants, pas de famille, plus d'amis... Le problème est que seule, je peine à en voir le bout et j'ai beaucoup de mal à poursuivre ce nouvel élan et le but que je me suis fixée pour repartir sur de nouvelles bases.
Je vais donc refaire une tentative très prochainement auprès d'un nouveau médecin psychiatre expérimenté et apparement ayant bonne réputation. On verra bien... Qui ne tente rien n'a rien...
Je demeure toutefois très prudente et reste sur mes gardes. Je pense que la nécessité d'une aide à base de recapture de sérotonine est très certainement nécessaire pour tenter de me permettre de sortir de cet état de dépression sévère et d'avancer.
Je pense aussi que très certainement comme vous, je suis une hypersensible d'où ma fragilité émotionnelle depuis toujours. J'ai bien compris les facteurs extérieurs ayant généré cet état à la base de mon existence (enfance difficile et traumatisante avec les deux parents). J'ai bien remis chaque chose, évènement dans les bons tiroirs. J'ai compris beaucoup de choses. Tel un arbre qui a poussé de travers, j'ai eu de très mauvaises bases pour prendre les bonnes décisions, pour m'aimer davantage et être apte à vivre mieux. J'en garde encore à ce jour les séquelles et n'ai sans doute pas encore totalement réussi à "digérer" mon passé ancien et récent. Mon présent doit absolument trouver un sens afin de vivre et continuer vers un futur meilleur et plus en adéquation avec mes aspirations de mieux être. Je ne veux plus subir et être anéantie en permanence. Je veux aller MIEUX tout simplement et être capable d'affronter le quotidien.
Si j'ai tout de même réussi dans certains domaines de ma vie, je n'ai toujours pas trouvé une réelle stabilisation dans le mieux-être. Peut-être aussi est-ce compréhensible vu les déboires que j'ai subi depuis ces 4 dernières années. A présent, j'ai vraiment envie de retrouver cette motivation vitale qui me manque sérieusement car je sais bien que personne ne peut agir à ma place et qu'il me faut continuer à me battre pour retrouver un sens à ma vie actuelle.
Déjà, tout n'est pas perdu puisque je suis encore capable d'analyser mon état et souhaite retrouver un certain équilibre.
Dites-vous bien que vous avez votre avenir entre vos mains, que tout et surtout le meilleur est possible pour vous car vous êtes jeune ! Je vous souhaite de retrouver goût à la Vie car vous aussi êtes beaucoup plus forte que vous ne l'imaginez et vous êtes une très belle Personne !
Gilles92
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Gilles92
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@newpath2021 Si cela peut vous réconforter, j'ai personnellement consulté la terre entière. Les psys de toute catégorie, de toute école, longtemps. Mon constat a été que pour une dépression chronique, ils ne pouvaient pas grand chose. Les antidépresseurs limitent les dégats, c'est déja ça, mais selon mon expérience, ils ne permettent pas de Vivre. Les thérapies par la parole permettent de se confier, sans effet flagrant chez moi. Mais compte tenu de votre solitude, cela vous fera du bien.
La suite s'adresse à tous et condense tout ce que j'ai appris pendant des années sur la dépression. Avec une proposition non conventionnnelle.
Quelques faits :
En France, comme en Europe, le nombre de dépressions explose depuis des années. Comme je l'ai écrit ailleurs, 25% de la population sera touché à un moment ou un autre, 30% actuellement avec la Covid. Comment expliquer cette prolifération alors que nous n'avons jamais été aussi médicamenté ?
Rappelons également que les psys ont une obligation de moyens, pas de résultat. Cela donne une idée réaliste de ce qu'ils peuvent vraiment. Enfin, n'oublions pas que chez nous la psychaitrie constitue le parent pauvre de la mèdecine moderne, ce qui fait la richesse des laboratoire pharmaceutiques.
Il est intéressant de savoir comment ces molécules sont mises sur le marché : vous prenez des rats vous les immergez dans une cuve et vous chronomètrez combien de temps ils tiennent à la surface. Vous reproduisez l'expérience après une injection, et si un peu plus de la moitié nage un peu plus longtemps, vous avez votre agrément. Même si la liste des effets secondaires est longue comme le bras.
Cela m'amène à considérer l'effet placebo. Considéré à tord comme une tromperie, son efficacité est démontrée. Les gens ignorent qu'il fait même partie intégrante de la pratique de leur mèdecin généraliste sous la discrète dénomination "alliance thérapeutique". Jugez-en : 80 % des grands brûlés ressentaient moins de douleurs après injection d'eau saline qu'on leur faisait passer pour de la morphine ! Le patron d'un des plus grands labo, Pfizer, l'a maladroitement reconnu pour sa fameuse "pilule du bonheur".
Soyons francs, quel est l'objectif d'un antidépresseur ? Anesthésier suffisamment vos émotions, sans pour autant annihiler votre capacité de production. C'est pour cela que les psychiatres tatonnent entre dosage et molécules pour déterminer le meilleur point d'équilibre. L'OMS recommande en parallèle une thérapie comportementale pour permettre au patient d'exprimer son mal être et corriger ses pensées limitantes. En d'autres termes, il s'agit de vous tenir la main, vous rassurer.
Cette stratégie me semble judicieuse et adaptée dans l'urgence et pour la majorité des cas qui vivront un épiphénomène de dépression, mais pour les autres ?
Constatons qu'en Allemagne, le 1er antidépresseur prescrit est naturel : il s'agit du Millepertuis. Il ne fonctionne pas des masses chez nous. Et pour cause, les dosages sont 3 x inférieurs à ceux de nos voisins. En Suisse, où se soignent les grandes fortunes, la méthode est globale : usage modéré des médicaments, c'est surtout l'hygiène de vie et l'expression personnelle (danse, chant, etc...) qui constituent le nerf de la guerre. Au Québec, pays le plus avancé dans ce domaine, la prise en charge est communautaire : groupes de parole par quartier, stages en forêt, expliquer qu'on sort de dépression n'est pas un frein à l'embauche. Encore une fois, les médicaments ne constituent qu'une partie de la réponse.
Ma réflexion :
La logique voudrait que lorsqu'on a fait le tour du possible, on cherche ailleurs une explication. Bien poser le problème, c'est l'avoir à moitié résolu. Comme nous l'avons vu, la mèdecine moderne répond imparfaitement au problème. On individualise la chose au lieu de la socialiser. Du coup, nous avons aussi tendance à nous cacher derrière notre petit doigt en invoquant des évènements difficiles. Il est légitime de ressentir de la peine, de même que certains sans raison précise tombent dans la dépression. Dans ce contexte, nous n'avons pas tous la même capacité de résilience. Pourquoi ? Cela dépend de nos ressources personnelles, ce que nous accumulons d'énergie positive et fondatrice dans le passé comme au présent pour y faire face.
Or, je crains que l'évolution de notre civilisation occidentale n'est pas toujours un progrès. L'individualisme comme règle, le matérialisme comme maitre étalon, la dématérialisation de ce qui nous entoure, la pression du conformisme, la peur de l'avenir, font que la pupart d'entre nous vivons dans des tuyaux en bons petits soldats. Certains se satisfont de leur avatar, d'autres pas.
Et si je vous disais que nos grands-parents ne connaissaient quasiment pas la dépression, la fatigue chronique, la fybromialgie, etc... Qu'il en est de même chez les tribus du fin fond de l'Amazonie. Que si une émission comme "Rendez-vous en terres inconnues" a connu un tel succès, ce n'est pas uniquement en raison de la beauté des images. Qu'est-ce qui nous échappe ?
Voici une discussion sur youtube qui sous prétexte de parler de la communication interespèces, constitue une information inhabituelle sur les causes de la dépression. Seulement pour ceux que l'explication d'un déséquilibre neuro-chimique ne satisfait pas :
https://www.youtube.com/watch?v=5PHdCwwoZIA&t=28s
Qui aurait le courage à 17 ans de tout abandonner avec une seule idée en tête : aller nager avec les dauphins à Hawaï et finir par en faire sa vie ?
Je retiens en particulier cette phrase : "C'était le constat d'un sentiment de séparation très profond avec moi-même, mais aussi avec mon environnement, avec la nature (...) Cette innocence, cette pureté, cet espace d'assurance et de confiance totale en la vie, je ne l'avais pas. C'est pourquoi je suis entrée en dépression. Elle revient à une crise identitaire : quelle est ma place dans le monde ?"
Quel est le rapport avec un deuil, une enfance difficile, une rupture sentimentale, un handicape physique, la perte de son emploi ou que sais-je ? Il s'agit certes d'éléments objectifs de souffrance, pourtant ces épreuves ne sont pas nouvelles. Comment s'en sont sortis les ressortissants de Dachau sans psy et drogues légales ? Pourquoi nos contemporains réagissent-ils si mal ?
Pour moi, l'illumination est venue d'une simple citation : "trop d'animalité défigure l'homme civilisé ; trop de civilisation créé des animaux malades" - Carl Jung. Si je voulais obtenir d'autres résultats, il fallait que je sorte du prêt à penser, puisque ce qu'on me proposait ne fonctionnait pas. Jung explique que quand ça ne va pas, il faut partir. Mais l'homme est ainsi constitué qu'il préfère souvent vivre mal en terrain connu que mieux dans l'inconnu. A plus forte raison lorsqu'il se sent diminué, n'est-ce pas ?
Poutant la logique est imparable : ce n'est pas en creusant systèmatiquement le même sillon qu'on obtient un résultat différent. Si la psychiatrie vous permet tout juste de survivre, n'est-il pas légitime de penser en dehors de la boîte ? Autrement dit en termes non médicaux. Les plus grands gagnants en bourse sont là où les autres ne sont pas encore. Et quelle liberté y a t'il à se transformer en chien de Pavlov ?
On se plaint des tomates cultivées hors sol qui n'ont aucun goût et peu de qualités nutritionnelles. De la même manière, un dépressif chronique se trouve vidé de sa substance. Et ce n'est qu'au fond du trou, quand il estime que sa vie ne vaut plus grand chose, qu'il peut décider "foutu pour foutu" de tenter autre chose. C'est ce que j'ai fait.
Conclusion :
Je ne vais pas reproduire mon témoignage que vous trouverez quelque part dans mon historique. Après avoir voulu me suicider, j'ai décidé de le faire symboliquement. J'ai réfléchi à une aventure personnelle aux antipodes de tout ce que je connaissais : dans un sâle état, je suis parti plusieurs mois dans un camp de boxe thaï sur une île en Thaïlande. Cela n'a pas été une sinécure et j'ai douté plus d'une fois, mais j'y ai trouvé une forme d'énergie animale et spirituelle qui me soutient encore aujourd'hui. Quand j'en ai marre de ma vie parisienne, je me fais une piqûre de rappel.
C'est la raison de mon inscription sur ce site. Je voulais apporter sur la table une idée nouvelle, une trace et un mode d'emploi pour les desespérés. Je ne cache pas être favorable à l'euthanasie active, comme orienter vers des psys et des médicaments en 1er lieu, mais il n'y a rien de dogmatique chez moi, On parle parfois de stratégie de rupture chez les avocats, c'est ce que j'ai voulu appliquer à ma propre problèmatique. C'est à posteriori que je me suis rendu compte que d'autres étaient arrivés à la même conclusion : vivre une aventure personnelle loin des sentiers battus pour se régénérer. Ensuite j'ai essayé d'adapter de retour chez moi ce qui me faisait du bien :
- La boxe thaï agit comme anti-depresseur, calmant mes nerfs et stimulant les neurotransmetteurs (s'autoriser à exprimer physiquement sa violence intérieure dans un cadre approprié est très équilibrant)
- Les massages thaïlandais, suffisamment profonds pour déloger les émotions négatives et me reconnecter au monde (rien de glauque rassurez-vous ; bien plus efficace pour moi que papoter avec un psy)
- Le bouddhisme transforme mon sens moral, m'apaise, tout en modifiant le sens de l'existence (la culture du détachement n'est-elle pas souhaitable pour un dépressif qui aspire à la tranquillité ?)
- La compagnie d'un chien fait vivre dans le présent, autant qu'il dissipe les angoisses et constitue un soutien affectif (je me suis occupé de chiens errants en Thaïlande, bel effet miroir, n'est-ce pas ?)
- Certains compléments alimentaires ou herbes médicinales peuvent soutenir votre état, parfois en lieu et place de médicaments et sans effets secondaires (la mèdecine moderne est hors de prix pour les Thaïlandais)
Je suis même allé jusqu'à me faire tatouer des "sak-yants" par un Ajarn. Culturellement, ils étaient offerts par les moines aux soldats thaïlandais qui partaient en guerre. Ne pas sous-estimer l'effet thérapeutique. Je l'ai compris quand un ami arborant une vierge à l'enfant me racontait qu'il n'avait jamais connu sa mère... Croyez-le ou non, mais quand je manque de courage, mon tigre dans le dos se rappelle à moi.
La plupart des gens ne se posent pas de question et s'adaptent à leur environnement. Si ce n'est pas le cas, ils gesticulent pour trouver une position plus confortable. Et si cela ne suffit pas, il n'y a pas d'autre alternative que d'adapter son environnement à soi ou d'en changer. C'est la limite des psys : vous déléguez, vous attendez, vous espérez. Cela prend un temps fou et vous enferme dans une dynamique médicale. Si les circonstances changent d'elles-mêmes tant mieux, c'est d'ailleurs souvent ainsi que les dépressifs s'en sortent, mais sinon cela revient à retirer le couvercle de la bouilloire sans la changer de place.
C'est d'ailleurs exactement ce qu'on fait quand vous pètez un cable : on vous expédie en hôpital psy. Certains seront soulagés qu'on les vide de leur conscience, que leur existence se simplifie, de rencontrer des frères de misère, qu'on leur impose une pause forcée. Dans le cas contraire, c'est une prison, un "no man's land" où vous perdez vos droits, frayez avec des ombres agonisantes et contemplez des murs sales, jusqu'à ce que vous acceptiez votre statut de pot de fleur, alors on vous renvoit à la case départ. Personne n'a donc pensé à une expérience plus positive ?
Allez voir ailleurs. Faites autre chose. Plus la page est vierge, moins vous avez de repères et plus avez de chances de vous retrouver ou de vous réinventer. Ne restez pas dans la ligne du viseur. Tout ce qu'il vous faut, c'est une destination et une activité inhabituelle sur 2 à 6 mois. Cela se book en moins de 15 jours et peut revenir moins cher que vos frais de vie en France. Oubliez le concept de club de vacances ou voyage organisé, ce que vous entreprenez c'est un voyage initiatique, seul. Pas de télé, pas d'internet, pas de téléphone, évitez les concitoyens, les hotels anonymes, le tourisme de masse. Vivez local. C'est une expérience que je recommande aux candidats au suicide, aux dépressifs chroniques et à ceux qui ont perdu tout espoir.
Enfin, je voudrais attirer votre attention sur l'interdépendance entre maux physiques et émotionnels. L'esprit et le corps sont liés. Ce constat est partagé par toutes les médecines traditionnelles millénaires, quand notre jeune mèdecine moderne compartimente. Aussi ne soyez pas étonné d'observer qu'en changeant votre état d'esprit, les problèmes de santé que l'on traine parfois sur des années disparaissent. Je ne vous fais pas le coup de la grotte de Lourdes, cela s'entend dans la mesure du possible.
Ce que finalement je veux vous dire, c'est qu'entre la délégation passive aux toubibs qui s'éternise et l'accumulation des emmerdes qui vous fait fantasmer à une fin tragique, il existe bien une alternative qui ne dépend que de vous. Changez d'imprégnation comme disent les sociologues. Je vous vois venir : quel intérêt puisqu'il faut bien revenir ? C'est simple, les nouvelles armes que vous avez intégré vous sortent de l'impuissance. A partir de là, tout redevient possible.
Nb : Si vous estimez que ce texte est trop long, vous avez raison. Dans mon esprit, il s'agit de la fiche de lecture du bouquin que je n'ai pas écrit.
Béatrix
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Béatrix
Dernière activité le 07/11/2024 à 07:04
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@Gilles92
Il y a un petit laps de temps que je ne suis venue dans cette conversation et notamment depuis une réponse assez raide que vous aviez postée où vous aviez présumé des choses me concernant , en déduction logique et/ ou de bon sens mais aussi hélas, en extrapolant de votre vécu -que j’imagine très riche - à mon cas particulier, sur la base de mon pseudo qui ne semblait pas vous plaire. ( A moins que ce soit de l’humour, avouez-le un peu vache !).
Cependant, étant me semble-t-il, d’une honnêteté intellectuelle marquée moi aussi, je ne vous ai pas renvoyé vitae arternam aux oubliettes.
J’avais besoin d’analyser, de digérer votre perception, même si spontanément, certaines de vos phrases m’interpellaient pour leur justesse. Et je voulais prendre le temps, ne pas répondre pour répondre, pour une saillie de plus qui ne ferait avancer personne. Je pense que vous voyez ce que je veux dire, ayant le sentiment que vous me ressemblez beaucoup, même si je dois concéder être à un niveau moindre en terme d’évolution de ma connaissance personnelle et de ma philosophie de vie. Comme je suis moins avancée, je suis à l’affût , très ouverte à des esprits plus... éclairés, des gens comme vous d’expérience, d’empathie - sous une façade rêche parfois -, des personnes qui savent plus que moi prendre du recul et qui ont déjà atteint une sorte de ... sagesse, de sérénité, de compréhension plus globale, systémique de la vie, pour faire court .
J’ai aussi senti dans une de vos réflexions, si je ne m’abuse, un peu d’amertume ( mon intuition me dit que vous avez été meurtri par la gent féminine) . Si c’est le cas, sachez que je le regrette mais ne me mettez pas dans le même sac. Ne faites pas de raccourcis, même si ma présentation n’est pas adroite, fidèle à ce que je suis profondément. Et ce n’est pas facile de se défaire de ses oripeaux du passé et résumer son nouvel état en devenir en quelques phrases, d’autant que je fais des bonds de géante ces derniers mois.
Je vous ai perçu comme qqn avec bcp de psychologie - bcp de psy devraient s’en inspirer - , de très bon conseil, pragmatique, cultivé, littéraire, tout ce que j’apprécie chez autrui , qui manque toutefois d’un tout petit peu de tolérance, parfois, en tous cas par rapport à ceux qui ne sont pas arrivés à votre niveau / sens de la vie...Nobody is perfect !
Sans cette petite réserve, c’est, en tous cas, vers votre profil que j’essaie de m’acheminer peu à peu, depuis ma maladie et « grâce » à la souffrance . Et j’aime, malgré celle-ci, la vie plus que tout. La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie, Me voilà parodiant Alain Souchon, un de mes chanteurs paroliers préférés.
En laissant le temps au temps, désormais car lui aussi est un excellent remède, tout comme l’action.
En tous cas, j’ai beaucoup apprécié vos deux derniers posts, votre démarche, il y a peu de participants qui apportent autant de soin dans leurs écrits, de Coeur et de pertinence ( l’équilibre de la Balance ?). Bravo et merci .
ps: je fais lire votre prose à de nombreuses personnes et toutes sont de mon avis.
« du bouquin que je n'ai pas écrit ». Pas ENCORE ! A quand le livre ?
Désolée, je n’ai pas eu le temps de faire plus court . Béa
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Béa
Gilles92
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Gilles92
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Vous avez raison Béatrix, je suis un peu brut de décoffrage et si je vous ai blessé je crois m'en être excusé. Il est vrai que j'ai voulu dédramatiser avec un humour très moyen. Je voulais vous amener à rire de vous-même. Raté. Ensuite, si je me souviens bien, votre discours est devenu politique sur l'injustice faite aux femmes. Manque de bol, j'avais potassé le sujet : faits, stats et document à l'appui. Je crois que c'est ce qui n'est pas passé et auquel vous faites référence. J'estimais qu'il s'agissait d'un débat.
Je concède également que j'ai toujours eu un peu de mal avec la compassion des autres. Elle ne m'a jamais servi à grand chose à titre personnel et souvent coûtée. Du coup, la répandre n'est pas trop mon truc. Je préfère plancher sur un ou deux dossiers à la fois sur lesquels je peux apporter ma touche. Jamais je n'aurais imaginé rester sur votre estomac - après tout je ne suis rien pour vous. Aussi suis-je étonné que vous me dressiez des louanges qui gonflent mon égo, d'autant que je pourrais y prendre goût. Mauvais pour mon karma, je vous rappelle que je suis bouddhiste.
Balance ascendant balance. Il parait que moins par moins donne plus et inversement, d'où mon équilibre précaire. D'autant qu'à l'écrit, ni le ton, ni l'expression du visage complètent l'interprétation. Il serait donc plus raisonnable de marcher sur des oeufs, mais là encore la tièdeur ne fait pas partie de mes qualités. Ce qui nous amène aux femmes.
Je ne cache pas que la plupart du temps, elles me fatiguent. Ce n'est pas leur faute, mais la mienne. Autant demander à un berger allemand de faire le chien de salon. Les dames sont trop subtiles pour moi. Comme je vous sais désapprouver les généralisations, considérez ma pathologie : avec parcimonie, sinon je risque une affreuse migraine.
Sachez enfin que votre écriture n'a rien à m'envier. Si vous me permettez ce conseil, je pense que vous devriez en faire une thérapie. La différence entre nous, vous l'avez compris, c'est que je suis un type rustique qui n'aime pas les règles, sauf celles qu'il se donne et dont la prose s'apparente aux chants des Sirènes. Vous n'êtes pas tombée dans le panneau, alors ne commencez pas.
Ps : Je souris avec un brin d'espièglerie ; ne me pendez pas tout de suite ;-)
Bonne soirée.
Nana65
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Nana65
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@Camillebn c’est pas grave
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Béatrix
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@Gilles92
j’ai été plus irritée que véritablement blessée. J’accepte vos excuses car je sens dans votre propos la sincérité d’un gros nounours mal léché -sans ironie je précise.
je peux rire de moi-même mais pas tous les jours, il y a des jours sans .
A propos du discours sur les femmes, je ne veux pas entrer dans des généralités dans lesquelles je ne me reconnaîtrais que partiellement. Mais en 2 mots, j’essaie le Juste Milieu qui n’est pas forcément tiède, étant moi aussi plutôt franche ( et pas toujours diplomate). N’est pas Bouddha qui veut.
Je vous parlais juste de mon vécu. On pourrait effectivement en débattre mais en MP.
Bon, il n’y a rien de dramatique et si un temps vous pesiez un peu, pour reprendre votre expression, sur mon « estomac à fleur de peau », je vois bien dans vos paroles que vous savez vous remettre en question et vous interroger à bon escient. Par contre, je ne suis pas d’accord quand vous écrivez : « ce serait plus raisonnable de marcher sur des œufs ». Non, surtout pas ! Omelette assurée, pour un « brut de décoffrage » tel que vous. Abstenez-vous svp !
Quant à l’écriture et la lecture , je me baigne dedans et , heureusement car cela m’aide à supporter tant de choses, depuis tant d’années. Et j’arrête là sur ce sujet, avant de partir dans des développements infinis.... et peut-être inopportuns, ne vous connaissant que trop peu. A ce propos, à quelle tranche d’âge appartenez-vous ? Comme vous dites ne pas être conformiste, j’ose vous le demander.
ps : je ne vous pendrai pas, - pour l’instant - je préfère soutenir mais,... pas comme la corde qui soutient le pendu .;-)
Moi aussi, à mes heures, je sais être taquine !
Bonne après-midi.
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Béa
Gilles92
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Gilles92
Dernière activité le 12/08/2022 à 13:14
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@Béatrix
J'aime les développements infinis que j'assimile à de la profondeur. C'est la synthèse qui est souvent plus compliquée.
Maintenant, je ne pense pas gagner à être connu, estimant que le message est toujours plus important que le messager.
Si je commets des entorses, elles visent à crédibiliser une idée, ou à votre demande, mettre de l'eau dans votre moulin.
J'ai le même âge que Zidane, mais dans ma grotte, il semble que les années passent moins vite ;-)
Bonne journée.
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Perceval46
@JeromeChauveau
Comme cela a été dit plus haut par d'autres et j'en rajoute une couche, la base c'est de ne pas avoir honte et se culpabiliser... Mais ce qui n'arrange rien, c'est vrai c'est qu'on a tendance à s'isoler et d'ailleurs pour la plupart d'entre nous c'est aussi une façon de nous protéger des autres ceux qui n'ont pas vécu ça et ne peuvent comprendre et sans forcément nous critiquer pensent nous aider en nous donnant des conseils...
Mais quand on est "cassé" c'est impossible de faire la plupart de ce qu'on nous propose...
Dans mon cas le psychiatre m'a rajouté un AD à celui que je prends... Au bout d'un mois je commence à sentir des améliorations au niveau psychique mais les effets secondaires augmentent aussi, il paraît que ça devrait s'estomper mais ce n'est pas le cas et c'est contraire au but recherché puisque c'est pour que je puisse sortir plus de chez moi et que les effets secondaires me donnent des malaises et je sors encore moins qu'avant...
Un truc qui nous aide bien c'est de sentir qu'on est pas seul à galérer, c'est pour ça que c'est important ce genre d'endroit comme ici, On n'a pas forcément de solutions pour les autres mais on se juge pas et on s'encourage virtuellement...
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vivi31
@Madison20
Bonjour Madison, bienvenue au club si je puis dire.... Je vais me présenter rapidos et en synthèse. Je fais depuis 5 ans une dépression chronique due à une coupure de ponts avec mon fils unique pendant 3 ans que j'ai élevé pratiquement seule puisque divorcée lors de ses 7 ans, il est revenu vers moi m'appelle assez souvent, il a 2 petits mais je ne les vois que 2 apresm par an !!! Pourtant, il habite Bourges et moi Toulouse, ce n'est pas le bout du monde !!! Cette situation est liée en grande partie à sa femme. Bon, bref, le pb est que l'on n'arrive pas à me trouver un anti-dépresseur qui me convienne car je suis intolérante à beaucoup d'entre eux avec des effets secondaires très invalidants. Alors, j'ai des doses faibles et je prends plusieurs médocs en même temps. J'ai essayé pas mal de thérapies parallèles, l'EMDR, la psychothérapie, le reiki, la sophrologie, et depuis l'an dernier la RTMS qui est celle qui me fait un peu d'effet, le reste rien. Alors, je comprends t.bien ton état, et, surtout, ne sois pas gênée du pourquoi de ton état, le pb est que tu souffres et qu'il faut trouver une solution. Sache que je compatis vraiment. Moi, en ce moment, ça ne va pas non plus, je ne sais plus quoi faire, je suis mal tte la journée, sauf la nuit où j'arrive à dormir depuis que je prends du norset. Je sais qu'il ne faut pas lâcher et garder espoir mais c'est dur, et comme dit Prunelle on arrivera à la stopper cette satanée maladie. C'est bien que tu te sois exprimée, c'est déjà t.bien. Moi, sur ce site , je communique avec Prunelle et Griffonia qui sont des personnes formidables et très courageuses. Alors, ne lâche rien, prends ton traitement et communique. Je te dis à bientôt si tu le désires, bien sûr. Prnds soin de toi.
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Perceval46
@JeromeChauveau
Comme cela a été dit plus haut par d'autres et j'en rajoute une couche, la base c'est de ne pas avoir honte et se culpabiliser... Mais ce qui n'arrange rien, c'est vrai c'est qu'on a tendance à s'isoler et d'ailleurs pour la plupart d'entre nous c'est aussi une façon de nous protéger des autres ceux qui n'ont pas vécu ça et ne peuvent comprendre et sans forcément nous critiquer pensent nous aider en nous donnant des conseils...
Mais quand on est "cassé" c'est impossible de faire la plupart de ce qu'on nous propose...
Dans mon cas le psychiatre m'a rajouté un AD à celui que je prends... Au bout d'un mois je commence à sentir des améliorations au niveau psychique mais les effets secondaires augmentent aussi, il paraît que ça devrait s'estomper mais ce n'est pas le cas et c'est contraire au but recherché puisque c'est pour que je puisse sortir plus de chez moi et que les effets secondaires me donnent des malaises et je sors encore moins qu'avant...
Un truc qui nous aide bien c'est de sentir qu'on est pas seul à galérer, c'est pour ça que c'est important ce genre d'endroit comme ici, On n'a pas forcément de solutions pour les autres mais on se juge pas et on s'encourage virtuellement...
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vivi31
@Madison20
Bonjour Madison, bienvenue au club si je puis dire.... Je vais me présenter rapidos et en synthèse. Je fais depuis 5 ans une dépression chronique due à une coupure de ponts avec mon fils unique pendant 3 ans que j'ai élevé pratiquement seule puisque divorcée lors de ses 7 ans, il est revenu vers moi m'appelle assez souvent, il a 2 petits mais je ne les vois que 2 apresm par an !!! Pourtant, il habite Bourges et moi Toulouse, ce n'est pas le bout du monde !!! Cette situation est liée en grande partie à sa femme. Bon, bref, le pb est que l'on n'arrive pas à me trouver un anti-dépresseur qui me convienne car je suis intolérante à beaucoup d'entre eux avec des effets secondaires très invalidants. Alors, j'ai des doses faibles et je prends plusieurs médocs en même temps. J'ai essayé pas mal de thérapies parallèles, l'EMDR, la psychothérapie, le reiki, la sophrologie, et depuis l'an dernier la RTMS qui est celle qui me fait un peu d'effet, le reste rien. Alors, je comprends t.bien ton état, et, surtout, ne sois pas gênée du pourquoi de ton état, le pb est que tu souffres et qu'il faut trouver une solution. Sache que je compatis vraiment. Moi, en ce moment, ça ne va pas non plus, je ne sais plus quoi faire, je suis mal tte la journée, sauf la nuit où j'arrive à dormir depuis que je prends du norset. Je sais qu'il ne faut pas lâcher et garder espoir mais c'est dur, et comme dit Prunelle on arrivera à la stopper cette satanée maladie. C'est bien que tu te sois exprimée, c'est déjà t.bien. Moi, sur ce site , je communique avec Prunelle et Griffonia qui sont des personnes formidables et très courageuses. Alors, ne lâche rien, prends ton traitement et communique. Je te dis à bientôt si tu le désires, bien sûr. Prnds soin de toi.
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Candice.S
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Candice.S
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Dernière activité le 22/11/2024 à 17:44
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Bonjour à tous et à toutes,
Comment allez-vous ?
Comme vous le savez, nous avons dû fermer la discussion "Échanger autour de la dépression ? (ancien)" car elle devenait très longue.
Nous vous invitons à reprendre vos échanges sur celle-ci !
En espérant que vous y trouviez un endroit d’échange et de partage tout aussi convivial et que de nouveaux membres en profiterons pour rejoindre cette nouvelle discussion !
Très belle journée à tous,
Candice de l’équipe Carenity