Polyarthrite et travail

Bonjour,

alors mon travail je suis en arrêt depuis juin 2010, et à chaque fois que je veux reprendre il y a toujours un truc qui va pas quand ce n'est pas ma formule hépathique, ce sont mes reins et maintenant mes jambes. Mais de temps en temps je passe sur mon lieu de travail histoire de leur rappeler que je suis toujours là, je ne fais pas oublier, mon travail est important pour moi c'est une fenêtre sur la vie, ça me permet de voir du monde de nouvelles têtes, et je dois avouer que ma hiérarchie est plutôt tolérante et compatissante, tout le monde me demande comment vas tu ? ah la question qui tue ! Mais j'ai quand même fait des démarches auprès de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) juste pour être protégée au cas où cette tolérance de ma hiérarchie venait à disparaitre c'est pas évident parce que mon esprit va à cent à l'heure mais mon corps ne me suit plus mais bon j'ai mis mon égo de côté et j'ai franchi le cap avec mon mari à mes côtés. Je vais recevoir tous les documents dans un mois il faudra que je les transmette à mon travail donc je verrai leur réaction à ce moment là, parce que selon les toubibs la prochaine étape c'est le dossier d'invalidité là je dois avouer que je ne suis pas du tout mais alors pas tout prête, on verra ça c'est mon crédo on verra plus tard. Enfin je m'étale mais dans l'ensemble je pense que mes supérieurs ont bien réagi mais comme je suis de nature méfiante seul le temps nous le dira parce qu'il est plus facile d'être compréhensif par devant mais par derrière...... 

Pas facile de travailler avec une PR mon patron avait du mal a comprendre, cette maladie, le faite que mes mains me lache, et que je ne marche plus aussi vite, il n'appréciais pas du tout, surtout dans la restauration quand je lachais les bouteilles, ou le plateau c'était dur dur même pour moi car il a bien fallu que je l'accepte, et donc que j'abandonne la restauration, donc démission et sans indemités .Et croyez moi pas beaucoup d'organisme vous aide pour retrouver un emploi ( car il y a la théorie et la realité). EN theorie OUI on doit vous aider,a   retrouvez un travail qui vous conrespond, sa c'est les paroles de la MDPH, mais en réalité c'est tout autrement , au bout de 6 mois d'étude de votre dossier il vous envoie un courrier en disant que vous avez un handicape ( j'ai une PR + une SPA et rectocolique, alors oui j'ai un handicape )mais pas le droit au indemnités, et  c'est tout, pour le reclassement  DEBROUILLEZ VOUS.

Au debut de la polyartrite avant de savoir que c etait ca,j ai essayer de garder mon travail mais ca ete impossible trop de douleur je ne pouvais meme pas me lever du lit ca a été une horeur.Je n ai donc pas repris le travail bien que j aurai aimer le garder ca me manque mais vu mon etat de sante et la fatigue qui l accompagne ce n es pas possible .Mes colegues ont eu du mal a comprendre car cette maladie ne se voit pas ,ma responsable etait venu me voir pour savoir quand je reprendrai mon travail et elle a eu du mal a me croire mais bon tant pis nous n avons pas le choix ,alors bon courage a toutes et a tous.

Pour moi j'ai trouver quelque heures de ménage en juin et en juillet j'apprenais que j'avait un PR ils m'ont fait signer un contrat pour 6 mois mais je ne leur ai pas encore dit que j'ai une PR car j'ai peur qu'ils ne me font pas signer un nouveau contrat fin novembre.Sinon pour l'instant je ferais tout pour garder mon trvail meme si c'est dur.

Bonsoir,

je viens de lire plusieurs témoignages de personnes souffrant de PR et qui continuent d'avoir une activité salariée et bien dites-moi si nous souffrons de la même chose car aprés 20 mois d'arrêt maladie, un passage devant le "médecin controle" de la SS qui m'a mis en invalidité j'avoue qu'il me serait difficile de retravailler. j'ai pourtant trés mal vécu cette période : les douleurs, le traitement à doser, la solitude face à tout cela, la perte de ma vie sociale en même temps que ma vie professionnelle car les visites et les coups de téléphone des collégues se font de plus en plus rares et vs ne pouvez pas toujours parler de votre mal avec vos proches. Au début je ne voulais pas en parler pour rester comme "tout le monde" mais "tout le monde" ne souffre pas,  ne se réveille pas la nuit parce qu'il a mal aussi bien dans son corps que dans sa tête, mais je ne savais vers qui me tourner. Si aujourd'hui j'ai la chance de correspondre d'échanger et j'ai mille questions sans reponses alors merci d'avance à celle ou celui qui voudra bien y répondre    

Bonjour à tous .Pour ma part je suis encore en activité car la polyarthrite a été diagnostiquée à un stade précoce mais je ne sais pas si ca va durer .Après un arrêt de travail de cinq mois avec trois grosses crises ,à l'épaule ,au pieds et à la hanche je vais tenter de reprendre le travail .Je suis dans une période plutôt calme au niveau de la maladie et tant que je pourrai être au travail ,j'y serai .Je travaille de nuit dans un établissement accueillant des enfants ,et je suis à 80 % depuis deus ans maintenant .J'avais déjà obtenu un aménagement de mon travail suite à une hépatite auto immune qui me fatiguait beaucoup .Ce travail de nuit est essentiellement un travail de surveillance .Mais je travaille dans le calme et à mon rythme et sans stress .C'est cela qui me permet de tenir .Je sais pertinnemment que lorsque la polyarthrite se réveillera je serai encore en arrêt sans doute car les douleurs sont trop fortes et on ne peut plus bouger .Donc tant que je me sens capable d'aller au travail ,je continue .Je m'oblige à aller marcher deux fois par jour et je vais à la piscine régulièrement .Il ne faut pas compter sur les collègues ou les autres personnes extérieure et même la famille pour comprendre ce que l'on ressent .Il n'y a que chacun de nous qui peut se prendre en charge .Bon courage à tous et à bientôt sur le site pour échanger .

Bonjour,

J'ai la chance d'avoir une responsable compréhensive par rapport à ma PR. il faut dire que je ne lui ai jamais caché la vérité par rapport à la maladie, en lui expliquant que temps en temps il y a des poussées qui entrainent arrêts de travail... J'ai demandé quelques aménagements de mon poste qui ont été acceptés : je fais du secrétariat et je travaille beaucoup sur l'ordinateur. J'ai demandé un repose poignet et un repose clavier. J'ai aussi obtenu une agrafeuse électrique et une souris verticale. Il y a aussi des tâches qui sont réalisés à ma place par mes collègues comme le classement ce qui m'évite des gestes douloureux. Tous mes collègues sont également au courant de ma PR et certains sont très prévenants à mon égard et cela me rassure car je sais que je peux compter sur eux... La maladie s'est stabilisée depuis quelques années mais je sais qu'à tout moment elle peut sournoisement me rappeler qu'elle est toujours là. Alors, je vis au jour le jour !

Bon courage à tous et à toutes

Je fais le yoyo Travail/Arret depuis mai 2011 .

Je suis en ALD à la CPAM et à 50% de Handicap MADPH .

Arret de travail du 12/05 au 28/08/11 , puis reprise .

Je suis actuellement en Arret de Travail depuis le 28/11/11 et je viens de passer un control médecin conseil à la CPAM jeudi .

Pas de reprise envisagé n'y de Mi-Temps thérapeutique comme j'avais demandé .

Prolongation hier jusqu'au 05/02/12 .

Aprés sortie du CHU de Strasbourg le 17/2/2012 j'ai passé 10 jours d'examens des pieds à la téte , jai une prolonguation d'arrét de tavail jusqu'au 12/03/2012 , jespére ensuite pouvoir reprendre mon boulot .

Bonjour,

Après le diagnostic de la polyarthrite posé très tôt, le rhumatologue a fait une demande de reconnaissance de travailleur handicapé. En effet, mon travail, trop physique, ne me permettait pas de continuer...

J'ai entamé, encore en arrêt, des démarches pour faire un bilan de compétences (financé par le réseau cap emploi). Ce réseau Cap emploi me permettait également de financer une formation et pouvait m'aider à trouver un nouveau travail.

Une fois le bilan de compétences réalisé, le médecin de la Sécurité Sociale a suspendu l'arrêt maladie. Je suis donc retournée voir mon employeur, puis le médecin du travail qui m'a déclarée inapte. J'ai donc été licenciée et suis à nouveau entrée sur la marché du travail.

Le bilan de compétences m'a bien aidé à m'orienter. J'en suis sortie avec trois pistes, et j'en ai réussi deux. Je n'ai eu alors que l'embarras du choix. J'occupe aujourdhui un poste de secrétariat.

J'ai plutôt vécu cela comme une opportunité, moi qui voulait changer de profession depuis longtemps.

J'ai renouvelé la reconnaissance de travailleur handicapé, car la maladie évolue (avec notamment un syndrome de Gougerot Sjogren secondaire assez sévère) et je sais que, légalement, elle peut constituer une bouée de sauvetage...

Nous avons de beaux outils à disposition, profitons-en ! bon courage à toutes et à tous !