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Diagnostic de SEP malgré une absence de lésion à l'IRM, des conseils ?
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Claudia.L
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Claudia.L
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Dernière activité le 14/01/2025 à 15:40
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Bonjour @Illimani,
Comment allez-vous aujourd'hui ?
Je vous invite à découvrir les discussions suivantes :
- Lésions moins visibles à l'IRM
- Diagnostic en cours de la SEP, hypersignaux aspécifiques sur mon IRM, qu'en pensez-vous ?
- Suspicion SEP mais pas de lésions à l'IRM, cela écarte-t-il la maladie ? Des avis ?
Le diagnostic de la SEP repose sur un ensemble de signes provenant de l’histoire du malade, de son examen neurologique, de l'analyse éventuelle du liquide céphalo-rachidien, des potentiels évoqués et de l'IRM entre autres. La difficulté diagnostique est liée à la coexistence de symptômes communs à d'autres maladies et sur l'existence de différentes formes de sclérose en plaques. Il n'y a pas d'examens spécifiques au diagnostic de la SEP.
L’examen IRM est essentiel au diagnostic de sclérose en plaques.
Parfois l’IRM cérébrale est normale car les plaques se sont formées uniquement au niveau de la moelle épinière. Il est donc essentiel de pratiquer aussi une IRM de la moelle épinière lorsque la symptomatologie est compatible avec une atteinte au niveau de la moelle.
Quel type d'IRM avez-vous fait ?
Belle journée,
Claudia de l'équipe Carenity
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Claudia.L
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chatdoc
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chatdoc
Dernière activité le 14/01/2025 à 15:21
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Ami
@Gabydelastre
ci-dessous, le texte intégral du compte-rendu (un peu long (!)) auquel j’ai eu accès, bonne lecture :
SEP : vers un traitement préventif des symptômes radiologiques isolés ?
Une étude montre la réduction du risque de premier évènement démyélinisant sous immunomodulateur chez les patients asymptomatiques avec syndrome radiologique isolé(SRI).
Chez les patients asymptomatiques présentant un syndrome radiologique isolé (SRI) prédictif d’une sclérose en plaques (SEP), un traitement oral par l’immunomodulateur tériflunomide (Aubagio®) réduirait le risque d’avoir un premier évènement démyélinisant de plus de 60% dans un délai de deux ans, selon une étude de phase 3 présentée lors de la session « Emerging Sciences » du congrès annuel de l’American Academy of Neurology 2023.
« Ces données confirment qu’une immunomodulation précoce apporte un bénéfice clinique, même pendant la phase présymptomatique de la SEP », a déclaré lors de sa présentation la Pre Christine Lebrun-Frenay, CHU de Nice), auteure principale de l'étude.
D’autres essais avec de plus larges cohortes devront toutefois être menés avant d’envisager une intervention thérapeutique plus précoce chez les patients à risque de SEP, estime la neurologue.
Déjà démontré avec le diméthyle fumarate.
Le syndrome radiologique isolé (SRI) se définit par des anomalies de la substance blanche découvertes de manière fortuite sur imagerie par résonance magnétique (IRM), dont les caractéristiques sont compatibles avec les critères diagnostiques radiologiques de la sclérose en plaque (SEP), mais sans la symptomatologie suggérant une démyélinisation. Il s’agit d’une forme infraclinique de la SEP.
Un SRI, tout comme le syndrome clinique isolé (SCI), qui correspond à un premier épisode de symptôme neurologique évocateur d’une SEP (trouble visuel, faiblesse musculaire…), ne permet pas de poser un diagnostic de SEP, mais ces deux entités sont associées à une forte probabilité de répondre aux critères diagnostiques de la SEP, dans un délai moyen de deux ans dans le cas du SRI.
Cet essai est le deuxième à montrer les bénéfices d’un traitement de fond chez des patients asymptomatiques avec un SRI. Présenté lors du dernier congrès de l’ECTRIMS et récemment publié, l'essai ARISE a en effet rapporté, après un suivi de 96 semaines, une baisse de 82% du risque d’avoir un premier événement démyélinisant chez ces patients traités par diméthyle fumarate (2x240 mg/jour), comparativement au groupe placebo.
Dans cette nouvelle étude baptisée TERIS, le protocole et les résultats obtenus sont similaires à ce qui est observé avec ARISE. Au total, 89 patients présentant les critères diagnostiques d’un RIS ont été randomisés en double aveugle pour recevoir un traitement oral par tériflunomide (14 mg/jour) ou un placebo. La majorité d’entre eux sont des femmes (71%) et l’âge moyen est de 39,8 ans. Ils avaient 38 ans en moyenne au moment du diagnostic du RIS.Au cours des deux années de suivi, 8 évènements démyélinisants ont été rapportés dans le groupe tériflunomide, contre 20 dans le groupe placebo, soit une baisse du risque de 63% en faveur du traitement par l’immunomodulateur. La différence entre les deux groupes apparait significative environ six mois après le traitement et devient ensuite de plus en plus marquée
Risque de surtraitement en présymptomatiqueLes études ARISE et TERIS apportent désormais la preuve de l’intérêt d’un traitement précoce visant à retarder les événements démyélinisants. « D’autres données issues de cohortes plus larges de patients sont nécessaires pour confirmer ces résultats », a souligné la Pre Lebrun-Frenay, qui a exprimé quelques réserves, en évoquant un risque de surtraitement dans un contexte de hausse des diagnostics de SRI.« Etant donné que de plus en plus de personnes passent un scanner cérébral pour diverses raisons, notamment après des maux de têtes ou un traumatisme crânien, davantage de cas [de SRI] sont découverts », a précisé la neurologue. Or, en raison de critères imprécis, il y a un risque de mauvais diagnostic qui peut amener à traiter un patient ayant un faible risque de développer une SEP. « Il est important que les professionnels de santé restent prudents ».
Si le tériflunomide et le diméthyle fumarate sont des traitements de première ligne de la SEP récurrente-rémittente (SEP-RR) généralement bien tolérés. Dans les études TERIS et ARISE, des événements indésirables légers et modérés ont été plus nombreux chez les patients sous traitement, comparativement au groupe placebo, mais aucun effet indésirable grave n’a été rapporté.Néanmoins, il existe un risque d’effets indésirables graves, notamment avec le tériflunomide qui peut entrainer des lésions et une insuffisance hépatique.
Définir le profil des patients à traiterL’auteur principal de l’essai ARISE, le Dr Darin Okuda (Southwestern Medical Center, Dallas, Etats-Unis), estime que son étude, qui se retrouve désormais renforcée par l’essai TERIS, vient remettre en question la définition de la SEP, le risque de voir un SRI évoluer vers une SEP étant très élevé.« Les études ARISE et TERIS ont toutes les deux démontré une baisse significative des taux d’événements cliniques liés à une démyélinisation d’origine inflammatoire », ce qui prouve que ces patients sont exposés à un risque élevé d’événements démyélinisants caractéristiques de la SEP, alors que le diagnostic de SEP n’est pas posé, a-t-il souligné.
Selon lui, « la manière de définir la SEP apparait extrêmement importante », en particulier pour faciliter l’accès aux thérapies les plus bénéfiques.« Les sujets le plus jeunes présentant à l’IRM des anomalies de la moelle épinière et d’autres caractéristiques paracliniques associées à un risque d’avoir un premier événement démyélinisant pourraient être un groupe idéal de patients pour recevoir un traitement », a indiqué le Dr Okuda.
Comme la Pre Lebrun-Frenay, le neurologue américain estime néanmoins que le profil des patients pouvant le plus profiter de cette approche thérapeutique précoce n’est pas encore clairement défini. « Il nous faut travailler davantage pour avoir une idée plus précise des patients à traiter ».
Possible évolution de la prise en chargeSelon la Dre Mélina Hosseiny (Université de Californie, Los Angeles, Etats-Unis), ces données pourraient conduire à une évolution de la prise en charge des RIS. Elle précise que le risque de SEP associé à ce syndrome est connu depuis longtemps et est accru par la présence de traits caractéristiques observés à l’imagerie
« Des études ont montré que certaines lésions de la moelle épinière sont associées à un risque d’évolution vers une SEP supérieur à 50% », a commenté la neurologue, qui est l’auteure principale d’une récente revue de la littérature sur le RIS destinée aux radiologues [ 3].« Repérer de tels signaux à l’imagerie peut aider à identifier les patients susceptibles de bénéficier de médicaments capables de changer le cours de la maladie ».
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Chatdoc
Gabydelastre
Gabydelastre
Dernière activité le 22/05/2024 à 03:11
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@chatdoc
Wow super interessant! Merci pour ce partage c'est une belle avancée! Même si pour le moment je ne suis ni RIS ni SEP ça me donne envie de tester dans le doute pour éviter que ça arrive 😅
Car j'ai simplement un hypersignal aspécifique peu significatif du coup on me dit que je n'ai absolument rien que ça peut être lié à mes migraines....
Donc quoi faire ?
Illimani
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Illimani
Dernière activité le 23/12/2024 à 10:58
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Ami
@Gabydelastre
Bonjour,
En un an et demi j'ai passé 3 IRM cérébrales, qui présentent toujours la même anomalie de signal : les radiologues penchent pour une origine vasculaire ancienne (leucamalacie périnatale).
Des "hypersignaux aspécifiques" ne signifient pas grand chose effectivement. Il faut prévoir un suivi à distance, pour vérifier l'évolution de la situation.
Demande un EMG (électromyogramme) pour confirmer l'origine neurologique périphérique.
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Bonjour @Claudia.L
J'ai plusieurs symptômes qui font penser a mon médecin traitant qu'il s'agit peut être d'une SEP.
J'ai fait une IRM cérébrale, aucune anomalie détectée.
Je dois passer une IRM médullaire mais j'hésite car il est compliqué pour moi de passer ce type d'examen car je suis claustrophobe. Et l'IRM cérébrale étant tout à fait normal et rien n'étant décelé. Je me dis est-ce vraiment utile ? Est ce vraiment possible qu'à l'IRM cérébrale il n'y ait absolument aucune anomalie et que la médullaire oui ? Est ce courant ?
Merci d'avance pour votre réponse.
Cathy
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Illimani
Bon conseiller
Illimani
Dernière activité le 23/12/2024 à 10:58
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Ami
Bonsoir,
L'imagerie révèle-t-elle forcément des anomalies en cas de sclérose en plaques ? Ou puis-je présenter des symptômes, sans lésions visibles à l'IRM ?
Merci beaucoup pour votre aide.