La SEP n'est pas une maladie facile à diagnostiquer.
D’abord, le test unique pour dépister la sclérose en plaques n'existe pas. Ensuite, le diagnostic ne peut pas être établi tant que le médecin n'a pas eu la preuve que deux épisodes de la maladie sont survenus au niveau du système nerveux central et à des moments distincts dans le temps, ce qui implique que la confirmation du diagnostic prend parfois l'allure d'un jeu de patience.
Les examens complémentaires reposent essentiellement sur l'interrogatoire du patient, sur des examens cliniques et para-cliniques, dont l'Imagerie par Résonnance Magnétique (IRM) qui permet la visualisation des lésions dans le cerveau, le tronc cérébral et la moelle épinière. Ces examens permettent d'établir un diagnostic précoce et de mettre en place une stratégie thérapeutique adaptée à chaque patient. L’IRM ne sert pas uniquement au diagnostic mais aussi au suivi du patient : surveillance du patient et réponse au traitement thérapeutique. Et enfin, la plupart des symptômes que l'on rencontre dans la SEP peut être provoquée par d'autres causes, ce qui signifie que le médecin se doit d'écarter les autres explications possibles avant de diagnostiquer une sclérose en plaques.
De nouvelles techniques d'IRM permettent de différencier de mieux en mieux les mécanismes de souffrance du système nerveux central et de prévoir dès le début de la maladie l'évolution ultérieure, ce qui est essentiel pour mettre en route un traitement adapté.
Sources :
- OMS
- Ligue française contre la clérose en plaques (LFSEP)
- Comité de pilotage des Etas Généraux de la Sclérose en Plaques - Livre Blanc de la Sclérose en Plaques (2006)
Dernière mise à jour : 17/04/2017
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