Alimentation et spondylarthrite

@delpiero Malheureusement, RIEN ne prouve formellement que nutrition et maladie sont liées, si c'était si simple ça fait longtemps qu'une bonne partie de nos problèmes seraient résolus. Mais chacun trouve sa parade à la souffrance et toute démarche en ce sens nous permet d'avancer. Ce que je déplore, c'est cette mode des "gourous" de l'alimentation, qui pullulent depuis quelques années et diffusent souvent de faux espoirs.

La Spondylarthrite Ankylosante est une maladie inflammatoire et donc ,moi , je pense qu'il faut éviter les sucres cuits comme les confitures car c'est très acide et bien sur ça enflamme toutes les parties du corps. 

Éviter aussi toutes les boissons sucrées , jus d'orange , coca-cola etc .....

C'est mon avis personnel , et je ne veux rien imposer à personne.

Bon courage .

@caramelcantal Quand on est au début de quelque chose, comme c'est le cas ici avec l'alimentation, les gens ont parfois du mal à l'accepter. Je crois que la nature humaine n'aime pas le changement. Je peux le comprendre car ça vient mettre le doigt sur nos propres fonctionnements et façons de vivre. Cela a été mon cas. Mais c'est une preuve d'intelligence, de prendre le temps, faire le point, et se remettre en question.

C'est compliqué pour des médecins de dire à leurs patients que bien des choses peuvent changer grâce à l'alimentation. Ce serait mettre un coup de pied à bon nombre de médicaments et par la même mettre le business pharmaceutique en péril.Il ne faut pas non plus mettre de côté que certaines études en ce sens dérangent et sont étouffées. Ca s'appelle le lobbying.

Quand j'ai été diagnostiqué, la 1ère réflexion du médecin a été de me dire que dans mon malheur j'avais de la chance car la maladie était rentable ! Et donc qu'il y aurait des traitements. Et en continuant notamment sur les injections d'humira, on était un peu la génération cobaye car ils n'avaient pas de recul sur ces traitements. Ca, ça ne dérange personne ?!! On est prêt à remettre en question tout le sujet de l'alimentation mais quand ça concerne des produits qui sont quand même dangereux, on fonce tête baissée...

Mais au final les gens n'y sont pour rien, ils s'en remettent totalement à leur médecin, ce qui devrait être logique. Au final, je me rends compte que j'avais tendance à porter les médecins un peu trop haut dans mon estime. Ca reste des êtres humains et tous ne font pas l'effort de continuer à se former (ou n'ont pas le temps) et à faire des recherches et restent sur des acquis qui restent très basiques. Attention je ne généralise pas sur les médecins, car si j'en suis là aujourd'hui c'est justement grâce au travail couplé d'un rhumato et d'un médecin homéopathe.

Sauf que leur approche est différente.

La mode des gourous de l'alimentation ? Si personne ne tire la sonnette d'alarme sur ce qui est proposé dans les magasins et qui atterri sur nos tables, qui le fera ? Il y a une réelle catastrophe sanitaire. Pour preuve, aujourd'hui tu auras une étiquette " légumes bio" et non "légumes AVEC pesticides ". 

Moi ce que je déplore c'est plutôt l'ignorance de beaucoup de médecins par rapport à ce sujet qu'est l'alimentation.

@delpiero Je suis d'accord avec toi sur un certain nombre de choses et je n'ai jamais porté les médecins aux nues, ils m'ont très longtemps baladée sur ma maladie avant de me diagnostiquer, allant même jusqu'à me conseiller d'aller voir un psy. Ils ont été terriblement imbus de leur personne et j'en aie rarement rencontré avec lesquels je me sois sentie en véritable confiance. J'ai souvent de gros doutes et angoisses concernant mon traitement par anti tnf, justement à cause de cette sensation de jouer les cobayes et du manque de recul par rapport aux multiples et effrayants effets secondaires, j'ai même stoppé mon traitement, mais à quel prix!Mais j'ai aussi rencontré beaucoup de ces "gourous" que je décrie, tapis dans l'ombre de la souffrance et prêts à vous vendre de l'espoir pourvu que l'on soir demandeur, et on l'est tous ici Ça ne concerne d'ailleurs pas que l’alimentation. La grande mode de l'alimentation satanisée laisse place aussi à un grand n'importe quoi, il n'y a qu'à lire les différents posts, mais je suis très bien placée pour savoir que la malbouffe est aussi très dangereuse pour l'organisme, malade ou pas, je suis agricultrice, pas de ceux qu'on décrie, non, un petit producteur en élevage et transformation raisonnés, ceux dont personne ne parle mais qui prennent une vraie place dans le paysage agricole meurtri. Je ne m'alimente qu'avec des produits issus de cette agriculture, je n'ai jamais consommé le moindre plat cuisiné ou congelé et je m' enorgueillie de savoir ce que bien se nourrir signifie. je refuse juste le dictât du "sans", je conviens que certains aliments peuvent être inflammatoires, mais ce qui convient pour l'un ne fait pas une généralité. Il faut juste faire preuve de bon sens. Mais peut-être que cela se perd?

@caramelcantal Cool de pouvoir échanger avec des personnes comme toi. J'espère justement que la généralisation des petits producteurs est en marche avec une agriculture raisonnée et la prise en compte de l'environnement. 

Entièrement d'accord sur le bon sens. C'est d'ailleurs ici qu'il prend son importance.Notamment sur le sans gluten, de grandes entreprises ont flairé l'argent facile. Et il existe des dérives. Donc méfiance car certains de ces produits ne sont pas au dessus de tous soupçons. Personnellement, je fuis plutôt ce qui provient de la nourriture industrielle. 

Sans vouloir généraliser, d'autres sources alimentaires sont évidemment inflammatoires telles que le sucre ou les laitages.. Je ne parlerais pas de diktat du "sans" mais plutôt de changement d'habitude alimentaire et revenir à des choses plus simples et essentielles, c'est à dire fuir la nourriture transformée.

Concernant les gourous de l'alimentation telles que tu les cites, c'est déplorable. De mon côté, le changement d'habitudes alimentaires s'est effectué avec le suivi d'un rhumato, et d'un médecin homéopathe. A nous de rester lucides, même si c'est compliqué parfois, et de déceler les conseils à prendre en compte ou à éviter.

J ai essayé  seignalet,pas de différence 

La question de l'alimentation est souvent caution à des débats idéologiques portant sur le fait qu'elle peut guérir ou non. Il me semble que ce positionnement se réfère à un mode de pensée qui laisse croire qu'à une maladie correspond un ou des traitements, l'alimentation venant se positionner comme un médicament pour atténuer les symptômes, voir guérir.

Il n'en est rien, le rôle de l'alimentation est d'apporter les nutriments nécessaires à l'organisme pour que celui-ci effectue ses propres régénérations avec l'aide du microbiote qui agit comme une usine à synthèses (symbiotique ou non). La santé étant notre état naturel, la maladie, l'expression d'un déséquilibre.

On peut considérer le microbiote comme l'humus d'un sol (la métaphore agricole est loin d'être stupide). L'humus étant la fraction infime d'un sol qui contient la matière organique et les micro organismes qui s'en nourrissent et restituent des nutriments que les végétaux ne savent pas synthétiser, la boucle symbiotique est bouclée et tout le monde est heureux et en bonne santé (coopération).

A défaut de cela, le déséquilibre engendré va entraîner des corrections artificielles, pesticides, engrais chimiques, hormones de synthèse, ..., une multitudes de substances bio-incompatibles qui devront être métabolisées par des micro organismes non symbiotiques restituant des molécules bio incompatibles que l'organisme devra soit stocker, soit se débarrasser au détriment des processus de régénération (je vous laisse faire le parallèle de l'approche agricole et médicale qui procède du même type de raisonnement).

Alors, la question de l'alimentation est centrale, c'est elle qui va conditionner la flore que l'on cultive (on est tous éleveurs en réalité) et les nutriments dont on dispose pour nos régénérations, par là même, notre état de santé. J'ose espérer que les générations d'agriculteurs (dont je fais partie) à venir comprendront l'importance de cela et choisiront d'être des artisans du vivant plutôt que des automates à la solde des agro-pharmaco industriels dont les profits augmentent exponentiellement lorsque la population est en mauvaise santé. Question de choix de société et consommer, c'est déposer un bulletin de vote (pas d'abstention possible)!

Pas de résultats immédiats, malheureusement, un déséquilibre met beaucoup de temps à montrer des symptômes, le rééquilibrage prend aussi beaucoup de temps, le vivant est complexe et s'adapte lentement. Le tout est d'aller vers l'amélioration qui n'est jamais spectaculaire. Il n'y a pas non plus de régime miracle, juste une alimentation nutritive (fraicheur) et peu oxydante à privilégier. Pas de quoi en faire un patacaisse.

Mon objectif n'est pas de convertir qui que ce soit, la biologie n'est pas un parti politique, une idéologie mais des faits et je ne m'intéresse qu'aux faits.

@loop82 On ne pouvait mieux dire, collègue!

Bonjour,

pour ma part le régime alimentaire joue quand même sur les douleurs. Alors certes il est difficile de suivre à la lettre toutes les recommandations, mais certaines sont simples à appliquée. 

Le corps est une machine qui dans notre cas est déréglé, et on pet grâce à l'alimentation diminuer certaines douleurs en régulant nos apports. 

Essayer de manger tout ce qui est oléagineux: noix, noisette, amandes, étc. Que ce soir à grignoter ou en huile pour la cuisine par exemple. Car ils sont riches en Oméga 3 qui est un anti-inflammatoire naturel. 

Le cumin est aussi bon-Anti inflammatoire. Essayez donc l'huile végétale de cumin noir.

Manger des protéines, type viandes blanches/poissons.

Manger des fibres, donc des légumes...

Éviter le gluten!!! C'est important. Et j'ai vraiment vu une différence. C'est difficile de ne plus en manger complètement car il est présent presque partout mais au moins le diminuer. Privilégiez plutôt tout ce qui est à base de blé noir par exemple plutôt que blé. 

Préférez le riz aux pâtes...

L'important dans un premier temps et de la gerbe varier afin de  varier les apports nutritionnels...notre corps peut être réguler naturellement, et donc nos douleurs diminuées. 

J'epsere que cela vous sera utile. :-)

Caroline. 

Pour ma part, quasi 1 an sans viande rouge ou vraiment très très peu (genre 1 fois par mois et encore), compensé par boudin noir et aliments riches en fer et magnésium.

J'ai l'impression d'avoir moins mal au quotidien par contre ça n'évite pas les grosses poussées,  de celles qui vous clouent au lit et que vous mettez trois mois à en revenir.