D’après une étude traitant de « l’impact de la spondylarthrite ankylosante sur l’activité professionnelle », les facteurs de risque d’arrêt de travail en lien avec la maladie sont : le travail manuel, l’exposition au froid, un volume horaire de travail élevé, une absence d’aide au travail ou encore l’habitation en milieu rural.
De plus, il faut éviter de trop mobiliser la colonne vertébrale. Ainsi, les efforts physiques prolongés ou le port de charge lourde sont à éviter.
Adaptation du travail à la maladie
Malgré ces contraintes, une activité professionnelle n’est pas inconciliable avec la spondylarthrite ankylosante. Si le patient n’a jamais travaillé il est important que celui-ci choisisse une orientation professionnelle compatible avec sa maladie.
Un aménagement du poste de travail pourra être envisagé avec une flexibilité des horaires par exemple. Si l’emploi n’est pas compatible avec la maladie, le patient pourra demander un reclassement professionnel auprès d’une Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH).
Le médecin du travail ainsi que l’assistante sociale vont jouer un rôle essentiel afin d’aider le patient dans l’obtention de ces aides qui vont nécessiter des démarches complexes. L’Association nationale de Gestion des Fonds pour l'Insertion Professionnelle des personnes Handicapées (AGEFIPH) qui travaille au maintien des malades dans une activité professionnelle peut également aider le patient dans ses démarches.
La prévention des risques d’arrêt de travail liés à la spondylarthrite ankylosante passe par un diagnostic et une prise en charge précoce.
Sources :
- mdph.fr
- em-consulte.com
- Société Française de Rhumatologie (SFR)
Dernière mise à jour : 23/04/2019
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