Les symptômes précurseurs sont les douleurs rachidiennes (de la colonne vertébrale).
Le mal de dos étant très banal, le diagnostic de la spondylarthrite peut être porté très (trop) tardivement (on parle d’une moyenne à 7 ans). Toutefois, les douleurs causées par la spondylarthrite possèdent certaines caractéristiques :
- survenue parfois en pleine nuit sans soulagement par le repos ;
- raideur matinale qui s’estompe progressivement, c’est le « dérouillage » ;
- douleurs fessières pouvant changer de côté, parfois associées à des douleurs au niveau du bassin.
La persistance des symptômes ainsi que la localisation de plus en plus dorsale doivent alerter.
En début de maladie, une faible fièvre ainsi qu’une perte d’appétit peuvent survenir.
Des douleurs et inflammation invalidantes
Les douleurs et l’inflammation surviennent parfois au niveau des articulations périphériques (épaule, genou, hanche, coude, talon et cheville). Ceci est plus fréquent chez les jeunes et complique le diagnostic car la spondylarthrite ankylosante peut alors ressembler à d’autres maladies articulaires.
Par ailleurs, une inflammation des yeux appelée uvéite est souvent associée à cette maladie. Les yeux sont alors rouges, humides et douloureux ; la vision du patient est floue et le patient est particulièrement sensible à une luminosité forte.
En général, la spondylarthrite est moins invalidante que les autres rhumatismes inflammatoires chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde. Mais en l’absence de traitement, l’inflammation chronique peut entraîner des complications cardiovasculaires et provoquer ainsi une surmortalité.
Pour cette raison, la prise en charge est très importante et doit se faire le plus tôt possible pour diminuer les phénomènes inflammatoires ainsi que la surmortalité.
Sources :
- Société Française de Rhumatologie (SFR)
- Haute Autorité de Santé (HAS)
Dernière mise à jour : 22/05/2019
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