Certains patients touchés par la spondylarthrite ankylosante présentent des problèmes digestifs, bien souvent liés à la maladie elle-même ou aux effets secondaires des médicaments anti-inflammatoires administrés.
2 à 18 % des patients souffrant de spondylarthrite ankylosante développent un MICI ou maladie inflammatoire chronique intestinale, comme la maladie de Crohn ou la recto-colite hémorragique. Identifier les symptômes des troubles digestifs n’est pas toujours chose aisée, mais certains signes peuvent aider à la pose d’un diagnostic. Ainsi, des douleurs abdominales, des crampes, de la diarrhée, une fatigue intense, de la fièvre ainsi que la présence de sang dans les selles du patient peuvent être le signe de problèmes digestifs à surveiller de près.
De fait, les maladies couplées à la spondylarthrite ankylosante (maladie de Crohn, recto-colite hémorragique…) provoquent l’inflammation de l'intestin : les patients affectés de spondylarthrite ankylosante souffrent alors de lésions intestinales, de saignements, et dans le cas de la maladie de Crohn on observe la formation de tissu cicatriciel dans l’appareil digestif.
Spondylarthrite ankylosante et problèmes digestifs
Le traitement des troubles digestifs liés à la spondylarthrite ankylosante est complexe : les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ne peuvent pas être utilisés car ils aggravent les lésions intestinales. On utilise alors des médicaments tels que le méthotrexate, la sulfasalazine, l'azathioprine.
Cependant, si le traitement définitif n’est pas toujours possible, comme pour la maladie de Crohn, maladie inflammatoire chronique de l’appareil digestif , la prise d’un traitement vise à l’atténuation des symptômes. Il s’agit alors d’un traitement médicamenteux associé à un support nutritionnel ou à un traitement chirurgical. Dans certains cas, l’association de ces trois options est mise en place.
Dernière mise à jour : 23/04/2017
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