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Après la dépression, ce que j'ai compris...
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@Gilles92
Merci bcp
Utilisateur désinscrit
Il n'est pas nécessaire de remercier. C'est sympa, mais contrairement à ce qui peut paraître, nous ne sommes pas loin des mêmes abîmes. Donc de savoir que vous luttez, donne des forces. Je connais assez toutes les raisons d'abandonner dans une recherche de dignité, qui m'interpellent à chaque instant.
Donc, lorsque l'on s'échange un peu d'énergie, c'est important.
Comme on aurait tendance à dire en Asie, c'est plutot vous qui me donnez l'honneur d'essayer de vous être utile... (Et donc de me sentir utile). Aussi, c'est moi qui vous remercie.
Je ne vous demande qu'une chose, c'est de vous même, essayer d'être utile à quelqu'un. Restez forte. Vous l'êtes puisque vous communiquez sur ces sujets si délicats et intimes, assumés autant que possible.
Bien à vous, très sincèrement.
Utilisateur désinscrit
@Gilles92 Décidément, vous êtes une personne précieuse en conseil. Merci de secouer un peu notre ordinaire de pensée. D'autant que c'est fait avec un profond respect et sans condescendance. C'est précieux. *****
Gilles92
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Gilles92
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Bonjour à tous,
Voici une vidéo qui devrait faire réfléchir :
https://www.youtube.com/watch?v=MKZzslPd3Hw
J'ai toujours pensé que la dépression était d'abord un problème de société avant d'être une maladie. Il revient à chacun de ceux qui sont laissés en carafe et qui sont de plus en plus nombreux, malgré les armées de psys, de réfléchir à un autre modèle personnel.
Utilisateur désinscrit
Hello @Gilles92 , étonnante vidéo. Cela fait plaisir de vous revoir. Merci de vos découvertes.
Gilles92
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Gilles92
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Bonsoir,
Je viens de finir le livre "Bouddhisme au quotidien" chez Hachette. Il me semble que certaines idées peuvent avoir leur place ici, peu importe ce que l'on croit ou non :
"Sogyyal Rimpoché distingue deux formes de paresse. La paresse orientale est contemplative : en faire le moins possible, flâner, rêvasser. La paresse occidentale est au contraire hyperactive : elle nous pousse à remplir chaque minute de notre temps avec des occupations souvent superflues, voire nuisibles, dans le seul but d'éviter ce que nous craignons plus que tout, le face-à-face avec nous-mêmes."
"Discerner, c'est évaluer en toute autonomie ce qui est important de ce qui l'est moins, selon notre propre échelle de valeurs. C'est cesser de vivre machinalement et prendre du recul par rapport à toutes les idées, modes et habitudes du plus grand nombre."
"L'harmonie est la notion clé : il s'agit avant tout de trouver une cohérence entre votre maison intérieure, c'est à dire votre esprit, et votre maison extérieure, celle où vous vivez, seul ou avec d'autres."
Un exemple qui fait rêver : https://mymodernmet.com/kelly-lund-loki-the-wolfdog/
Utilisateur désinscrit
Bonjour @Gilles52, il suffit d'une phrase de sagesse et l'on se trouve appaisé. Là, je suis heureux de savoir que vous êtes de retour. Un peu comme le calme après une petite tempête. J'avais toute une collection de point sagesse et autres écrits boudhistes et taoïstes, mais aussi d'ailleurs. Hélas, prêtés à un acuponcteur qui préparait une thèse sur ces sujet, rien n'est revenu. J'espère que cela lui aura au moins été utile. Pour la démarche Zen, vous imaginez le chemin à faire pour réduire mes textes à l'essentiel. Ils sont vraiment longs.
J'aurais pu limiter à "Beau retour parmi nous".
Gilles92
Bon conseiller
Gilles92
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Alors là Guy, je m'insurge.
Cela ne va pas du tout. Il va falloir nous retrouver ces textes. Éditez ceux que vous préférez. Nous avons tous besoin d'inspiration. ;-)
En attendant, je vous ai trouvé (vous généraliste), comme à mon habitude, un point de vue sur la dépression qui sort des sentiers battus... vu à travers le prisme du trading financier. Quésako ?!?
Je sais, ça surprend. Vous me direz à juste titre quel rapport ? Consultez cet article sur la théorie de la fragilité :
https://e-devenirtrader.com/pourquoi-les-1-de-riches-traders-sont-antifragiles-partie-1/
Selon l'OMS, 1 personne sur 5 dans le monde connaîtra la dépression dans son existence. Et pour l'Europe uniquement, le chiffre est réévalué à 25 % !!! Vous rendez-vous compte ? C'est la peste moderne. Je pense que tant que nous nous bornerons à n'y voir qu'un problème médical, individuel, intime, rien ne changera. Pire, l'épidémie ne cesse de gagner du terrain année après année, dans l'indifférence générale.
On ne peut concevoir que les pouvoirs publics n'en soient pas avertis. Diagnostiquer le mal, à l'origine, comme sociétal reviendrait à admettre que le système nous rend volontairement malade. Gênant, n'est-ce pas ? D’où la nécessité de faire passer le problème pour autre chose. Déléguer à l'industrie pharmaceutique. Décidément nos élites sont indubitablement des lecteurs assidus de Machiavel et de Chomsky.
Selon la médecine tibétaine, bien plus ancienne et sophistiquée que la nôtre : "la cause générale de la dépression et de la maladie mentale provient du fait de mener une existence contraire à nos plus profondes intuitions, inclinations spirituelles, ainsi qu’à notre disposition inhérente".
Aussi, le plus court chemin vers la guérison ne consisterait-il pas à se détourner des effets pernicieux du système, pour reconquérir cette partie de soi qui a été spoliée ? Autrement dit, si le modèle de précarité qu'on nous impose ne nous rend pas heureux, ne devrait-on pas revoir sa feuille de route : favoriser ce qui nous fait profondément du bien, ces choses presque primales, comme le temps, l'espace, la liberté, la nature, la culture, l'humain, la spiritualité, la créativité, la sensualité, etc...
Réenchanter sa vie consiste donc à procéder à cet exercice de destruction créatrice évoquée dans l'article. Pauvre de nous, il nous faut passer par la dépression pour comprendre que ce qui a justement de la valeur, c'est ce qui n'en a pas. Prenez conscience que cette épreuve a recomposé vos particules et modifié radicalement vos priorités. Laissez parler vos instincts. Vous avez acquis dans l'épreuve une épaisseur psychologique, une profondeur émotionnelle, une urgence de l'essentiel que vous ne pouvez ignorer.
Nous sommes conditionnés. D'abord par les ambitions que nos parents placent en nous. Nous sommes censés perpétrer leur modèle et viser à le dépasser. Dans les conditions actuelles, cela signifie s'endetter pendant 30 ans pour avoir le droit de vivre quelque part. Passer sa vie à la gagner : job souvent vide de sens, gestion par le stress, rémunération insatisfaisante, siège éjectable. Pas le choix, il faut ravaler états d’âmes et valeurs personnelles. La création de sa propre famille ne justifie t'elle pas ce sacrifice ? Oui mais voilà, le couple devient également un consommable : 50% des mariages aboutissent sous 5 ans au divorce (en région parisienne). Pas le temps non plus d'éduquer ses enfants. Quand à l'amitié, on s'aperçoit trop tard, qu'elle se limite souvent à du relationnel. Voilà pourquoi nous avons des psys, pour compenser des liens bien fragiles.
Je pense que c'est le sens de la dépression. échapper au conformisme pour se tourner vers sa petite voie intérieure. De quoi notre nature a t'elle réellement besoin sur une base vitale et non plus sociétale ? C'est à partir de là qu'on peut essayer de bâtir quelque chose de différent. Le seul inconvénient, c'est que le chemin est bien solitaire, dès lors qu'on hurle plus avec les loups.
Utilisateur désinscrit
Bonsoir @Gilles52
Je viens d'écrire un long message à une personne généreuse et trouve votre message évidemment efficace et propre à me faire sursauter dès la première ligne. La seconde apportant l'apaisement aussi efficacement.
Donc, comme l'on ne peut aborder vos messages à la légère - et tant mieux, je me réserverai demain pour vous répondre à un niveau que vous êtes en droit d'attendre. D'autant que si vous me renvoyez aux textes, c'est plus difficile que de commenter avec enthousiasme un film de kung-fu dessus Shaw Brothers Studios de HK.
D'ici là, je m'autorise à lâcher ma tablette sans oublier de penser à consacrer au plus tôt le temps nécessaire à vous répondre. J'espère que vous vous portez au mieux.
Utilisateur désinscrit
En même temps, je lis votre dernier paragraphe. Une sagesse qui ne se onde pas sur un pessimisme mais sur un recentrage. Même lu par bribe, ou du saut de l'introduction à sa conclusion, votre message s'annonce intéressant. Re-bonsoir et à très bientôt.
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Bonjour,
Cela fait un moment que je ne me suis pas connectée sur le site, car même le soutien que souhaite apporter la communauté de carenity ne m'aidait plus. Car j'ai coupé tous liens affectifs le jour où j'ai "programmé" ma mort. Le jour où c'était une évidence, le jour où je n'avais plus la force de réfléchir encore à la question de rester ou non. Evidemment je n'en ai parlé à personne. Et puisque j'écris aujourd'hui sur cela ça ne s'est pas fait.
Mais ce n'est pas vraiment de ça dont je souhaite parler. Malgré toutes mes angoisses, en fait il ne restait que ça dans mon esprit (suite à de nombreuses expériences difficiles, ...), malgré cela je survivais tant bien que mal, coincée dans mon lit, en pleurs pour rien, incapable de sortir de mon lit, pendant des mois, ...
Un jour, je ne sais pas vraiment pourquoi, j'ai d'un coup cessé de prendre mes antidépresseurs, mes anxiolytiques, mon régulateur d'humeur (tous étant assez "dosés, forts"). Plus rien du jour au lendemain, je savais que c'était pas la chose à faire, qu'il faut toujours réduire son dosage sous l'avis du psychiatre et doucement. Je ne suis pas en train de conseiller à tout le monde de faire ça, car oui les médicaments peuvent faire du bien, apaiser une crise d'angoisse aiguë, aider à dormir quand on enchaîne insomnie sur insomnie, ... Oui les médicaments peuvent aider, mais parfois ils peuvent nous desservir. Car ils "anesthésient" les symptômes. Or, j'ai compris quelque chose au sortir de ma dépression de deux ans, les symptômes (et la maladie) sont nos alliés! oui oui. Nos alliés. Je sais c'est très difficile à entendre, et je comprendrais qu'on puisse rejeter une telle idée, surtout en ce qui concerne les maladies psychiatriques. Mais c'est le cas, car les symptômes, la maladie, sont les mots du corps pour nous dire qu'il faut changer quelque chose, que ça ne va pas si on continue ainsi. C'est un peu comme les nerfs qui apportent aux cerveaux des indications (chaud, froid, ... ) pour éviter qu'on se blesse, qu'on se brûle, etc.
Aussi les symptômes, la maladie, ne sont pas à combattre, ce ne sont pas nos ennemis, au contraire! C'est en écoutant ce que notre corps a à nous dire qu'on peut comprendre, prendre le temps de penser à soi, prendre le temps de changer certaines choses, ... Or en étouffant les symptômes (par des médicaments par exemple et dans une certaine mesure, ou par des drogues, de l'alcool, etc) on refuse d'entendre notre corps crier : "stop! ça ne va pas!! il faut faire quelque chose!" et du coup de guérir!! De guérir! la maladie est le moyen pour le corps de guérir! la maladie n'est pas le "mal" en soi, elle n'en est que le symptôme. Il est important de reconsidérer les choses, de s'apporter beaucoup d'amour (à soi-même), de douceur et de calme. Il est important de faire le tri (je sais c'est très très dur) dans sa vie : ce qu'on veut (ce qui nous fait du bien) et ce qu'on ne veut plus! Et surtout de s'écouter (son corps et son esprit), car ils ne nous veulent pas de mal, nous ne sommes pas notre propres ennemis, ils veulent nous aider à transformer quelque chose, à évacuer un "mal".
Et surtout il ne faut pas culpabiliser d'être ainsi! la maladie peut être une véritable chance, un immense cadeau! Je sais, je sais ce n'est pas ce qu'on se dit quand on y est, c'est horrible, horrible, un véritable enfer, pourtant on peut en sortir, et transformer les choses, que notre vie devienne un cadeau!
Courage à tous!!