Vie sociale et bipolarité ?

Bonsoir Saturnienne,

Le lysancia ne fait pas effet même pas 4 fois par jour 10mg . Je suis dans une sale période. Je pleure et je suis de plus plus mal après.  Le docteur a augmenté mon anti dépresseur depuis un mois ça change rien. Je vois ma psy le 24 janvier. Je ne peux pas attendre. Faut que je vois un psy avant. Je commence a avoir des idées noires. Je lutte mais c'est pas dur. (ma psy est en vacances)

Voila j'appelle mon docteur pour voir ce qu'il peut faire. J'espère en voir un remplaçant de mon psy au cmp.

Merci de ton aide.

Bonne soirée

Bon courage a tous

Cordialement

Louloute du 41

Bonjour louloute, 

Tu n'as pas un service d'urgence psychiatrique dans l'hôpital ?

Ils ont des infirmiers qui savent écouter, et des psychiatres de garde...

Je pense que c'est le seul moyen de voir quelqu'un avant le 24 !

Et selon là où tu vis, tu as des protocoles pour les personnes suicidaires. Un numéro de téléphone 24/24... appelle l'hôpital du coin pour avoir un numéro. 

Et pour les urgences psychiatriques, tu y vas directement d'après moi, ou tu appelles en étant claire : j'ai des idées très sombres, j'ai besoin d'aide...

Tu habites près d'un hôpital ?

Bonjour.

Jai appelé ma psychiatre, elle doit me rappeler.

Merci

Bon courage à tous

Cordialement

Louloute du 41

Bonjour, je ne suis pas bipo et vous me flattez, juste j'ai été le compagnon amoureux d'une femme en déni de bipo ou apparenté. J'aurais voulu l'aider, et lui montrer davantage la sécurité d'un couple (après qu'elle ait divorcé deux fois), et qu'elle a rejeté brutalement avec moi du jour au lendemain, définitivement. Elle ne m'a jamais recontacté, et je n'ai jamais su pourquoi, alors que nous nous projetions, quelques jours après son anniversaire. Aujourd'hui, j'essaie de comprendre et d'apporter en m'étant inscrit là comme vous.

Alors je suis désolé pour les aspects médicaux et vos questions relatives.

Louloute1982, c'est bien d'insister auprès de votre psy, et Fabi a raison: au pire vous vous présentez aux urgences psy de votre hôpital le plus proche.

Courage. Portez-vous bien.

Bonsoir,

Il ne faut pas se formaliser avec nos retournements... elle n'avait peut-être rien à te reprocher...

J'en suis à 2 mariages et 8 concubinages lol

Et je ne peux toujours pas me projeter en réalité, même si je donne l'impression que je le fais...

Pas que je sois foncièrement malhonnête, sur le moment j'y crois, quand je le dis... mais je peux changer d'avis... comme ça... sans raison valable... sans avoir de reproche à faire...

@Fabienne29200 Bonjour, alors c'est quoi ? Qu'est-ce qui vous fait agir ainsi ? Peut-être vous détenez la clé pour que je comprenne un peu.

@

Il est difficile de savoir concrètement ce qui me pousse...

J'ai du mal à dissocier ce qui vient de mon caractère et de ma maladie.

C'est d'ailleurs ce qui est le plus difficile à accepter.

Je n'ai jamais été romantique, sentimentale... les bouquets ou les poèmes à l'eau de rose, très peu pour moi...

Quand j'étais jeune, c'était : tu me plais, je fonce et advienne que pourra...

Donc j'ai eu des relations avec des personnes qui ne me convenaient pas...

Après c'est : tu me plais, je t'analyse, je vois en premier tes défauts et si je peux vivre avec, je continue... si je doute, tu passes ton chemin.

Je travaillais beaucoup et j'étais très ambitieuse....

Très cartésienne : je pense donc je suis !

Et du jour au lendemain, on m'a dit que mon cerveau m'envoyait des données erronées, que je ne pouvais pas lui faire confiance !

Et c'est ça le plus dur ! J'ai perdu mon seul pilier que je croyais fiable... mon cerveau...

Tout ce que je peux te dire, c'est ce qui me vient à l'esprit, donc peut-être complètement à côté de la plaque !

Je me suis enfouie à chaque fois qu'il était question d'engagement... et je pensais que c'était parce que j'étais trop jeune...

@Fabienne29200

Bonjour, je te remercie pour tes réponses, et j'accepte que nous nous tutoyons. Du coup, tu aiguises ma curiosité, et peut-être tu vas pouvoir m'aider. J'ai repris tes réponses, et je me suis souvenu de mes interrogations destinées à mon ex-compagne, et en te questionnant, j'ai espoir d'y trouver des réponses que j'attendais d'elle. Car l'ayant revu tout récemment: hélas je suis resté sur ma fin, car l'impromptu ne permet pas toujours en peu de temps, de penser à tout quand on est en face de l'autre, et de peut-être ce qu'il aurait fallu dire ou penser pour bien faire, ou mieux faire à ce moment-là. Tu me comprendras sûrement. Voyons donc, si tu me le permets (et je te cite d'abord):

A/"Il est difficile de savoir concrètement ce qui me pousse... "

Je te comprends : mon ex-compagne a rompu sans me dire pourquoi du jour au lendemain, et quand tout allait bien ! Et je n’ai pu la revoir et lui parler sereinement qu’un an et demi après, et en sonnant à sa porte ! Car elle n’a jamais cherché à me reparler depuis, sauf pour me reprocher que j’avais outrepassé l’acceptable pour elle, après qu’elle ait rompu, entends bien : j’ai écrit à ses parents mon désarroi sans rien dire de mes doutes sur son déni de bipo (sachant qu’elle m’a toujours dit que ses parents lui disaient qu’elle avait « l’œuf », expression du sud qui décrit en gros que tu es poisseux à vie…), j’ai rencontré son médecin traitant pour lui raconter mon histoire avec elle en espérant qu’il la prendrait en alerte des autres soins qu’il lui porte (je la savais suivie pour des épisodes de dépression…depuis un AVC qu’elle avait eu à 43 ans, et dont elle avait failli ne pas réchapper), et anonymement j’avais raconté mon histoire sous couverture de pseudo évidemment sur CARENITY (dont je l’ai informée par courrier avec l’intégrale de mon texte en espérant qu’elle aurait la curiosité de me lire sur les forums avec d’autres dans nos échanges, et se poser des questions sur ce que je doutais de son état mental), qu’elle a pris pour du déballage !!! Elle ne m’a pas compris là non plus : j’étais désespéré, et tous les moyens me semblaient bons pour nous en sortir et revenir à notre couple en lui ouvrant les yeux et en étant prêt à l’aider : ce qu’elle ne voulait pas puisque n’ayant besoin de rien d’autre que d’amour… Et quand nous nous sommes revus donc depuis sur ma démarche : je lui ai répété mon amour et mon amitié à défaut puisqu’elle m’a dit en face ne : « jamais changer d’avis »… N’y a-t-il qu’une imbécile pour penser comme ça ? Et en amour ?

B/"J'ai du mal à dissocier ce qui vient de mon caractère et de ma maladie. "

Tu cherches depuis, et tu as trouvé ce que tu me réponds ?

C/"C'est d'ailleurs ce qui est le plus difficile à accepter."

Comment fais-tu pour accepter ?

D/"Quand j'étais jeune, c'était : tu me plais, je fonce et advienne que pourra..."

Mon ex-compagne a peut-être fait comme ça avec moi. Et en prenant de la maturité ? Et maintenant : tu démarches comment ?

E/"Donc j'ai eu des relations avec des personnes qui ne me convenaient pas... "

Peut-être mon ex-compagne a été là, mais ne me l’a jamais vraiment dit, sauf évoqué un « blocage » qui venait d’elle (encore un message à décortiquer)… Surtout qu’en un an passé, nous avions pu apprécier notre attachement l’un à l’autre, quand elle était hyper impatiente de me récupérer en plein dans mon divorce, et qu’elle me pressait sans mesure! Jusqu’à rompre et me bouder deux fois pendant plusieurs semaines et sans possibilité de contact (blacklisté sur son mobile…Etc.) !

F/"Après c'est : tu me plais, je t'analyse, je vois en premier tes défauts et si je peux vivre avec, je continue... si je doute, tu passes ton chemin. "

C’est ce que j’ai dû vivre : son doute ! Car plusieurs fois elle a crisé et rompu, et m’a fait comprendre qu’elle ne me voyait pas changer de vie… Alors que je faisais tout (divorcé en 9 mois !), et avec du recul, j’y ai vu un miroir dans lequel elle se projetait elle-même : en me reprochant, elle décrivait elle-même ce qu’elle ne pouvait franchir, qu’en penses-tu ?

G/"Et du jour au lendemain, on m'a dit que mon cerveau m'envoyait des données erronées, que je ne pouvais pas lui faire confiance ! "

Qu’est-ce qui se passe alors ? « On m’a dit » : c’est qui ? Etais-tu sans traitement ? A cet instant, le doute n’est plus, c’est une affirmation de ne pouvoir faire confiance à l’autre, soit : mais les sentiments là-dedans ? Où sont-ils ? Le souvenir des bons moments passés, l’histoire qui s’est construite est où ? Qu’en reste t’il pour que tu te poses les bonnes questions avant de rompre, et relativise ce qui est possible de ce qui ne l’est pas de l’autre ? Comment ne doutes-tu pas toi-même de ce revirement soudain entre ce que tu sens de mal, et ce que tu as senti de si bon parce que séduite et amoureuse pourtant juste avant et pendant peut-être une partie de vie avec cette personne ? Tu es cartésienne, c’est un ou zéro peut-être, mais l’intitulé du sujet demeure : dès que tu résous le doute, tu oublies l’intitulé ?

H/"Et c'est ça le plus dur ! J'ai perdu mon seul pilier que je croyais fiable... mon cerveau..."

  « le plus dur » : c’est de s’en rendre compte : parce que tu t’en rends compte ? Avec quelles conséquences pour toi? Et est-ce que tu essaies de rattraper quand tu te rends compte d’avoir commis une erreur d’importance, surtout dans une relation amoureuse?

I/"Tout ce que je peux te dire, c'est ce qui me vient à l'esprit, donc peut-être complètement à côté de la plaque ! "

C’est probablement ce que j’ai vécu avec mon ex… Tout allait bien, et du jour au lendemain sans aucune explication : la rupture, sans même me l’annoncer de front !

J/"Je me suis enfouie à chaque fois qu'il était question d'engagement... et je pensais que c'était parce que j'étais trop jeune..."

C’est quoi le problème avec l’engagement ? Tu as été mariée deux fois, sans compter d’autres liaisons sérieuses a priori, et mon ex-compagne, aussi ! Alors quoi ?

@SCHMEUH je rectifie l'orthographe juste pour ne pas faire perdre le sens (dans le 1er paragraphe)," Car l'ayant revu tout récemment: hélas je suis resté sur ma fin,": ... l'ayant revue[...], sur ma faim,"

A très vite de te relire.