En phase dépressive, le sujet a des difficultés à se lever le matin, ressent une grande tristesse, des symptômes anxieux, une perte de l’envie de faire des choses et ressasse des idées noires. Il n’est pas rare que le patient relie son malaise à l’enfance, période pendant laquelle il se souvient avoir ressenti des moments de tristesse ou avoir toujours été triste.
En période de virage maniaque ou d’état maniaque, le sujet sera anormalement gai, exubérant, parlera et rira fort, aura un surcroît d’activité, souvent non constructive et dormira peu. Il peut commettre des dépenses inconsidérées ou s’engager sur des contrats qu’il ne pourra respecter par la suite. Une vigilance de l’entourage est alors tout à fait nécessaire afin d’empêcher des actes préjudiciables pour son équilibre professionnel et financier.
Des symptômes variables en fonction de la pahse observée
L’alternance stricte d’accès dépressifs et de périodes d’euphorie est peu commune. Le plus souvent, les malades font des épisodes dépressifs répétés entrecoupés de rares périodes d’excitation. Chez d’autres sujets, c’est la manie qui est prédominante. Il arrive même que les deux troubles soient présents ensemble : on parle alors d’état mixte. Mais dans tous les cas, le syndrome maniaco-dépressif est en général une maladie au long cours qui commence souvent chez l’adolescent ou l’adulte jeune et dure une bonne partie de la vie.
En phase maniaque, on constate parfois une exacerbation de la libido, véritable désinhibition sexuelle, les pulsions se libérant, et les fantasmes habituellement contrôlés s’exprimant soudain. Ces situations mènent parfois à des comportements sexuels à risques dont les conséquences peuvent être graves.
Dernière mise à jour : 23/03/2019
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