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Patients Polyarthrite rhumatoïde
Dur, dur, de travailler avec une polyarthrite rhumatoïde...
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lamorin
lamorin
Dernière activité le 17/11/2024 à 23:06
Inscrit en 2013
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Ami
Effectivement c'est une maladie qui empêche de travailler la plupart du temps, surtout à cause de la fatigue et de la douleur que nous traînons. Un simple exemple, étant comptable, c'est difficile de tenir longtemps un stylo pour écrire, se rester assise pour effectuer les saisies et tout un tas d'activités... J'ai dû arrêter de travailler par moi-même et comme le dit l'article, j'ignore que j'avais droit à des aides. C'est pas évident de s'en sortir.
Utilisateur désinscrit
oui ça doit etre difficile de travailler avec cette maladie .... je connais car j'en ai souffert maintenant avec mon traitement je peux vivre normalement je ne souffre plus je vais meme danser j'ai eu cette maladie quelques jours avant mon depart en retraite .... il ne faut pas hesiter à consulter 2 ou 3 rhumatologues pour voir leurs avis et surtout les differences de traitements c'est ce que j'ai fait il ne faut pas baisser les bras ne pas hesiter à en parler autour de soi et ecouter les avis des personnes qui sont toucher par cette maladie .... bon courage à tous
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Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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68 % des personnes souffrant de cette affection articulaire en recherche d'emploi déclarent avoir perdu leur dernier poste à cause de la maladie.
Le poids réel de la polyarthrite rhumatoïde dans la vie professionnelle vient d'être évalué, alors que s'est ouvert le 27e Congrès français de rhumatologie (il se tient à Paris du 7 au 9 décembre). Pour cela, l'Andar (Association nationale de défense contre l'arthrite rhumatoïde) et UCB (une entreprise biopharmaceutique) ont réalisé l'étude PRET (Polyarthrite rhumatoïde et travail). Menée auprès de 488 patients de moins de 60 ans identifiés par 90 rhumatologues, elle met en évidence le déficit d'information de la médecine du travail sur cette pathologie et ses enjeux, une coordination insuffisante entre les différents acteurs de la prise en charge et une méconnaissance des aménagements possibles ainsi que des aides financières pouvant soutenir leur mise en place.
La polyarthrite rhumatoïde est le plus fréquent des rhumatismes inflammatoires de l'adulte. Elle touche trois fois plus les femmes que les hommes. Tous les âges peuvent être concernés, mais elle se manifeste le plus souvent entre la quarantaine et la soixantaine. Elle se caractérise par un gonflement des articulations, des douleurs, des raideurs et une difficulté à se mobiliser, bref, une ankylose, surtout au niveau des mains et des pieds. Elle évolue lentement, par poussée, pour aboutir à la destruction des articulations, en tout cas en l'absence de traitement. "À ces symptômes déjà invalidants s'ajoute un état de fatigue important et surtout permanent qui aggrave le retentissement de la maladie sur la qualité de vie des patients", ajoute le docteur Stéphanie Rist, rhumatologue à Orléans.
"La médecine du travail n'est pas très bien formée"
Toutes ces manifestations peuvent avoir des répercussions sur la vie professionnelle. Or, ces dernières sont souvent sous-estimées et insuffisamment prises en charge, comme l'explique dans le dossier de presse le docteur Martine Giros, médecin du travail à Paris : "Cette pathologie requiert des aménagements de poste pour éviter d'aggraver les symptômes, mais aussi, et c'est très important, pour permettre aux phases de stabilisation de se poursuivre en maintenant les conditions qui les ont favorisées." Pourtant, 26 % des patients interrogés estiment leurs besoins insatisfaits, et pour cause : ils ne sont que 38 % à bénéficier ou avoir bénéficié d'aménagement de leur poste de travail. Un bilan aggravé par un important déficit d'information. "La médecine du travail n'est pas très bien formée à connaître et reconnaître cette pathologie, d'autant plus que les patients ne se confient pas spontanément", admet le docteur Giros. Ces malades doivent donc parfois continuer à travailler comme les autres ou presque.
Les chiffres de l'étude PRET sont sans appel : 75 % des patients inactifs déclarent être sortis définitivement du marché du travail en raison de leur pathologie ; 49 % des patients actifs font état d'arrêts de travail dans les douze derniers mois; un patient sur trois ignore pouvoir bénéficier d'aides ; près de sept patients sur dix en recherche d'emploi attribuent cette situation à leur maladie. Néanmoins, si l'on en croit le docteur Rist, la situation des salariés atteints de polyarthrite rhumatoïde pourrait s'améliorer en renforçant la communication entre les différences instances : "Le médecin du travail et le rhumatologue doivent se parler, échanger, en plaçant toujours le patient au centre de la démarche." Manifestement, il reste fort à faire...
Source : Le Point