Perte de mémoire

moi non plus je ne l'ais toujours pas accepté et je sais d'après ma psychologue et l'infirmière de la relaxation  que je ne l'accepterais jamais , alors vivons avec , mais c'est parfois très dificile de ne pas être comprise par son entourage et de voir tout ce que l'on faisait avant et plus maintenant pour moi est insupportable 

Coucou White Lotus,
Merci pour ton message.
Je sais que tu as raison.
Ce week-end, je me suis enfin permis d'accepter ma fibo et aujourd'hui, j'ai enfin un peu moins mal (pas beaucoup moins mais moins quand même).
J'arrive à parler à ma psy des problèmes liés à mon enfance mais j'ai encore beaucoup de choses à "sortir". Elle a compris que j'étais prête à avancer sur ce plan et elle me prend tous les 15 jours.
Le forum m'aide beaucoup. Tu verras que j'ai parlé dans certains sujets de ma mère et de sa dépression, de ma honte de ce genre de médicaments, des 2 tentatives de viol que j'ai vécues dans mon enfance, des giffles que j'ai reçues de ma mère et de la mort prématurée de mon père que j'adorais et que j'ai perdu à 17 ans.

Coucou Lisou,
Le chemin est long pour accepter cette maladie et j'ai mis 30 ans mais cela fait du bien de l'accepter même moralement et physiquement.
J'espère continuer en si bon chemin et c'est grâce au forum que j'ai vraiment pris conscience de beaucoup de choses et que j'ai enfin pu vraiment commencer une vraie thérapie et non à chaque fois parler du quotidien qui m'épuise moralement et physiquement.

Bisous.

coucou angelina !

contente de voir que tu as repris le dessus depuis ta séance psy !

il est vrai que c'est très dur de ressasser le passé, mais c'est la meilleure thérapie, notre corps est meurtri de toute les souffrances que l'on à vécu auparavant, et le fait d'en parler libère !

même si accepter la maladie, n'est pas facile, on à toujours des jours avec et d'autres sans !!!! mais de toute façon, ça ne sert à rien de se plaindre tout le temps, la douleur ne s'en va pas pour autant .

je pense qu'on est hors sujet , on dérape les amis, on est plus dans les pertes de mémoires!

c'est pas grave, Antoine, déplaçera le sujet !!!

amitiés

Nous sommes effectivement un peu hors sujet, quoique.

Il s'agit là aussi de notre mémoire, celle qui a emmagasiné nos souffrances d'enfant et qui nous les ressortent maintenant sous la formes de douleurs fibromyalgiques.

La mémoire ce n'est pas juste oublier un truc ou pourquoi on ne sait plus ce que l'on fait dans telle pièce, etc...

La mémoire c'est aussi celle qui s'est imprimée au fond de notre chair et donc celle qui a créé cette foutue maladie.

@ Angelina

Ce que ma mère m'a fait subir dans ma petite enfance est responsable de la maladie chez moi, et c'est justement le jour où je suis devenue mère à mon tour que la maladie s'est déclenchée. Je peux comprendre la peine que tu peux avoir à l'accepter. Certains livres m'ont beaucoup aidés. La mémoire des souffrances morales et physique est tenace et je me demande dans quelle mesure elle ne nous joue pas des tours ensuite pour oublier... seulement ce n'est pas ces choses là que nous aimerions oublier, mais bien celles de notre passé.

Courage et je pense que tu vas pouvoir faire du bon travail avec ta psy si elle est à ton écoute. Perso j'hésite a me lancer dans des séances d'hypnose mais j'hésite encore.

Bonjour Martine et White Lotus,

Je pense que vous avez raison toutes les deux.

J'ai hâte d'être à jeudi pour ma prochaine séance.

Amitiés.

ce que nous disait l'intervenant hypnose Ericksonienne , ce que nous ressentons débute déjà dans le ventre de notre maman , alors vous imaginez un peu déjà en gestation , c'est fou !

Oui Lisou, tu as raison et ce livre aide à comprendre certaines choses et nous faire avancer.

http://www.amazon.fr/LEmpreinte-naissance-Vingt-sept-mois-pour/dp/2913281338/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1353401706&sr=1-1

La mémoire est une machine bien complexe qui semble aussi avoir ses sautes d'humeur. Elle est notre passé, notre présent et sera notre futur. L'un ne peut pas aller sans les autres. Hélas  !!!

Voici des livres qui m'ont aidé à accepter non pas la maladie, quoique, mais de comprendre et d'accepter le mal qui m'a été fait et de pouvoir vivre avec, ne surtout pas le reproduire et de changer ma vie.

Même si notre vécu ne s'efface jamais, on peut le ranger dans une boîte bien fermée, Parfois il ressort alors à nous de le museler et de le renvoyer dans sa boîte. Ce que l'on a subi ou subi se répercute sur notre corps et là, on comprend le pourquoi du comment de certaines pathologies qui nous tombent dessus. Je ne dis pas que c'est l'explication à tout et chacun est libre de son interprétation. Je vous fais juste part de ce qui m'a aidé à accepter le mal que l'on m'a fait et les conséquences médicales qui en ont résultées.

http://www.amazon.fr/Transformez-votre-vie-positive-changer/dp/250105363X/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1353401811&sr=1-1

http://www.amazon.fr/force-est-en-vous/dp/2501052986/ref=sr_1_2?s=books&ie=UTF8&qid=1353401811&sr=1-2

http://www.amazon.fr/Aimez-votre-corps-daffirmations-positives/dp/2895655812/ref=sr_1_5?s=books&ie=UTF8&qid=1353401811&sr=1-5

Peut-être que les livres du Dr. Daniel Dufour peuvent vous aider aussi.

Bonne lecture.

Merci White Lotus,

Je te suis sur toute la ligne

ça refait surface avec ce que l'on disait avec GIGI , ce que nous avons vécu dans notre enfance 

merci White 

bien à toi 

La clé est là les filles, c'est dans le passé qu'il faut la chercher et nos pertes de mémoire ne sont sans doute pas étrangères au fait qu'on voudrait oublier ce fameux passé. Pourtant il faut l'affronter pour aller mieux, comprendre et apprendre à pardonner. Je sais c'est plus facile à dire qu'à faire pourtant c'est un pas vers l'acceptation et à défaut de guérison, vers une stabilisation de la maladie.

Encore une fois, je ne prêche pas pour ma paroisse lol et je sais combien c’est difficile et que c’est des fois bien plus facile de baisser les bras que de remuer ce qui fait mal. J’en suis la première convaincue je vous l’assure. Et parfois je préfère laisser sortir ma colère ou m’éloigner de tout le monde pour panser mes blessures quand ça devient trop lourd ou que le passé me revient en pleine figure.

Le passé, la mémoire, la maladie, c’est un même combat, un combat quotidien duquel on sort plus ou moins bien ou plus ou moins indemne.

L’expérience des unes fait parfois avancer celles des autres. A plusieurs, tout paraît plus léger et le but n’étant pas de faire une course à la douleur car elle est propre à chacune d’entre nous et on n’a ni à la comparer ni à la minimiser. C’est personnel.

Un petit pas par ici et un autre par là fait que nous avançons sur un notre chemin sinueux et qu’au bout, on finira bien par trouver le soleil. N’ayant pas de médication prouvée et reconnue nous sommes les actrices de notre propre destin. Et là où la médecine ne peut rien, peut-être nous, nous pouvons… nous pouvons trouver des réponses aux questions et trouver les clés qui nous conduiront vers des portes de « mieux être »

C’est en tout cas tout le mal que je nous souhaite. Allez les filles, courage on ne va pas trop s’apitoyer sur notre triste sort, il y a encore tellement de petits et grands bonheurs à vivre et à découvrir.

Zut mon make up n’est pas waterproof, bon ben tant pis, les larmes c’est aussi salvateur !!