Pensez-vous au suicide ?

Pardon @Gilles92 je ne sais pas ce que j'ai "fabriqué" mais je ne suis pas allée à la fin de votre message, et maintenant je trouve la très belle chanson je vous en remercie beaucoup. à bientôt

Merci @Gilles92 nous écrivions en même temps, mais votre réponse dépasse mes "petites" capacités. J'attends donc la deuxième, merci encore

Désolé erwannono de vous avoir délaissé. Le devoir m'appelait.

Il y a une question à laquelle je n'ai pas répondu. Comment passer le cap de la perte d'un être cher. Je peux vous fournir une réponse : le détachement. A ne pas confondre avec l'indifférence. C'est l'enseignement que vous tirez à la lecture des récits sur la guerre du Vietnam. Comment en effet, supporter autrement la perte de ses frères d'arme ? C'est une forme de spiritualité puisque le Bouddhisme le conceptualise.

Ne vous excusez pas. Ne vous diminuez pas non plus. Et surtout ne croyez pas que j'ai toutes les réponses. Mais, j'en ai quelques unes.

Je souhaite rajouter ceci, pour illustrer le détachement :

https://www.youtube.com/watch?v=o22eIJDtKho

Merci @Gilles92 et à bientôt pour d'autres échanges, très bonne soirée

bonsoir tout le monde!!                                                                                                                                              @Gilles92:moi aussi,j'ai été interpelée par votre phrase "on nait,on vit,on meurt,parfois pas nécessairement dans ce sens." j'ai lu vos explications faites à @erwannono.j'ai compris!il est vrai que nous ne parlons pas de deuil uniquement lors d'un décès,mais aussi de la perte d'un emploi,d'un changement de vie,de sexe puisque vous en faites référence,de la fin d'un mariage.....tout est relatif.le français(la langue) est assez complexe puisque plusieurs mots ont un sens différent selon le contexte dans lequel il est utilisé.pas facile de s'y retrouver et encore moins quand c'est par écrit et non verbal,où nous avons l'intonation de la voix,les expressions corporelles.pour vous poser toutes ces questions,avez-vous des problèmes existentiels(si ce n'est pas indiscret et libre à vous de répondre),des interrogations,des doutes sur votre vie sur terre,votre devenir?vos réflexions sont très philosophiques à mon humble avis.                                                                                                                                                                              @erwannono:ce n'est pas de la curiosité,mais de l'intérêt,le besoin de comprendre,d'apprendre qui nous poussent parfois à demander des précisions aux explications faites!!                                                                                                                                         bien amicalement à touts et tous.prenez soin de vous

Bonsoir mamie Chatcolat. Quelle est la motivation de ceux qui se rendent sur ce site ? Evoquer son problème de santé avec ceux qui connaissent le même. Dans la rubrique dépression, on s'épanche plus qu'ailleurs auprès d'inconnus, en restant soi-même anonyme. Ce n'est pas une critique, juste une observation. Ce n'est pas ce que je souhaite apporter.

Biensûr que si je suis ici, ce n'est pas par hasard. Je ne m'en cache pas. Seulement ma contribution est de nature différente : je refuse de n'être que le produit de mon environnement et m'insurge contre le prêt-à-penser. Si pour vous, cela revient à philosopher, alors soit. Maintenant, je vais vous donner le fond de ma pensée : il me semble que la dépression est davantage un problème sociétal que médical. Tant que le problème n'aura pas été posé ainsi, nous nous égarerons : sauve qui peut et chacun pour soi. Je propose donc de prendre de la hauteur. Ou de la profondeur. A vous de voir.

Voici un nouvel os à ronger : la dépression n'est qu'une équation, de la physique !

Temps x Poids x Résistance   =>  suicide ?

Pour la comprendre, imaginez-vous tenir un baton à la verticale, bras tendus. Une punition bien connue chez nos militaires. Que constate t'on ?

1- Chaque individu dispose d'un seuil de rupture

2- Modifier un des paramètres, c'est espérer modifier le résultat

3- Plus la pose a été tenue longtemps, plus la résistance est entamée pour recommencer ce petit jeu.

Qu'est-ce qu'on nous propose pour y faire face ?

Les psychotropes ont pour but d'améliorer votre résistance. Prenez un rat, immergez le, s'il tient plus longtemps à la surface avec le produit que sans, vous avez un antidépresseur. Marché juteux.

Les psychothérapies jouent la montre pour vous faire "évoluer". Légalement : obligation de moyens, pas de résultat. Peu règlementé. Multiplication des pratiques : freudiennes, cognitives, systèmiques, etc..

Reste le poids. Personne ne semble le remettre en question. Et pourtant c'est le facteur déclanchant. Et pour cause, cela reviendrait à s'interroger sur notre façon de vivre, nos valeurs, notre éducation. Force est de constater, que la dépression est essentiellement un problème de pays riches...

Ne pensez-vous pas que ce dernier point mériterait que chacun de nous s'y attarde ?

Erratum :

Je reviens sur ce post qui n'a pas été compris de tous ou jugé trop long. Aussi, je pense qu'une chanson, même caricaturale, exprime ce que j'ai voulu dire :

https://www.youtube.com/watch?v=zvPIFuleaeA

Bonjour @mamie Chatcolat merci beaucoup, car c'est tout à fait celà, mon intérêt à tout ce que je connais pas vraiment, une soif d'apprendre et de partager, vous aussi MAMIE prenez bien soin de vous

Bonjour @Gilles92 je suis avide de ce que vous allez nous apprendre et merci d'avance, très bonne journée

@gilles92 pur moi je n'arrive alire des post aussi long

mais au passage je lis "depression???? pas une maladie" je connais beaucoup de ma famille qui seraient heureux de lire de tels propos

une question,, reponse ou non?? peu m'importe!!

etes vous psychiatre??? ou phylosophe

@Gilles92:je n'arrive plus à vous suivre dans votre débat.hors de mes compétences et trop recherché.trop "mathématique,psysique(pas dans le sens corporel),philosophique,je le répète.je ne pense pas être la seule à ne pas comprendre ce que vous voulez réellement dire ou exprimer.je suis dépassée par vos publications trop complexes.vous avez réussi à me faire baisser les bras.ça dépasse mon entendement.je n'ai pas fait d'étude supérieure pour tout décrypter.                                                                                                    tout comme Kikoulo,je suis interpelée par le fait que vous sous-entendez que les maladies n'existent pas en elles-mêmes,qu'elles ne sont que le fruit des médecins pour nous abreuver de médicaments.pourtant,vous êtes dans la "rubrique(si je puis m'exprimer ainsi)dépression.une question à laquelle vous pouvez ne pas répondre:"que recherchez-vous sur Carenity?"                                             bien cordialement                                                                                                                                                                              bon lundi à toutes et tous.prenez soin de vous               

La dépression est bien une maladie, mais une maladie des temps modernes. Les médicaments comme les psychothérapies ont leur utilité, mais il convient également de considérer leurs limites. Peut-être serait-il judicieux de s'interroger sur les sources de la pandémie, plutôt que se limiter à en déplorer les effets. Ce que je veux dire ici, c'est que chacun voit midi à sa porte, recherchant individuellement la solution à un problème collectif. Si la réponse médicale est justifiée, elle parait néanmoins insuffisante. C'est l'objet de mon intervention. Toute autre interprétation de mes propos serait inexacte.

@kikoulo: Vous me lisez de travers, où aurais-je écrit que la dépression n'était pas une maladie ? C'est même la maladie du siècle dans nos pays occidentaux. Elle mène directement au suicide. Ne pensez pas que je prends les choses à la légère. Vous faites fausse route. Et si cela peut vous rassurer, sachez que j'en suis également atteint.

@mamie Chatcolat : j'en appelle à votre bon sens, pas à une quelconque érudition. D'une maladie complèxe, je l'ai réduite à une équation compréhensible par tous, que j'ai voulu illustrer par un exemple visuellement parlant. Pas besoin de faire l'ENA ou H&C pour comprendre ce que cela représente. Puis, j'ai synthétisé, certes de façon parfois caustique, mais pourtant réaliste, ce que la société nous proposait pour y faire face. Vous ne trouverez pas de présentation plus simple du problème. 

Bref, le poids correspond à toutes ces petites morts que nous vivons publiquement ou intimement. Le temps, c'est la durée pendant laquelle elles nous empoisonnent, comme celui qu'il faut pour nous en remettre. La résistance, n'est rien d'autre que notre capacité à endurer nos problèmes à un instant t. Rien de compliqué si vous voulez bien l'admettre. Cela permet juste de modéliser les variables qui influent sur notre santé.

Comprenez que mes messages ne sont pas anodins. Ils nécessitent beaucoup de temps pour être rédigés. Chaque mot est pesé, en m'interrogeant sur le meilleur moyen de me faire comprendre. Je condense autant que faire se peut, des choses fondamentales, qu'il m'a fallu des années à appréhender pour vous en livrer la substantifique moëlle. Acceptez de faire un effort en retour.

Où je vais ? J'ai fait une découverte en Thaïlande qui a bouleversé ma perception des choses. C'est véritablement cela que je veux transmettre. Mes posts n'ont servi jusqu'à présent que de préambule. Il est probable que lorsque j'aurais accouché d'un texte à ce sujet, je parte comme je suis venu. Mon objectif est de laisser ici une expérience qui pourrait être utile à d'autres : les plus désespérés d'entre vous. Actuels ou à venir. Les psys et les médocs vous permettent de survivre, pas toujours de Vivre. J'en veux pour preuve le nombre croissant de suicides. Et je veux vous expliquer pourquoi. Ai-je été assez clair ?

Comme à mon habitude, j'achève ce post par une citation ou une chanson. Bonne journée.

https://www.youtube.com/watch?v=i3gVto7j3LI