Besoin d'échanger sur la bipolarité

@mission‍  Bonjour et si vous lui parlez simplement  en lui disant que vous comprenez qu'elle a eu peur vu que vous étiez en phase haute et elle en dépression  ça  ne pouvait pas marcher .  Deux bipolaires  ensemble  ce n'est pas facile à gérer peut être que votre psychiatre va raison je n'en sais rien . 

Je vous souhaite  bon courage  

Bonjour je suis malade bipolaire et en pleine dépression depuis septembre due au départ de ma fille pour ses études. Syndrome du nid vide. Depuis j'ai plus aucun intérêt pour rien. D autre part j'ai perdu mon boulot d infirmière depuis 4 ans  à cause de cette bipolarité et ça me rend malade. Je me retrouve seule et je fais rien de mes journées plus de goût à rien. J'ai même du mal à faire les choses simples de la vie quotidienne. J'ai refait une TS début septembre. J en peux plus de vivre ainsi. En plus de tout ça je me sens épuisé . Puis j ai pris 10 kgs en 2 ans et je ne me supporte plus. 

Je suis totalement perdue 

Je suis totalement perdue 

Accrochez-vous vous aux petits plaisirs simples de la vie comme cuisiner et écouter beaucoup de bonnes musiques, sortez marcher le plus souvent possible, prenez un animal de compagnie après mûr réflexion. Je suis chretien pratiquant alors je vous dirais de prier ou méditer sur votre un avenir positif et tout va se mettre en place, croyez en vous vous allez vous sortir de cette situation douloureuse. Bon courage à vous et lâchez rien la vie est un cadeau précieux préservons la et vivons pour ceux qui n ont pas notre chance....

 Merci pour vos encouragements 

@Cathymary‍  Bonjour 

Vous êtes en phase dépressive  donc votre traitement  n'est plus adapté.  Vous avez perdu votre travail et votre fille a quitté le nid ce n'est pas facile et la conjoncture  actuelle n'est pas facile . Revoyez votre psychiatre pour votre traitement  et n'hésitez pas à aller  aux urgences psy . . En attendant essayez de faire ce qu'il vous plait musique chanter lire cuisiner vous balader pour vous aérez la tête comme je dis . 

N'hésitez pas à venir échanger  ici 

Bon courage  

@Cathymary bonjour, allez, croyez en vous. Vous n'êtes pas perdue et vous décrivez parfaitement ce que vous vivez. S'il vous plaît, prenez le temps et regardez du bon côté: votre fille fait des études, et tous les enfants n'ont pas cette réussite et cette chance: c'est grâce à vous aussi. Elle part parce que c'est nécessaire et son choix, pour n'importe quelle autre personne, il vous faut accepter un choix qui soit différent de vos aspirations, et en tant que mère vous le lui devez. Vous allez simplement observer et veiller à distance sur ses performances et sa qualité de vie. Elle attend sûrement ça de vous, et que vous l'accompagniez dans ses préférences, pas de l'inquiéter, non ? 

Vous êtes infirmière: c'est un métier très beau, et tellement sollicité, pour lequel vous avez su donner tant de vous aux autres: chapeau! Vous avez perdu votre place ? Peut-être vous pouvez en dire plus: pourquoi ? 

Sans savoir plus: vous faites un métier exigeant humainement, et vous êtes aussi sur un emploi très recherché. Peut-être il est temps pour vous de faire le point? Et si vous en profitiez pour vous réorienter ? Une spécialisation ? Un autre domaine ? Qu'est-ce qui a cloché ? Peut-être est-ce gérable aujourd'hui avec un peu de recul, ou un coaching adapté ?

Vous avez pris du poids ? Vous pouvez aussi en perdre… Peut-être pratiquiez-vous un sport, ou souhaitez-vous en faire un, et vous avez arrêté, ou vous freinez vous-même ? Des fois avec un ou une amie, ou proche, on peut s'encourager. Vous avez peut-être un âge où le poids vient s'ajouter inéluctablement ? Est-ce que vous pensez manger mal, et pourquoi ? Et si vous réfléchissiez à vous faire plaisir et préparer vos activités sportives, de sorties, et aux retours ponctuels de votre fille, quand vous souhaiterez la gâter avec des petits plats équilibrés ? 

Le cadre des choses simples aide à se remettre en selle, et à voir plus clair quand on se prend la tête. Personnellement, je prie, j'écris, et je fais du sport, mais je sors aussi, me distrais et vois du monde, même des inconnus pour échanger sur tout, pour s'ouvrir l'esprit, et confronter mon expérience à celle des autres et s'enrichir mutuellement. J'ai été "largué" il y 5 mois et demi par une femme en déni de bipolarité dont j'ai été passionnément amoureux: je n'ai plus aucune nouvelle. Je suis allé très bas, et tout ce que je vous dis m'a aidé énormément, en plus d'être accompagné psychologiquement.

Portez-vous bien, n'hésitez pas à communiquer avec nous. 

Merci beaucoup pour vos réponses. 

J'ai revu mon psychiatre aujourd'hui et il m a fait faire un bilan : je suis en dépression sévère. Donc changement global de mon traitement. J'ai été suivie par une psychologue qui franchement ne m apportais rien de positif donc j'ai arrêté de la suivre. En ce qui concerne mon travail j'ai avoué à mon directeur et infirmière en chef que j étais malade bipolaire. Je demandais un horaire plus adapté allégé qui aurait pu être possible mais refus catégorique. J étais en phase dépressive à l époque donc arrêt maladie sur arrêt maladie d où un licenciement qui s en est suivi. Je n etais plus assez fiable mais j'ai tjrs été une très bonne infirmière. Mon métier me manque énormément je travaillais avec les PA et ça me manque. J y pense chaque jour et j en rêve même. 

Le trouble bipolaire n'est pas facile comme pathologie aussi bien pour la personne atteinte que pour son entourage qui se sent désemparé et je le comprends parfaitement. Donc qd je suis en phase dépressive je m isole de tout le monde. Je ne veux plus les faire souffrir et j attends que le temps passe toute seule dans mon coin. Je ne vois plus personne c'est un choix personnel. Je fais un peu de méditation mais le bien-être n'est que vite éphémère. 

Bien à vous tous et merci beaucoup 

Et je comprends aussi votre ancienne partenaire. Le déni je l ai vecu , dje ne prenais pas mon traitement. C'est une acceptation très difficile car pathologie lourde. Il est très difficile de trouver un bon traitement pour être stabilisé. Je n ai plus de phases maniaques mais encore des phases dépressives sévères. D autre part en ce qui me concerne je me refuse d avoir une relation sentimentale de peur de la non acceptation de ma pathologie car il est un fait qu il faut l avouer un jour à l autre. 

Bien à vous