5 mois de séparation.

Bonjour Schmeuh,

Avez-vous de ces nouvelles ? oui il faut beaucoup de temps pour aller mieux , tourner la page. Juste avoir conscience que même traitée, la bipolarité est difficile à vivre pour l'entourage, avec toujours la crainte que ce traitement soit interrompu. On n'oublie jamais une relation forte mais on peut se réconforter en se disant que notre santé psychique est aussi mise en danger avec ces personnes et que l'on ne peut pas obliger quelqu'un à se sauver de lui même s'il n'en a pas le souhait, n'entend pas les conseils de personnes qui lui sont chères (pour ma part : sa fille ), et trouve toutes les excuses possibles pour expliquer sa situation sociale, professionnelle, financière, familiale, physique déplorable,  et s'entoure de gens interlopes.

Pour ma part , je ne peux qu'espérer que rien de pire et ne lui arrive et vis dans le souci, l'angoisse d'une mauvaise nouvelle le concernant.

Toue ma solidarité pour ces moments douloureux

Bonjour je prends du lamictal et depuis j'ai pris 30 kilos. J'aimerais connaître votre avis sur ce sujet. Merci beaucoup.

@Vivouline bonjour, hélas, non. Pas de nouvelle. J'ai consulté une medium qui m'a indiqué que peut-être, seulement "peut-être", si elle reprend contact, ce sera pour me demander des nouvelles et d'ici à la fin de l'année. Elle sentirait le manque de moi... Tout cela est hypothétique, et je suis taraudé entre forcer la reprise de contact avec le risque d'attirer ses foudres, et attendre qu'elle soit acculée à ressentir le "manque" de moi, s'il arrive quand elle sortira de ce qui ressemble à une crise aigüe pour elle, pour en être à ce point. Je me pose aussi la question de reprendre mon chemin, et de passer à autre chose. A mon âge, attendre pour rien peut-être, mais comment le savoir de toute façon, est pénible car j'ai envie de vivre une seconde partie de vie, le plus rapidement possible et au mieux. J'étais prêt à tout avec elle, et maintenant je suis dans le vide. C'est terrible et je dois faire avec . Partagé entre faire le deuil de cette relation, et tenter encore une fois ? Peut-être ? Je me disais ça déjà les trois précédentes fois, moins virulentes, et à chaque fois nous sommes repartis ensemble a priori comme sur de bonnes bases, mais je n'étais pas encore libéré de mon divorce. La question est tout autre maintenant. Elle le sait. A part la crainte de ne pas assumer notre relation au final quand j'étais libre parce que j'allais bousculer un peu beaucoup sa stabilité... Je ne comprends pas et ne comprendrais sinon, son revirement brutal. Je suis donc dans l'espectative, et je me fais accompagner psychologiquement, comment attendre autrement quand je ne crois plus à grand chose ou presque à rien nous concernant aujourd'hui? Je vous remercie de votre bienveillance.

@Vanessa35 bonsoir demande à ton psychiatre qu'il te prescrive un médicament équivalent au Lamictal mais sans prendre de poids

@Vanessa35‍ ‍ 

Bonjour . 

J'ai pris du lamictal j'ai pris du poids mais j'ai tout essayé ils font tous grossir  enfin moi  . 

Il faut faire un rééquilibrage alimentaire faire un peu de sport  et petit a petit tout rentre dans l'ordre 

Je vous souhaite bon courage pour votre traitement qui est important et votre poids

@Vivouline bonjour, comment allez-vous? Avez-vous des nouvelles ? Votre fille accepte-t'elle ?

Bonjour à toutes et à tous, je me suis beaucoup retrouvée dans vos messages, et cela me fait beaucoup de bien de vous lire, je trouve que les accompagnements pour les proches de personnes ayant le TB sont trop rares en France.

J'ai vécu une belle histoire d'amour avec un conjoint diagnostiqué bipolaire à la vingtaine, qu'il refuse de prendre en charge car il fut traumatisé à l'époque par sa prise en charge (lithium , prise de poids, coupé de ses affects etc...). Notre histoire est remplie d'amour sincère, elle a débuté par un coup de foudre, littéralement. Nous étions subjugués l'un par l'autre.

 Il m'a quitté subitement une première fois en hiver 2019, sans aucune explication, a quitté l'appartement, puis il est revenu quelques semaines plus tard, en phase up, après des vacances au soleil. Nous avons vécu des moments magnifiques et inoubliables. Quand il est en hypomanie, il est tellement beau, souriant, plein d'entrain, de projets... puis vient la descente dépressive, qui se rapproche fort de la mélancolie où tout est remis en cause, notre couple, ses sentiments, nos projets... Sa phase dépressive intervient chaque année depuis plus de 10 ans à l'arrivée de l'automne. dès lors, il se repli sur lui, vit en vase clos, voit quand même ses amis avec lesquels il s'alcoolise (fréquentations - - ). 

J'ai décidé de la quitter malgré l'amour que je lui porte, il y a quelques jours. Je suis de nature patiente et compréhensive mais sans prise en charge, c'est un enfer pour lui, qui souffre beaucoup, et pour moi, qui en souffrait autant. 

Ce fut une décision difficile à prendre mais aussi libératrice. Je crois que je n'ai jamais aimé autant une personne, mais, voici la preuve que parfois, l'Amour ne suffit pas.

Je vais continuer à lire vos témoignages et contribuer, à mon humble niveau à vos posts. 

Belle fin de semaine à toutes et tous :) 

@SCHMEUH bonjour, 

Je me reconnais beaucoup dans ton questionnement ! attendre (en fonction de l'âge on a aussi envie de construire sa vie, des projets, fonder une famille etc...) ou tirer un trait sur cette belle relation, qui, malgré tout, fait beaucoup souffrir. 

J'ai pour habitude de dire que d'être dans l'indécision est très inconfortable, et que, une fois qu'un choix est acté, il est libérateur. 

Pense à toi, c'est très important. 

@Perdue bonjour, et autant à Carole, je suis comme vous, largué par une compagne en déni de bipolarité… Depuis tout ce mois de juillet, soit 5 mois pleins, où j'ai passé à ruminer et espérer… Il nous faut vivre, et croire que le meilleur est ailleurs si leur intégrité passe par la non-acceptation de leur maladie et, que leur choix est ailleurs que dans le partage de leur vie avec nous.

Comment attendre raisonnablement, quand seuls les sentiments tiennent lieu de chronomètre pour ce que nous avons à faire ici-bas, et que nous l'espérons pour le meilleur et nettement moins pour le pire, à mesure que nous observons ce qu'il nous reste à y faire...

Nous ne pouvons les accompagner plus qu'ils ne le veulent et, il n'existe pas encore une loi qui nous permette de franchir la non-assistance à personne … qui n'est pas officiellement reconnue psychiquement malade, et la procédure pour faire hospitaliser existe mais est subjective, mais n'est possible que quand il n'y a pas danger immédiat pour elle-même ou son entourage. 

Je suis comme vous, désespéré, et dans l'incompréhension pour ces personnes qui… déraisonnent et qui n'en ont pas l'air assez, qu'on se sente si seuls avec, ou sans eux!

@Pampa1983 bonjour et merci pour ton éclairage. Oui, sûrement il faut passer et tourner la page. Je n'y suis parvenu en 5 mois maintenant. J'espère que vos témoignages, ainsi que les spécialistes qui me suivent en m'aidant comme vous, et me conseillant, me permettront de retourner à la raison. Même si en ce domaine, la raison a ses raisons que la raison ignore.

Je crois que je resterai sur le qui-vive éternellement pour elle. Même si cela dure des années, et même si j'ai repris mon chemin sans elle. Je ne saurai l'ignorer et resterai prêt à l'aider. A quoi bon, vous le dire à vous ? Je suis seul, et sans elle, car elle ne veut entendre, et comme beaucoup d'entre eux, ne voit pas ou rien, et continue son chemin, sans tout ce que nous savons apprécier autrement.

Je vous remercie de votre bienveillance, et vais tâcher de m'y employer.