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Psoriasis : obtenir une peau sans lésion est désormais possible
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rolls72
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rolls72
Dernière activité le 21/11/2024 à 10:42
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@Toupou de rien si cela peux t'aider c'est avec plaisir .j'ai pensé aussi le beurre de karité bio de préférence peut peut etre aussi t' apporter un meilleur confort car très hydratant pour la peau je l'utilise sur mes pieds et c'est beaucoup mieux .Bien sur cela ne guéri pas mais le plus pour mon cas est indéniable.Voilà bon courage.
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rolls72
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Louise
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Louise
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"Laisser le psoriasis altérer la qualité de vie de quelqu'un est incompréhensible de nos jours", déclare la dermatologue Françoise Guiot lors de la Journée mondiale du psoriasis le 29 octobre.
Pour Françoise Guiot, il est essentiel de souligner que les thérapies ont énormément évolué ces dernières années. "Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, une peau sans lésions est désormais possible", martèle-t-elle.
3 à 5% de la population européenne est atteinte de psoriasis. Ce chiffre est en outre probablement sous-évalué, de nombreux patients ayant honte de révéler qu'ils souffrent de cette maladie chronique qui affecte la peau et les organes.
"La peau se renouvelle en trois jours"
"Il y a souvent une prédisposition génétique", explique le docteur Guiot. Des personnes de tout âge peuvent être concernées. "Ce n'est pas contagieux, mais ce n'est pas guérissable non plus. Concrètement, chez les patients atteints, la peau se renouvelle en trois jours au lieu de trois semaines normalement, ce qui fait apparaître des plaques rouges recouvertes de squames blanches", poursuit la dermatologue.
De plus, le psoriasis n'est souvent que "la partie visible de l'iceberg", ajoute-t-elle. Il est souvent associé à d'autres pathologies, à des problèmes métaboliques, cardio-vasculaires, gastriques et à des risques de cancer.
Mais les réponses thérapeutiques ont énormément évolué ces dernières années. "En moyenne, les patients suivent quatre traitements et voient trois médecins différents avant d'obtenir celui qui leur permettra d'obtenir une peau 'blanchie', sans lésion", explique le docteur Guiot. "60% des malades pensent que c'est impossible car ils sont découragés. Je les invite donc à retourner consulter un dermatologue. Le traitement peut rendre la maladie silencieuse, ce qui permet de reprendre une vie normale."
Présidente de l'association GIPSO, Antoinette Roméo est atteinte d'une forme sévère du psoriasis depuis 47 ans. Elle se rappelle des traitements très lourds qu'elle a subi pendant des années et qui, entre-temps, ont beaucoup évolué: "Tous les matins il fallait mettre des crèmes très grasses. Quand j'ai commencé, c'était souvent avec du goudron. Depuis lors, les traitements d'un psorisis léger à sévère ont beaucoup évolué. Des crèmes, des gels se sont améliorés. La personne peut très bien faire son traitement le matin et puis aller travailler."
Toutefois, Antoinette Roméo déplore que si les traitements ont bien évolué, ce n'est pas le cas des mentalités. "On est encore beaucoup discriminés ou stigmatisés lorsqu'on sort encore avec ses plaques", confie-t-elle.
Selon une étude menée récemment, 84% des personnes atteintes disent en effet ainsi avoir été discriminées ou humiliées à leur travail. Deux tiers d'entre elles ont développé des comportements visant à soulager leur calvaire, ce qui peut passer par de la méditation mais aussi par la consommation d'alcool ou de drogue.
"Aller à la piscine, à la plage, ou encore porter des vêtements sombres sont des choses très difficiles voire impossibles pour les malades", souligne le docteur Guiot.
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Trois questions à Roberte Aubert, présidente de France Psoriasis
Pourquoi avoir sélectionné ce thème du "mieux vivre avec" ?
"C'est dans la ligne de ce que France Psoriasis essaie de faire depuis quelques années. Notre réflexion a évolué et l'année dernière, nous sommes passés à l'angle "psoriasis mal connu = psoriasis mal vécu". Car la compréhension de l'entourage, la qualité de la relation à l'autre et en tout cas le regard qu'il nous renvoie conditionnent notre qualité de vie. Notre pathologie est imprévisible avec les poussées, elle est difficile à saisir et les traitements sont variables. Il y a un inconfort psychologique et en face de nous, les gens ont des idées reçues en tête qui nous compliquent la vie. Parmi ces clichés, la première est que c'est contagieux, que c'est dans la tête, que c'est dû au stress…"
Comment le vivent les patients ?
"Mal… C'est une maladie "affichante", qui est souvent impossible à cacher... Le malaise est réel puisque selon une enquête de perception de 2016, plus des trois-quarts des patients éprouvaient de la gêne et près d'un tiers ressentaient de la honte. On aimerait que l'on considère le psoriasis de la même façon que les autres pathologies chroniques, sans rejet, ou même que l'on soit indifférent. Et cela passe par de l'information, car il en manque énormément. Au point que l'Organisation Mondiale de la Santé a rédigé une résolution en 2014 pour spécifier que psoriasis est une maladie chronique, invalidante, non contagieuse, douloureuse, inesthétique."
Quel est le retentissement du psoriasis sur la vie quotidienne ?
"Socialement, il y a des phénomènes de rejet. Chez les ados, celui qui a un psoriasis, c'est celui que l'on n'embrasse pas… C'est d'une cruauté inoubliable. Plus tard, quand quelqu'un refuse de serrer la main, on le vit très mal. Avec en plus une épée de Damoclès puisque le psoriasis peut s'attaquer aux articulations chez 30% des patients. Ce rhumatisme psoriasique est invalidant, avec des douleurs nocturnes et un dérouillage matinal important.
Dans la vie professionnelle, c'est aussi un handicap, qui entraîne par fois des discriminations à l'embauche : on est perçu comme quelqu'un de stressé, risquant de mettre en péril l'équilibre de l'équipe. A cause des symptômes visibles, l'impact est particulier pour les métiers de bouche (hôtellerie, bouchers,…) et ceux de représentation. Nous avons une image très négative… Pourtant les gens qui ont du psoriasis s'investissent plus que les autres dans leur travail ; c'est une sorte de compensation par rapport aux difficultés qu'ils rencontrent.
Dans la vie personnelle, la construction de l'image de soi lorsque l'on est adolescent pose problème ; elle conditionne la vie sentimentale, au niveau de la séduction évidemment puis dans le couple. La vie sexuelle est forcément perturbée. Certaines personnes ne se montrent pas nues en pleine lumière : même quand on sait que l'autre accepte et aime, cela ne suffit pas... Quand le psoriasis apparaît "en cours de couple", soit ça renforce la relation (ils luttent à deux), soit c'est un motif de séparation. On se pose forcément la question de la descendance (du fait du risque de transmission) et cela mène très vite à la culpabilité… "
Source : France Info et RTBF