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Les malades atteints de psoriasis souffrent de lésions cutanées qui peuvent être présentes à divers endroits du corps : genoux, coudes, visage, bras… Des plaques rouges sont disséminées sur la peau. A cela s’ajoute des croûtes blanches, qui sont l’accumulation de peaux mortes que l’on appelle squames.
Selon la localisation du psoriasis sur le corps, celui-ci peut être très embarrassant. Les malades ont souvent le sentiment que leur psoriasis affecte leurs relations sociales. Ils se sentent, littéralement, mal dans leur « peau » du fait de la visibilité du psoriasis.
Certaines personnes, vont alors se replier sur elles même par honte ou peur du regard des autres. Un sentiment de culpabilité peut aussi peser sur le malade. Comme le stress peut favoriser les poussées de psoriasis, le malade pense parfois qu’il est responsable du déclenchement de sa maladie. Cette culpabilité, erronée, est souvent très mal vécue par le malade qui se replie sur lui-même. Il s’ensuit alors une véritable exclusion sociale.
La grande difficulté dans la maladie du psoriasis est souvent l’ignorance des personnes qui ne sont pas affectées par cette maladie. Les individus pensent souvent à tort que celui-ci est contagieux et auront tendance à rejeter les malades par méfiance et peur.
Le comportement des autres se modifie à l’égard des malades atteints de psoriasis. Ceux-ci vont alors se sentir exclus. Aller à la plage, à la piscine, où il faut montrer certaines parties de sa peau devient donc un vrai calvaire pour les malades. L’accès à certains endroits est même parfois interdit aux malades atteints de psoriasis, par ignorance de la maladie.
Face au psoriasis, les malades peuvent se sentir isolés et exclus, ce qui entraine parfois des problèmes psychologiques. Associés aux désagréments chroniques que le psoriasis provoque (démangeaisons, irritation de la peau, sécheresse cutanée), les sentiments négatifs ressentis par le malade sont alors exacerbés. Le risque de déprime et de repli sur soi est ainsi accru pour certains malades.
De plus, toutes ces difficultés liées à la maladie sont génératrices de stress. Or le stress favorise les poussées psoriasiques, qui font repartir la maladie de nouveau. C’est alors un véritable cercle vicieux qui se crée.
Les impacts du psoriasis sur la qualité de vie du malade sont alors très importants. Si le psoriasis devient trop difficile à vivre, et que l’on se sent déprimés à cause de lui, aller consulter un psychologue peut aider dans certains cas.
Parler du psoriasis autour de soi est important
Que faire face au regard des autres sur son psoriasis ? L’ignorer semble une réponse évidente, mais ce n’est pas quelque chose de facile à appliquer. Chaque individu réagit différemment face à cette difficulté. Avoir des relations sociales épanouies est un gage de bonne santé, et une maladie de peau ne devrait pas compromettre cela. Informer les gens sur le fait que le psoriasis n’est pas une maladie contagieuse et qu’elle n’est pas non plus provoquée par un manque d’hygiène peut aider à faire bouger les mentalités. En effet, l’éducation thérapeutique est efficace. Mais, ce n’est pas le rôle du malade de devoir expliquer à toute personne qu’il croise, sa condition. C’est à chacun de juger dans quelle mesure il souhaite prévenir les autres et leur faire comprendre sa maladie.
Le plus important est d’expliquer à son entourage proche que l’on souffre d’une maladie chronique incurable pour laquelle on suit un traitement. Les proches (famille, conjoint et amis) sont souvent un soutien solide dans cette maladie.
Dernière mise à jour : 02/01/2019
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