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Polyarthrite rhumatoïde : "plutôt que de survivre, j'ai choisir de vivre"

Publié le 26 déc. 2016 • Par Léa Blaszczynski

Découvrez le témoignage d'Eric, 51 ans, atteint d'une polyarthrite rhumatoïde depuis l'âge de 47 ans. De nature positive, il a décidé de changer de vie après ce diagnostic.

Polyarthrite rhumatoïde :

1 - Bonjour Eric, pourriez-vous vous présenter ?
Bonjour, je suis un ex-sportif (dont 2 ans en tant que professionnel), cadre commercial et divorcé. J'ai été touché par une polyarthrite rhumatoïde foudroyante, associée à du psoriasis post Polyarthrite rhumatoïde sur les jambes, surtout les mollets et le cuir chevelu.

polyarthrite

Après 3 ans de galère et de souffrance (3 mois de chimiothérapie, 2 ans de corticoïdes, 2 ans d'Arava) et après une saturation médicamenteuse et de nombreux effets secondaires, j'ai décidé d'abandonner tout traitement et protocole médical. Je mange sain voir bio depuis 25 ans, j’ai arrêté complètement le gluten et la caséine depuis ma PR (80% de la composition de lait de vache) et j’ai lu beaucoup sur le sujet et surtout sur les maladies auto-immunes, notamment sur Internet.

Je surveille beaucoup mon hygiène de vie : yoga, méditation, spiritualité… Et je vais attaquer un jeûne d’une semaine pour régénérer mes cellules souches, mais je ne suis pas en surpoids (1,81 pour 74kg). Je vis avec des douleurs certes, des coups de fatigue, mais je gère tant bien que mal mon quotidien. Des petites boules en forme de cœur sont apparues sur mes mains (le cœur sur la main) cool non ? 

J’ai beaucoup de paraplégie dans les mains, plus dans les pieds. Je suis en phase de guérison complète en évitant le stress et les conflits et en veillant à une bonne alimentation. Tu es ce que tu manges. 

J’ai dépassé le stade de l’argent pour l’argent, la consommation et tout ce qui va avec. Belle voiture, belle maison… Les pressions et le stress sont du passé.

J’ai travaillé le lâcher prise, l’estime de soi, la compassion et la gratitude.

J’ai tout quitté, changé de vie, de pays, de métier. Je vis maintenant de l'autre côté du globe, dans le Pacifique, tant bien que mal au soleil au bord d’un magnifique Lagon…

Plutôt que de survivre, j'ai choisi de vivre en me rapprochant de la nature et de ses bienfaits.

2 - Comment avez-vous découvert que vous étiez atteint d'une polyarthrite rhumatoïde, associée à du psoriasis ?
J’ai subitement eu un gros coup de fatigue et des articulations douloureuses puis des épanchements synoviaux. Après ponction du liquide, le diagnostic est tombé. Le psoriasis est apparu après l'arrêt de tout traitement. Il a complètement disparu au bout de 6 mois.

3 - Quelle fut votre réaction lors du diagnostic ? Vous attendiez-vous à ce diagnostic ?
J'ai sauté de joie. Plus sérieusement, vous passez par tous les stades : pourquoi moi, pourquoi maintenant, alors que vous avez une bonne hygiène de vie et que vous mangez sainement ? La colère aussi, la peur, l'ignorance de la maladie. On vous annonce cela de but en blanc. Personne ne s'attend à cela sans préparation. Mon 1er rhumatologue était scotché à son protocole sans aucune écoute du patient. J'ai tout de suite changer de crèmerie... 3 au total, pour finir devant la feuille de décharge pour une BI Thérapie que je n'ai jamais fait et tant mieux... Je suis parti juste après, six mois à Val Thorens en station à 3 000 mètres. J'ai arrêté tout traitement, effacé le disque dur pour me reconstruire, et 5 ans après je me suis consolidé.

4 - Quelles ont été les différentes étapes pour traiter la maladie ?
J’ai pris des corticoïdes pendant 1 an et 2 mois d'injection 1 fois par semaine. Arava 20 mg 2 ans je pense. J’avais les boyaux et le foie en vrac, des maux de tête et des douleurs aussi, mais supportables. Le réveil est un cauchemar pendant 20 minutes minimum...

5 - Aujourd'hui, vous avez décidé d'arrêter les traitements. Pourquoi un tel choix ?
Je ressentais trop d’effets secondaires à mon goût et c’est contre ma philosophie de vie et ma vision de la médecine. La preuve, je vis bien sans...

6 - Avez-vous des projets ? 
Trouver l'amour ici en Nouvelle Calédonie, je vis à Nouméa, je lance une bouteille à la mer, si il y a une candidate à la guérison et l'amour... c'est ici ;)

Je gagne correctement ma vie et je profite de chaque instant. Ici dans le Pacifique, il fait bon vivre.

7 - Auriez-vous un message à transmettre aux lecteurs ?
Ecoutez votre instinct, respirez et changez ce qu'il faut pour guérir. Pratiquez des ateliers corporels tels que le Yoga, Tai chi ou qi qong. Méditez et mangez sainement... Aimez-vous davantage pour mieux aimer les autres. La solution est en vous, trouvez votre voix, soyez heureux et en bonne santé. Je vous souhaite à tous beaucoup de courage ! 

Eric

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avatar Léa Blaszczynski

Auteur : Léa Blaszczynski, Rédactrice santé, experte en communication

Chez Carenity depuis 2013, la rédaction d’articles santé n’a plus de secrets pour Léa. Elle a une appétence particulière pour les domaines de la psychologie, de la nutrition et de l’activité physique.

Léa est... >> En savoir plus

33 commentaires


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Utilisateur désinscrit
le 24/07/2016

Suite a l'opération de la prostate il y a quelques années, le PSA est toujours négatif, par contre je suis resté incontinent, pour y remédier on parle d'opération par bandelettes sous urétrale, est ce bien exact. Merci de me renseigner.


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Utilisateur désinscrit
le 25/07/2016

@Léa.Blas Merci pour ce témoignage qui me réconforte car c'est exactement ce que j'ai vécu à mon niveau (médicaments à outrance, effets secondaires) et j'ai tout arrêté (certains produits sans pb, d'autres en les diminuant progressivement). Je cherche moi aussi à me reconstruire sur de nouveaux principes : m'aimer (grande nouveauté !), voir les choses plus simplement, méditer, ralentir, profiter de la vie... tout cela pour moins souffrir.

Amitiés


bicento
le 25/07/2016

Bonjour Eliane88 tu veux arrêter tout est médicament mais tu as quoi?tu prenais quoi?t'est effet secondaire tu avais quoi?moi je vois la même chose que toi mais avec les médicaments car sans médicaments je suis parterre,je fais la serpillère.Bicento


joedav
le 25/07/2016

Lea Blas...je pense que le témoignage d Eric peut être dangereux pour certaines personnes qui sont en quasi rémission...et puis tout le monde ne peut pas se permettre de tout plaquer et d'aller vivre ailleurs. 

Depuis que je fréquente ce site,je vois beaucoup de personnes en pleine galère pour pouvoir se soigner....ce témoignage est d'après moi une insulte pour les gens qui se débattent pour obtenir un traitement. Si tout va bien pour lui, tant mieux ! C'est bien !


segor53
le 26/07/2016

Moi, j'ai un traitement lourd et suis en ce moment dans une période d'insomnies.............Hospitalisation pour changer le traitement???

Ou plutot un somnifere pour dormir plus car levé à 02h30 du mat malgré loxapac en gouttes...............G A L E R E !!!!

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