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Dépression : les moyens de s'en sortir
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Bonjour erwannono,
Je te remercie de ton message. C'est peu courant d'avoir un retour, mais c'est chaleureux. Concernant les équinoxes, c'est un Psy qui me l'avais annoncé quand j'ai fais ma première dépression. C'était en 1975. J'ignorais que je commençais une vie spéciale pour moi. En 1971, j'ai fait ma première crise d'épilepsie. J'ai eu trois malaises le même jour. Par la suite, quand j'ai repris mon travail, un collègue mal intentionné me disait que çà venait de la tête et que j'étais fou. Ce que je ne pouvais savoir, j'avais une femme qui, venant d'une famille nombreuse et où la maladie chez ces gens-là était synonyme de fainéantise, ne pouvait comprendre ce qu'il me manquait: La chaleur humaine. J'ai fait dépression sur dépression jusqu'au jour où... Je vous ai conté la suite.
Après mon divorce, je me suis débarrassé de mes anciens souvenirs en écrivant mon livre personnel. J'ai retracé ma vie et c'est ainsi que j'ai compris certaines choses. Mon ex-femme venant d'une famille de huit enfants n'avait jamais connu l'amour familial. De plus son père, qui m'avait traité de fainéant un jour de conversation bénigne, était un homme qui ne voulait jamais avoir tort. Sa fille avait presque déteint dessus. Elle voulait toujours avoir le dernier mot. Cet incident s'est déroulé à 400 km de mon domicile. en 1971 j'avais interdiction de conduire suite à mon handicap. Comme nous étions invités à passer quelques jours chez mes, en temps-là, beaux parents. Nous étions allés par le train en changeant trois fois plus les attentes. Nous sommes restés deux jours. Son père nous a dit de partir après ce que je vous ai décrit plus haut. Ce qui nous a ramené, ce sont les examens médicaux que j'ai subit. Il s'est aperçu que ce que j'avais était sérieux. En 1997 suite à un IRM, J'ai appris que j'étais épileptique de naissance. Comme dans le temps on cachait tout, cette année-là, j'en ai parlé à mon frère aîné qui a treize ans de plus que moi. Je serai né avec le côté facial gauche mal formé. Cela correspondrait à mon handicap côté opposé.
En ce qui concerne Noël, je suis seul. Parmi mes quatre enfants: Mon fils est à Paris, ma fille habite à 40km de chez moi. Ils travaillent toux les deux. Etant mariés également, j'ai six petits enfants, ils ont peu de temps libre. J'habite au centre de la France.Il est difficile de satisfaire tout le monde. Les parents de mon gendre habitent la Bretagne. Dernièrement, pour le réveillon, j'allais à un repas pour 3è âge. Malheureusement, la personne qui avait mis au point cette distraction, est décédée et n'a pas de successeur.
erwannono
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erwannono
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merci pour ta gentille réponse @gerom45 je comprends que tu as vécu des jours très douloureux, mais maintenant tu as la paix donc tu es beaucoup mieux je pense. Pour le repas Noël, et si tu demandes à l'assistante sociale de la Mairie, il y aurait peut être une possibilité, la Mairie de notre commune l'organise. Bonne soirée GEROM et cultive ton bon courage, bises amicales
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erwannono
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Bonjour erwannono,
Concernant un repas de Noël, la commune en avait organisé fut un temps au foyer 3è âge. Malheureusement j'ignore ce qu'il s'est passé parmi les comédiens, mais il y a quatre ans, la salle qui leur été réservée était dans un piteux état. La mairie a décidé d'annuler cette festivité. C'est pourquoi, suite à une annonce, j'allais à celui que j'ai nommé. La suite a voulu que...
J'ignore si je suis sous une mauvaise étoile, mais hier j'ai eu un déboire. Parmi mes enfants, suite à ma séparation familiale, je n'en ai plus que deux sur quatre qui, si on peux dire me parlent. Mon fils a deux filles (14 et 12 ans). Ne s'entendant plus non plus avec sa moitié, il avait divorcé il y a environ six ans. Il S'est remarié il y a deux ans. Ayant deux garçons supplémentaires (12 et 8 ans) je les considère comme mes petits enfants. Je les vois en courant d'air deux fois dans l'année. Son travail(garde républicain cheval et musique) ne lui permet de venir comme il voudrait. En fin d'année, il s'arrange pour les fêtes de Noël. Me spécifiant par téléphone ma liberté d'acheter des livres pour mes petits enfants, j'ai suivi sa consigne. J'ai réussi à le contacter de nouveau pour lui annoncer mon achat. Cela ne lui convenait pas parce qu'il les possédait. Qu'auriez-vous fait à ma place?
Ma fille qui me parle a deux enfants, un garçon 12 ans et une fille 8 ans. Elle est professeur d'école à 40 km de mon domicile. Ce n'est pas pour çà que je la vois plus que son frère. Ayant garder le caractère de sa mère, je ne m'occupe pas des cadeaux pour mes petits enfants. Elle se débrouille. J'ignore si les contacts ont normaux, mais je peux dire que dans l'année, ce n'est pas le téléphone qui me casse les oreilles. Par contre, depuis deux ans, elle essaie de venir avec les enfants des deux filles qui ne me parlent plus. L'une a une fille(13 ans) et l'autre un garçon (12 ans) et une fille (8 ans). Je ne te représente pas l'après midi que je vais passer s'ils viennent tous ensemble. Ce qui me console, quand je parle d'aventure de ce genre à des amis du foyer, ils me racontent à peu près les mêmes aléas.
Je tiens le choc en me chassant ces déboires et en m'occupant le plus possible. J'habite dans une sous préfecture où la conciliation a toujours été difficile. malgré que le monde bouge, il n'y a pas 100% de résidents de la région. Les contacts sont difficiles. Je le remarque dans mes différentes occupations. Je vais déjeuner dans un foyer 3è âge, trois fois par semaines avec occupations l'après midi. Je chante dans une chorale et je suis membre d'une association de quartiers. Parmi tout le monde que je côtoie, je n'ai que cinq vrais amis sur lesquels je peux compter. Seulement ils ont presque et même plus que mon âge. Etant donné mes problèmes de santé, je suis abonné à Téléassistance. Je me sens plus tranquille, surtout qu'en fin 2013, j'ai eu deux malaises en l'espace de deux mois. Je m'étais ouvert, les deux fois, le cuir chevelu. J'étais allé chez la Neurologue qui m'avait prescrit un médicament supplémentaire. En mars 2014, un matin à trois heures du matin, j'étais pour me lever. Mes jambes ne répondaient plus. J'étais à genoux sur mon bord de lit. Pendant deux jours, à l'hôpital, j'ai réappris à marcher. C'est pour dire que Téléassistance est pratique. Comme je dis toujours, il y pire que moi. Ce qui me sauve, je vais toujours vers l'avant. J'ai un caractère ouvert.
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@erwannono La recherche en psychologie et psychiatrie a fait de formidables progrés et apporté d'immenses espoirs mais ils ne descendent que rarement et difficilement jusqu'aux malades parceque les psychiatres et HP préfèrent les médicaments (par paresse ou payés par BigPharma).
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Bonsoir @chrissevemele 😍 je suis d'accord avec vous Christine, je n'ai connu pour ma part que deux psychiatres, mais qui ne me parlaient pas, donc je n'ai été soignée que par neuroleptiques. J'ai longtemps été très mal, et c'est grâce à la compassion d'une voisine qui m'a fait connaitre l'Evangile, la bonne nouvelle du salut par JESUS CHRIST, que j'ai retrouvé le goût de vivre. Je partage celà avec vous puisque je lis votre amour pour votre amie 💗
bien à vous 😍
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@erwannono Merci de ton partage. Tant mieux si tu as trouvé ta solution. monique avait la foi, elle et de nombreux amis ont prié pour son rétablissement sans succès. Alors elle a pensé que Dieu l'abandonnait et a fait une TS.
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C'est vrai @chrissevemele 🤩 qu'il nous semble que DIEU nous abandonne lorsqu'on a pas la réponse à nos prières. Mais il faut persévérer car JÉSUS a dit QU'IL était avec nous tous les jours 💟
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Pour moi çà n'a pas d'importance mais pour Monique au bout de 30 ans de grandes souffrances elle a perdu la foi elle a renoncé à persévérer.
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@chrissevemele 🌺 tu dis de grandes souffrances pendant 30 ans. Quels genres de souffrances, manque de sommeil, pensées délirantes, manque d'affection ? Il n'y a eu aucune amélioration pendant toutes ces années ? Tu n'es pas obligée de me répondre bien sûr, car je ne suis pas médecin.
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@erwannono Monique souffre de dépression résistante depuis 30 ans les psy n'ont su que lui donner des médocs qui ne servent à rien pour cette maladie. J'ai trouvé d'autres solutions sur internet que je compte bien lui offrir si nous arrivons à la faire sortir de l'HP Merci de t'intéresser à nous.
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Christine Convert
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Les traitements seront de plus en plus personnalisés, grâce à la découverte de biomarqueurs, aux apports de l'informatique et aux objets connectés
À la différence des coups de déprime passagers, des "états d'âme" plus ou moins fluctuants, la dépression est une véritable maladie qui touche plusieurs millions de personnes en France. Revêtant différentes formes selon les individus, cette affection suscite toujours bien des interrogations auxquelles répond Antoine Pelissolo - chef du service de psychiatrie au CHU Henri-Mondor à Créteil, chercheur et président de l'association française des troubles anxieux et de la dépression - dans un livre intitulé Dépression : s'enfermer ou s'en sortir ?*
La dépression est environ deux fois plus élevée chez la femme que chez l'homme, rappelle le médecin. Et même si tout le monde peut être concerné, certaines catégories sociodémographiques semblent particulièrement exposées : les personnes vivant seules, divorcées ou célibataires, celles au chômage ou en situation de précarité, ainsi que celles ayant un faible niveau d'étude. Par ailleurs, le fait de souffrir d'une maladie chronique augmente le risque. Et les conséquences sont importantes puisque la dépression dégrade la capacité à agir, dans la vie personnelle comme professionnelle.
Mais attention, tous les spécialistes insistent bien sur la différence entre une dépression dite "réactionnelle", consécutive à un "coup dur", comme la perte d'un proche et la "vraie", qui se prolonge dans le temps et s'accompagne de perte du moral, de l'énergie, du plaisir, du sommeil, de l'appétit ... En revanche, "personne ne peut aujourd'hui prétendre connaître LA cause de la dépression", écrit l'auteur. Bien que de nombreuses recherches aient été engagées dans le monde depuis 30 ans, aucune explication satisfaisante n'a encore été donnée.
À la recherche des biomarqueurs
Malgré cela, le psychiatre s'attend à des "développements spectaculaires" au cours des prochaines années. "Les mécanismes biologiques et psychologiques de la dépression étant multiples et variables d'une personne à l'autre, l'un des principaux espoirs est de pouvoir un jour sonder la maladie de chaque patient afin d'en connaître les caractéristiques, l'évolution prévisible et surtout le traitement le plus adapté." Car la recherche de biomarqueurs bat son plein. Il s'agit de "signatures" propres à chaque malade : paramètres génétiques, dosages sanguins, examens d'imagerie cérébrale... L'objectif des psychiatres est de se rapprocher de la médecine personnalisée déjà opérationnelle en cancérologie.
"Mais la recherche sur la dépression ne porte pas uniquement sur les aspects biologiques et psychiques, car la dimension psychologique et sociale est également fondamentale", admet le Pr Pelissolo en fin d'ouvrage. "Les psychothérapies continuent à être améliorées, du fait d'une connaissance plus fine des failles psychologiques menant à la dépression." Il envisage avec sérénité l'arrivée des entretiens à distance, de la thérapie assistée par Internet et des objets connectés. Et il plaide pour l'intégration des principes de la psychologie positive à l'éducation. On le voit, il est prêt à faire feu de tout bois pour aider les dépressifs à s'en sortir.
* INSERM en partenariat avec les éditions du Muscadier, 128 pages, 9,90 euros. Le deuxième ouvrage de cette nouvelle collection a pour titre Alzheimer : fatalité ou espoir ?
Source : Le Point