Le temps de guérison

Et j'aimerai aussi savoir : De quel type de spécialistes parlez-vous Julien ?

Je ne suis pas certaine qu'une personne qui n'y soit pas passée puisse s'auto-proclamer "spécialiste de la dépression". Et puis il y a tellement de facteurs différents pour plonger dans de réelles dépressions que c'est tout de même difficile de sortir des chiffres ou des théories universelles. C'est un phénomène bien trop complexe et surtout très individualiste pour pouvoir faire des généralités.

Il y a tellement de types de dépression ! Certaines légères peuvent être guéries, d'autres j'en doute !

Il faut être pris en charge rapidement, et accepter que l'on a cette maladie !

La guérison est difficile. On se confronte tout les jours aux aléas de la vie. Et même si l'on peut avoir régler beaucoup de choses, je pense qu'un petit évènement imprévu peut nous faire rechuter. 

Bonjour,

                Une personne dépressive est, en majorité, une personne sensible et influençable. Je ne dis pas être dur comme une pierre, mais surtout ne pas se laisser submerger pas des soucis personnels et encore moins pas ceux des autres. Chacun a les siens à résoudre. Par contre si cette personne n'a pas un entourage composé de véritables amis, celle-ci peinera plus que d'autres. Avec un bon traitement et des bonnes relations qui remonte le moral, car c'est le moral qui est atteint, on s'en ressort.

                Si je raconte cette histoire, c'est parce que j'y suis passé. Au début, je me renfermais de plus en plus, prenanrt cette maladie qui était tabou. J'ai commencé en 1975. J'ai été dans trois hôpitaux spychiatriques. A chaque fois, je revenais dans le milieu qui m'étais néfaste. Dans le temps, les gens nous prenaient pour des fous. En 1996, un spécialiste m'a, si je peux dire, réveillé en trouvant la raison réelle de mon mal. Avec un traitement, j'ai repris de l'hardiesse. Quand je ressens quelques brins de fatigue, je retourne voir un homéopathe pendant une des périodes propices, et tout repart correctement. Ces périodes sont les équinoxes. Je n'invente rien, parce que c'est inscrit sur des magazines médicaux. Mon tempérament fait que je vais vers le public, c'est pourquoi j'ai fais du bénévolat, et j'ai de la chance d'avoir de vrais amis, cela compte beaucoup.  

Bonjour

Je ne suis pas d'accord avec toi Gerom45. On peut être une personne censée, sachant mettre de la distance émotionnelle avec les autres et très attentifs à ses propres soucis et faire une dépression quand même car dans la dépression il y a un élément que tu oublies, qui est d'ordre biologique et quand il y a un dysfonctionnement neurobiologique et que les échanges au niveau de tes neurones responsables des émotions sont en désordre, tu ne peux pas contrôler, cela échappe à ta volonté. C'est d'ailleurs cet aspect qui différencie en partie la déprime importante et la dépression.

Après, pour le reste, effectivement il faut pouvoir et savoir s'entourer des bonnes personnes, d'un bon entourage, de bons médecins. Si tu as repris le dessus c'est super pour toi, mais ton regard sur la dépression en général, par laquelle pourtant tu es passé, me semble manquer un tout petit peu d'humilité et s'il te plait ne le prend pas pour un jugement, c'est une impression et ce n'est que la mienne, je suis ravie pour toi mais je le répète, la dépression en tant que pathologie n'a absolument rien à voir avec la sensibilité et l'influence.

Bon dimanche !

Naty

          Bonjour,

                Je ne dis pas que la personne est insensée. Je parle suivant ce que j'ai ressenti, et que je ressens actuellement. J'ai toujours été influençable pour une raison qu'il met difficile de voir le mal. Depuis que je suis divorcé, j'arrive mieux à me forger, comme on dit. Sans être égoïste, je m'occupe plus de moi, alors que dans les années passées, c'était l'inverse. Est ce que mon problème d'épilepsie joue un rôle? Mystère!

                L'épilepsie est différente pour tout le monde. Depuis 2013, grâce à l'IRM, je connais presque entièrement la raison de ce qui me l'a provoqué. Ce serait de naissance. J'ai une malformation cérébrale côté droit. Le spécialiste m'a dit que je suis né enfant non désiré. Je ne cherche nullement à être ridiculisé, mais je suis né suite à un retour de guerre. J'ai deux frères, de plus de 8 et 13 ans d'écart. Mes parents avaient la quarantaine quand je suis né. En pense ce qui voudra, mais ces suppositions laissent à réfléchir. De plus, ma mère voulait une fille. Or je suis arrivé. Je conte ce résumé sans vouloir me couvrir de ridicule, mais il arrive parfois qu'un enfant naisse non désiré. Peut être que mon arrivé sur terre joue sur mon dysfonctionnement caractériel. En pense qui voudra.

Tu ne te couvres pas de ridicule @gerom45 bien au contraire tu es courageux de nous raconter ta souffrance, et je pense que tu fais de grands progrès en prenant bien soin de toi, courage et belle journée au frais si possible, amicalement à toi, à toutes et tous