CANCER DU REIN : Définition, symptômes, traitements
Qu’est-ce que le cancer du rein ?
Définition
Les reins sont les organes du corps humain permettant la filtration du sang et la production de l’urine. Ils éliminent les déchets et maintiennent l’équilibre en eau et en minéraux nécessaires à l’organisme.
Le cancer du rein correspond au développement d’une tumeur maligne au niveau du rein.
Une tumeur provient de la transformation d’une cellule initialement normale qui va se multiplier de façon anarchique pour former un amas cellulaire appelé tumeur cancéreuse.
On distingue deux principaux types de cancers rénaux, ceux provenant des cellules du tissu rénal : les carcinomes à cellules rénales, représentant 90% des cancers rénaux et touchant majoritairement un seul rein, et les autres cancers rénaux (tumeurs néphroblastiques, métanéphriques…) qui touchent dans 40% des cas les deux reins et nécessitent des traitements spécifiques.
Le cancer du rein est-il fréquent ?
Le cancer du rein représente environ 3% de l’ensemble des cancers.
En 2018 en France, le nombre de nouveaux cas de cancer du rein était estimé à 15 300, avec 67% d’hommes. Il touche en effet deux fois plus les hommes que les femmes et est le plus souvent diagnostiqué vers 65 ans.
Ce nombre de nouveaux cas est en légère hausse depuis quelques années, certainement dû au vieillissement de la population et aux diagnostics plus précoces effectués grâce aux techniques d’imageries médicales permettant de dépister des cancers qui n’étaient pas détectables à ce stade auparavant.
Les taux de mortalité sont eux en baisse, notamment par le fait que le traitement a significativement évolué ces dernières années. En 2017, 5 600 décès par cancer du rein ont été recensés en France dont 3 800 hommes et 1 800 femmes.
Le pronostic de ce cancer est en général bon avec un taux de guérison relativement élevé. Actuellement, le taux de survie à 5 ans (nombre de personnes en vie 5 ans après le diagnostic) est de plus de 70%.
Cependant, le pronostic est différent en fonction du grade et du stade de la maladie au moment du diagnostic. Un cancer diagnostiqué suffisamment tôt (à un stade localisé) aura un meilleur pronostic qu’un cancer diagnostiqué à un stade plus avancé.
Dans plus de la moitié des cas, le cancer du rein est diagnostiqué à un stade localisé, associé à un bon pronostic.
Symptômes et complications du cancer du rein
Comme pour la plupart des cancers, les premières années le cancer du rein est asymptomatique. Les symptômes apparaissent en général lorsque le cancer est à un stade avancé.
Les symptômes pouvant être observés dans le cancer du rein sont :
- Présence de sang dans les urines (hématurie). Lorsque ce symptôme est présent, on observe des urines rouges, contenant du sang et ce durant la totalité de la miction et de manière récidivante ;
- Des douleurs lombaires, en particulier au niveau du flanc avec présence éventuelle d’une masse palpable ;
- Des symptômes généraux et non spécifiques tels qu’une altération de l’état de santé général se manifestant par une fatigue générale (asthénie), une fièvre inexpliquée et/ou un amaigrissement ;
- Un gonflement des jambes et une phlébite peuvent également être observés, ainsi que l’augmentation du volume d’une veine des testicules chez les hommes âgés ;
- D’autres symptômes peuvent être observés et provoqués par la présence de métastases. Une toux et un essoufflement sont souvent observés lors de la présence de métastases au niveau des poumons, endroit le plus fréquemment observé lors de la présence de métastases du cancer du rein. Cependant les métastases peuvent également être localisées au niveau des os, du foie ou du cerveau par exemple.
C’est un cancer d’évolution lente, cependant il a tendance à migrer rapidement dans le reste du corps, responsable de métastases observées dans 20% des cancers du rein au moment du diagnostic.
Causes et facteurs de risque du cancer du rein
Les principaux facteurs de risque du cancer du rein sont :
- L’insuffisance rénale chronique, principal facteur de risque multipliant par 7 le risque de développer un cancer du rein. Un important suivi sera effectué chez ces patients ainsi que chez les patients ayant subi une transplantation rénale pour surveiller l’apparition d’un éventuel cancer du rein ;
- Le tabagisme : la consommation de tabac augmente de manière significative le risque de développer un cancer du rein. Cependant, ce risque serait réduit de 25% à 30% chez les personnes ayant arrêté de fumer depuis 10 à 15 ans environ par rapport aux fumeurs ;
- Le surpoids et l’obésité, en effet, de récentes études ont montré que plus l’IMC est important, plus le risque de développer un cancer du rein est élevé, sachant qu’une augmentation de l’IMC de 5kg/m² augmenterait de 24 à 34% le risque de développer un cancer du rein ;
- Un traitement par dialyse mis en place depuis plus de 3 ans qui va favoriser l’apparition de kystes rénaux, augmentant de 30 fois le risque de développer un cancer du rein par rapport à la population générale.
Plus rarement, une prédisposition génétique peut être la cause du cancer du rein. Il s’agit dans ce cas là d'une forme héréditaire ou familiale. Ces formes représentent 1 à 4% des cancers du rein avec un âge d’apparition plus précoce que pour les formes non héréditaires. Dans le cas d’un cancer du rein survenu dans votre famille, il est essentiel d’effectuer un suivi régulier, le risque d’apparition de ce cancer étant multiplié par deux lors de l’apparition de ce cancer chez un membre de votre famille au premier degré.
D’autres facteurs de risque sont suspectés, tels que l’hypertension artérielle non contrôlée par un traitement ainsi que l’exposition répétée au cadmium ou à l’amiante.
Diagnostic du cancer du rein
Dans la majorité des cas, le cancer du rein est découvert de manière fortuite lors d’une échographie ou d’un scanner abdominal réalisé pour une autre raison. Cependant, des examens complémentaires sont nécessaires pour écarter d’autres formes de tumeurs, notamment des tumeurs bénignes du rein.
Pour établir le diagnostic, un examen clinique sera effectué ainsi qu’un scanner de l’abdomen, examen de référence pour poser le diagnostic et évaluer l’étendue de la tumeur.
L’étude microscopique de la tumeur sera ensuite effectuée après le retrait de celle-ci par chirurgie pour confirmer le diagnostic.
Ces examens permettront de déterminer la nature de la tumeur, le stade (étendue) et le grade (capacité d’évolution) du cancer.
Pour déterminer le stade d’évolution du cancer, une classification est couramment utilisée : la classification “TNM”. Celle-ci prend en compte la taille de la tumeur (T), la présence ou non de cellules cancéreuses dans les ganglions lymphatiques (N) et la présence ou l’absence de métastases (M).
Classification TNM du cancer du rein
T (Tumeur) :
- Tx : La tumeur primitive ne peut être évaluée
- T0 : Pas de tumeur primitive
- T1 : Tumeur limitée au rein et < 7cm avec :
- T1a < 4 cm
- T1b > 4 et < 7 cm
- T2 : Tumeur limitée au rein et > 7cm
- T3 :
- T3a envahissement de la graisse périrénale et/ou de la surrénale
- T3b envahissement de la veine rénale et/ou de la veine cave sous-diaphragmatique
- T3c envahissement de la veine cave sus-diaphragmatique
- T4 : franchissement du fascia de Gerota
N (Envahissement des ganglions régionaux) :
- Nx : Les adénopathies ne peuvent être évaluées
- N0 : Pas de métastase ganglionnaire
- N1 : Métastase au niveau d’un ganglion unique
- N2 : Métastases au niveau de plusieurs ganglions
M (Métastases à distance) :
- Mx : Les métastases à distance ne peuvent être évaluées
- M0 : Pas de métastase
- M1 : Métastases à distance
En fonction de cette classification TNM, le stade de la tumeur sera déterminé :
- Stade I : T1N0M0 (T1a/T1b)
- Stade II : T2N0M0
- Stade III : T3N0M0 (T3a/T3b/T3c) ou T1/T2N1M0
- Stade IV : T4N0M0 ou toutT/N1-N2/M0 ou toutT/toutN/M1
Les traitements du cancer du rein
Comme pour tout cancer, le traitement est établi pour chaque patient en fonction de ses particularités (nature de la tumeur, stade de la maladie, âge du patient…).
Le choix du traitement sera effectué lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) regroupant différents spécialistes qui déterminent le traitement le plus adéquat. Des critères tels que l’état général du patient (capable ou non de supporter la chirurgie par exemple), le type de cancer (localisé ou métastatique) ainsi que le risque de progression de la tumeur pourront être pris en compte pour déterminer le mode de traitement.
La chirurgie :
Lorsque le cancer est localisé ou localement avancé, le traitement consiste en le retrait de la tumeur par chirurgie.
Deux types de chirurgies peuvent être effectuées : la néphrectomie (ablation du rein) partielle et la néphrectomie totale.
La néphrectomie partielle est de nos jours la technique de référence. Elle permet de ne retirer que la tumeur et de conserver le reste du rein. Cette technique est privilégiée lorsque cela est possible pour permettre au patient de préserver sa fonction rénale. Elle est également nécessaire lorsque les deux reins sont atteints ou dans le cas d’un patient n’ayant qu’un seul rein.
Cette chirurgie dure en moyenne 2 à 5 heures et est réalisée sous anesthésie générale.
La néphrectomie totale, c'est-à-dire l’ablation complète du rein est effectuée lorsque l’ablation partielle n’est pas réalisable ou dans le cas de cancers du rein plus évolués. La néphrectomie totale est qualifiée d’élargie lorsque le rein ainsi que les tissus graisseux environnants sont retirés.
Les traitements ablatifs :
Dans le cas d’une contre-indication à la chirurgie ou d’une tumeur de petite taille présente chez des patients âgés ou présentant des comorbidités, d’autres traitements dits ablatifs peuvent être utilisés tels que des traitements par radiofréquence (destruction de la tumeur par le chaud) ou par cryothérapie/cryoablation (destruction de la tumeur par le froid).
La radiofréquence consiste en l’introduction (à travers la peau) d’une sonde dans la tumeur. Cette technique va permettre la mort cellulaire par coagulation de la tumeur.
La cryothérapie diffère par l’introduction par ponction d’aiguilles sous contrôle scanner. Avec cette méthode utilisant le froid, la mort cellulaire sera obtenue par congélation.
Les traitements médicamenteux :
Pour les cancers métastatiques, le traitement reposera principalement sur des traitements médicamenteux (immunothérapies ou thérapies ciblées) associés ou non à de la chirurgie.
L’immunothérapie
L’immunothérapie est une approche thérapeutique permettant de stimuler le système immunitaire du patient pour que celui-ci lutte contre sa maladie et dans le cas du cancer qu’il détruise la tumeur.
Cette stratégie thérapeutique ne cible donc pas directement la tumeur mais agit par son action stimulatrice sur le système immunitaire.
Plusieurs immunothérapies sont utilisées dans le traitement des formes avancées du cancer du rein, les deux principales étant l'interféron alpha et l’interleukine 2. Ces deux protéines sont des cytokines fabriquées par les lymphocytes (globules blancs) et impliquées dans les réactions de défense de l’organisme. Elles sont administrées en injection sous cutanée et vont permettre de stimuler le système immunitaire pour que celui-ci détruise les cellules cancéreuses.
Les thérapies ciblées
Les thérapies ciblées vont elles agir de manière spécifique en bloquant la croissance des cellules cancéreuses ou bien en bloquant la croissance des vaisseaux sanguins nourriciers de la tumeur lui permettant de s’alimenter en nutriments et en oxygène.
Cette approche va donc empêcher le développement de la tumeur en agissant directement sur sa croissance ou bien en agissant sur les vaisseaux sanguins permettant d’apporter les éléments essentiels à sa croissance.
3 types de thérapies ciblées sont utilisées dans le traitement du cancer du rein :
- Les inhibiteurs du facteur de croissance de l’endothélium vasculaire VEGF
- Les inhibiteurs de tyrosines kinases
- Les inhibiteurs de l’enzyme mTOR
Les inhibiteurs du facteur de croissance de l’endothélium vasculaire VEGF vont bloquer la croissance des vaisseaux sanguins (= l’angiogenèse) alimentant la tumeur. Pauvre en nutriment et en oxygène, la tumeur ne pourra plus se développer.
Les inhibiteurs de tyrosines kinases vont également bloquer l'angiogenèse (croissance des vaisseaux sanguins) par l’inhibition des récepteurs de différents facteurs de croissance des vaisseaux sanguins.
Les inhibiteurs de l’enzyme mTOR (mammalian target of rapamycin) vont bloquer cette enzyme impliquée dans la régulation de la croissance cellulaire, de la prolifération cellulaire, etc. Dans les processus cancéreux, mTOR se dérègle et favorise la multiplication des cellules cancéreuses. Ainsi, le blocage de cette enzyme va empêcher la prolifération incontrôlée des cellules cancéreuses.
Autres traitements :
Les cellules cancéreuses du rein étant généralement résistantes à la chimiothérapie classique, celle-ci n’est pas utilisée dans le traitement du cancer du rein. La radiothérapie est également rarement utilisée.
Des soins de support peuvent être mis en place pour pallier aux conséquences de la maladie et de ses traitements, comme des traitements contre la douleur, l’anxiété, les troubles du sommeil…
Les effets indésirables des traitements
Effets indésirables liés à la chirurgie
Concernant l’ablation partielle ou totale du rein, les éventuelles complications seront celles observées lors de toute chirurgie, c’est-à-dire des hématomes ainsi qu’un risque d’accident thromboembolique et d’infection.
En cas de thrombose, des anticoagulants seront administrés et des antibiotiques seront utilisés en cas d’infection.
La néphrectomie partielle peut également se compliquer d’une hémorragie ou d’une fistule urinaire, c’est-à-dire d’une fuite d’urine autour du rein opéré. Pour y remédier, une sonde sera mise en place pour connecter le rein et la vessie.
Après une néphrectomie élargie ou dans de rare cas après une néphrectomie partielle, une insuffisance rénale légère ou modérée peut survenir si le rein ne parvient pas à retrouver sa fonction normale. Dans ce cas, le médecin vous informera des précautions à prendre pour éviter que cette insuffisance rénale ne progresse.
Une fatigue peut également se ressentir à la suite d’une intervention chirurgicale, notamment à cause de l’anesthésie, d’une anxiété ou bien d’une perte de sang. Si cette fatigue persiste, il est important d’en informer son médecin.
Enfin, des douleurs peuvent être présentes à la suite d’une chirurgie et persister de quelques semaines à quelques mois. Des antalgiques pourront vous être proposés dans ce cas. Cependant, il est important d’informer votre médecin dans le cas d’une douleur persistante.
Effets indésirables liés aux traitements médicamenteux
Concernant les traitements médicamenteux utilisés dans le cancer du rein, des effets indésirables communs peuvent survenir de manière plus ou moins fréquente. Chaque médicament expose à un risque d’effets indésirables, cependant leurs fréquences dépendent du médicament, du dosage ainsi que de l’individu, certaines personnes étant plus à risque de développer des effets secondaires que d’autres.
A noter que les effets indésirables d’un traitement ne sont pas liés à son efficacité. Avoir plus ou moins d’effets secondaires n’indiquent en aucun cas une efficacité plus ou moins élevée du traitement.
Les traitements de thérapies ciblées et d’immunothérapies provoquent fréquemment des troubles digestifs comme des diarrhées, des nausées et des vomissements. Un traitement pourra être prescrit dans ce cas. Une fatigue peut également se faire ressentir.
Des troubles cutanés peuvent également survenir, tels que des rougeurs, une sécheresse de la peau, des plaques, des démangeaisons ainsi que l’apparition du syndrome main-pied (rougeurs, gonflement, sécheresse et cloque au niveau de la paume des mains et de la plante des pieds) . Pour limiter ces troubles, il est important d’hydrater régulièrement sa peau avec des agents hydratants, de limiter l’exposition des mains et des pieds à la chaleur et de limiter les activités entraînant un frottement de la peau.
Une hypertension artérielle est fréquemment observée avec les médicaments antiangiogéniques (voir thérapies ciblées). Celle-ci nécessitera un suivi strict à chaque consultation. Il est également important de vérifier la présence de protéines dans les urines (protéinurie), souvent associée à l’hypertension artérielle. Une modification du traitement pourra être envisagée en cas d’augmentation importante de la protéinurie.
La thérapie ciblée et l’immunothérapie provoquent souvent des effets au niveau du sang et de la moelle osseuse, tels qu’une baisse du nombre de globules blancs (leucopénie) entraînant un risque important d’infections, une baisse du nombre de globules rouges provoquant une anémie et enfin une baisse du nombre de plaquettes (thrombopénie) exposant à un risque plus important d’hématomes et de saignements.
Des prises de sang régulières permettent de vérifier les taux de globules blancs, globules rouges et de plaquettes. Cependant, il est important de consulter son médecin en cas d’apparition de fièvre ou de symptômes dérangeants (maux de gorge, frissons, diarrhées, vomissements importants…).
Certains médicaments peuvent également favoriser l’apparition de lésions de la bouche (aphtes, rougeurs, douleurs). Dans ce cas, il est important de maintenir une bonne hygiène buccale et dentaire par le brossage régulier des dents et par la réalisation de bain de bouche.
L’éviction d’aliments favorisant l’apparition d’aphtes peut également s’avérer nécessaire (noix, gruyère, ananas). Le tabac et l’alcool sont aussi à éviter.
Enfin, d’autres effets indésirables plus ou moins spécifiques au traitement peuvent survenir tels qu’un essoufflement, des maux de tête, des vertiges, des saignements de nez, des douleurs musculaires et articulaires ainsi qu’une réaction allergique au traitement.
Le suivi médical
Après la chirurgie ainsi que tout le long et à la suite du traitement médicamenteux dans le cas de cancer avancé, un suivi médical devra être réalisé. Celui-ci permettra de prendre en charge les éventuels effets indésirables liés à la chirurgie ou au traitement médicamenteux, de confirmer une rémission par le biais d’examens biologiques ou radiologiques ou de détecter une éventuelle récidive de la maladie.
Ce suivi permettra également de suivre l’état de santé du patient, mettre en place des traitements de support si besoin, faciliter la réinsertion sociale et professionnelle ainsi que veiller à la qualité de vie du patient.
Il se fera lors d’une consultation chez le médecin traitant et/ou par une équipe spécialisée. Il sera très régulier les trois premières années, le risque de récidive étant le plus élevé durant cette période (80% des rechutes sont observées les trois premières années), même si ce risque est de l’ordre de 1 à 2% après une chirurgie d’exérèse. Les consultations seront ensuite plus espacées avec le temps.
Le suivi sera adapté en fonction du patient, du stade de la maladie au moment du diagnostic et du traitement reçu.
Il reposera principalement sur des examens cliniques, biologiques (prises de sang permettant de contrôler la fonction rénale) et radiologiques (scanner ou IRM de l’abdomen) ainsi que des examens complémentaires si nécessaires.
En conclusion, le cancer du rein représente environ 3% de l’ensemble des cancers et touche deux fois plus les hommes que les femmes. L’incidence est en augmentation depuis quelques années, cependant les taux de mortalité sont eux en baisse et le taux de guérison est relativement élevé. Le traitement consiste principalement en la chirurgie pour les cancers localisés associée aux traitements médicamenteux pour les cancers métastatiques. Le suivi médical se fait sur plusieurs années par le biais de consultations de suivi associées à différents examens (cliniques, biologiques et radiologiques).
Sources :
Le cancer du rein : points clés, Institut national du cancer
Qu’est-ce que le cancer du rein?, société canadienne du cancer
Chapitre 17 - Tumeurs du rein, association française d'urologie
Questions-Réponses sur le cancer du rein, association française d'urologie
Publié le 11 juil. 2017 • Mis à jour le 6 juil. 2021
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