On estime ainsi qu'1 homme sur 7 se fera diagnostiquer d'un adénocarcinome prostatique au cours de sa vie, dans la majorité des cas après la soixantaine. Ainsi, en 2005, l’âge moyen au diagnostic était de 71 ans.
L’incidence, c’est-à-dire le nombre de nouveaux cas enregistrés sur une période donnée, est en continuelle augmentation, avec le doublement du nombre de cas durant cette dernière décennie. Cela est dû à l’augmentation de l’âge moyen de la population, mais aussi à l’introduction du dépistage par dosage du PSA (Prostate Specific Antigene) qui permet un dépistage simple et rapide du cancer de la prostate.
De plus, les cancers prostatiques évoluent le plus souvent très lentement. L’âge moyen au décès entre 2003 et 2010 était de 80 ans. Il arrive même régulièrement que des patients soient atteints d’un adénocarcinome prostatique sans même le savoir et meurent d’une toute autre cause, voire même d’une mort naturelle.
Le cancer de la prostate est la troisième cause de mortalité par cancer chez les hommes
Le taux de mortalité par cancer de la prostate est de 11.2 pour 100 000 hommes, sur l’année 2010.
De plus, la tumeur prostatique a tendance à rester localisée dans la prostate, et développe assez peu de métastases. Ainsi, le taux de survie du cancer prostatique atteint 80%, 1 an après le diagnostic de la tumeur prostatique, et il dépasse 65%, 5 ans après le diagnostic. Ce taux de survie correspond à un des plus élevé par rapport aux autres cancers, malgré l’âge avancé des patients et donc des diverses autres causes de mort.
Cependant, le cancer de la prostate représente malgré tout, en France, le troisième cancer chez les hommes en terme de mortalité, avec un nombre de décès par an qui s’élève à 8790 pour l’année 2010. Ainsi, un diagnostic précoce de l’adénocarcinome prostatique permet de grandes chances de survie.
Dernière mise à jour : 30/10/2019
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