Faut-il déclarer sa maladie à son employeur et/ou ses collègues ?

Bonjour à toutes et tous

Faut il dire à son employeur son souci de santé?. Pour ma part étant " malade " et médecin du travail, je peux dire qu'il ne faut en parler qu' à des personnes compréhensives y compris avec les amis seulement si on est sûr qu'il n'y aura pas de jugement et si ça peut permettre d' être mieux compris dans nos sautes d'humeurs , savoir dire que l'on ne fait pas exprès que l'on est plutôt très ennuyé et que ça nous fait mal d'avoir des problèmes relationnels avec les autres.Après 1an et demi de travail à mi temps,je ne  l'avais pas dit à l'embauche au médecin du travail et ce n'est qu'après 2 épisodes d'1 mois d’arrêt maladie et parce que je sentais que ça pesait sur les collègues j'en ai parlé au MDT puis de ma propre initiative à un collègue en qui j'ai toute confiance qui n'a pas paru étonné et qui n'a en rien modifié son attitude envers moi.Mais je crois que c'est au cas par cas, à faire si et seulement si on en retire un bénéficeJe pense que nous avons assez d'intuition pour savoir si on peux le dire et surtout à qui et comment car on ne peux deviner comment l'autre le prend sauf si c'est une personne qui ne porte pas de jugement.Parfois il faut savoir se lancer se mettre un peu à nu si on veut avancer ne pas s"enfermer et pour éviter les malentendus.

Ce sujet me tient à coeur et j'en ai un gros comme vous d'autant que je suis des 2 côtés de la barrière

En tous cas, cette maladie n'est pas une calamité juste une hyperémotivité difficile à gérer et à chacun chacune

pensez à vous faire plaisir

Je vous embrasse

Bonjour,

Après 2 ans d'inactivité professionnelle, j'ai retrouvé un emploi dans mon domaine! Responsable Ressources Humaines en CDD! je m'accroche à ce boulot et je n'ai eu que des compliments sur mon travail, mon investissement, du coup j'ai une opportunité pour rester...à suivre! C'est fou comme la roue peut tourner, je m'occupe des salariés qui parfois ont des soucis de santé et je ne juge jamais! En revanche, le métier est rude et use, alors je ne souhaite pas tendre le bâton pour me faire battre et j'ai décidé de parler de ma maladie à PERSONNE. Ce secret me réussit plutôt bien pour l'instant! Comme quoi, ne désespérez pas, si vous cherchez du travail, dîtes-vous que parfois il peut y avoir en face de vous un recruteur qui souffre de la même maladie que vous! Gardez confiance en l'avenir, franchement, ça vaut le coup!

Courage à toutes et tous

à mon tour t'apporter mon témoignage sur le "le dire ou pas" et, avant même de vous raconter mon expérience, j'ose affirmer qu'à ce jour, j'ai eu beaucoup de chance. Salariée du privé  depuis 20 ans, mes troubles bipolaires se sont véritablement affirmés il y a 3 ans. Jusque là, mes up étaient bien plus important que mes downs, ce qui, dans mon métier (événementiel) étaient plutôt très très appréciés. J'ai donc caché ma maladie. Oui, on me jugeait excentrique, inhibée, la palette que tous, nous connaissons. Je posais des congés quand je sentais ça allait moins bien. Jusqu'au jour où je ne sentais plus les baisses arrivées et que je devenais de plus en plus inhibée. Bref, mon entourage professionnel m'a considéré comme instable, folle, etc, etc...harcèlement, envie de "me mater", étiquette de tir au flanc.... ça m'a tellement gonflé que j'en ai parlé. Haut et fort. réaction de beaucoup : je connais quelqu'un qui est bipolaire et ce n'est pas du tout ça ! ahlala, c'est con ça ! Hospitalisation, arrêt de travail . C'est vrai que mon psy m'avait fortement déconseillé d'en parler mais zut ! fallait que ça sorte. Bref, de retour de mon arrêt, mon ancien Directeur m'a trouvé une mission dans son service. Elle me disait,"prends ton temps pour te remettre, de trouver le bon traitement, etc..." Vous y croyez vous ????? Aujourd'hui j'ai retrouvé une certaine zénitude et surtout confiance en moi.

Je vous avais prévenu, j'ai de la chance. Malade oui mais chanceuse

Bonjour,

En ayant la chance de travailler et de ne plus avoir à cacher sa maladie à son entourage professionnel ( qui de toute façon n'a pas manqué de remarquer nos variations d'humeur) nous permet de devenir simplement un patient qui se soigne...on a certainement beaucoup de chance mais c'est possible

philippe

Vos commentaires redonnent de l'espoir...Pour ma part j'ai raconté à mes collègues (plateau de 20 personnes) que j'avais la "thyroïde".Cela passe très bien. En réalité ils s'en fichent, ce qui les intéresse c'est pourquoi je ne travaille ni le soir ni les samedi. Les collègues bien Intentionnés trouvent que je suis trop dans mes pensées, que je suis soucieuse. Les autres m'ignorent après m'avoir critiquée. Je déjeunais avec deux collègues jusqu'à ce qu'une des 2 me mette dans le vent pour être avec le groupe. Et la 2ème n'a pas les mêmes horaires.Je déjeune donc seule ou avec une très bonne collègue dépressive...Mon mari dit que je ressemble au personnage d'Hélène (interprétée par Blanche )dans la série francaise "working girls" sur canal plus...

Bonjour à tous,

Après vous avoir écrit que je n'irai le dire à personne au boulot, et bien je persiste et signe! Figurez-vous que depuis j'ai décroché un poste en CDI!!! Comme quoi tout est possible! Je pense que ne pas le dire m'a été salutaire et simple parce que depuis 1 an je n'ai jamais fait de rechute et j'arrive à décrypter les signes avant coureur des phases 'Up', alors je double ma médication de Xéroquel.

Ce n'est arrivé qu'une seule fois donc je garde espoir de rester stable...

Je vous souhaite à toutes et à tous beaucoup de courage

Perso, je cache cette maladie à mon travail et n'en parle à personne, je vois que vous parlez tous de phase 1 voir + , qui à déterminé ce degrés dans l'évolution de la maladie, au plaisir de vous lire.

Bonsoir, tout va bien à bientôt! 

Bonsoir, tout va bien à bientôt! 

J'ai souffert de discrimination au boulot pendant des années, mais j'ignorais moi-même l'étendue de la manie, çà m'a couté du harcèlement  moral quelques tentatives de suicide, et çà n'étonnera personne si je dis que je travaillais à FT. Donc un conseil surtout ne le dite à personne car personne ne comprend les maladies mentales hormis ceux qui en on dans leur entourage. Les directeurs des relations humaines sont avant tout inhumains, et les grands patrons compte pas mal de psychopathes dans leurs rangs. Et pour mémoire j'ai toujours effectué mon travail au de la de la moyenne. Donc surtout abstenez-vous.