Bipolarité et vie professionnelle

je me retrouve en chacun au travail

du mal avec les autres, la concentration,...

malgré tout , voulant me prouvé que j'étais comme tout le monde, je me suis inscrite à une formation diplômante de 10 mois

aujourd'hui, je n'ai pad le diplôme, j'ai craquée juste avant le mémoire et la soutenance 

je suis à ramasser à la petite cuillère, ce n'était pas arrivé depuis 5 ans

le pire c'est la honte d'avoir échoué vis à vis de tout le monde mais surtout retourné travailler dans le même lieu avec l'échec dans le dos

je ne vais pas re-raconter mon histoire : je l'ai fait ce matin sur le forum des suicides!

mais je voudrais témoigner de la difficulté de rester en poste alors que plus personne ne veut de vous! avec l'âge, il est dit que l'on est plus productive!!!que néni; et je rejoins chrysalide dans son commentaire. c'est bien vrai, même dans la fonction publique, même dans les entreprises d'état on peut être acculé à l'extrême, jusqu'à commettre "une bêtise". les places sont chères, alors tout le monde joue des coudes. les cadres, eux, sont conditionnés, formatés dans les écoles spécialisées : à la fin de leurs études, 24/25 ans, ils obtiennent un poste à responsabilités et méprisent les plus anciens jusqu'à les faire plier. c'est ce que l'on leur enseigne!!alors, à toutes celles qui sont encore en âge de travailler je souhaite du soulagement et du courage. les mentalités finiront bien par évoluer???

he bien moi je suis tombée sur une femme médecin du travail qui a refusé à mon employeur de me licencier à 57 ans (trop jeune pour la retraite a t elle dit !) donc après maladie et accident de travail, j'ai enfin été licenciée dans les règles de l'art par mon employeur avec indemnités et franchement je n'ai plus envie de bosser même si je garde un oeil sur les formations (j'ai fait une formation de 4 mois et eu un diplome) je suis heureuse comme ça c est mon équilibre je ne me sens pas de retravailler ou alors un mi temps. J'ai passé toute ma vie à bosser des fois deux boulots en même temps qu'on me laisse tranquille maintenant! d'ailleurs je suis stabilisée depuis 3 mois ! courage à tous on peut être bipo et en forme

Bonjour les amis bipos,

Verveine, je suis d'accord avec toi, je n'ai plus envie de bosser moi non plus, même si un mi-temps m'aurait peut-être convenu. De toute façon les emplois à mi-temps se comptent sur les doigts d'une main !

Bravo Igrippay pour ta formation, même si tu n'as pas eu le diplôme. Le principal c'est d'avoir appris de nouvelles choses.

Satripia tu me diras si Cap Emploi t'a aidé, car moi pas du tout. De toute façon il n'y a déjà pas de boulot pour les non-bipos, alors pour nous il ne faut pas se leurrer !!!

Moi je passe ma 2ème expertise médicale le 8 septembre (procédure commencée au mois de mars) car le 1er expert a cru que c'était un coup monté contre mon employeur. Tout ça parce que mon médecin avait écrit "harcèlement au travail" sur mes 2 premiers arrêts. Pourtant c'était bien vrai (voir témoignage plus haut). J'en ai pleuré, et aujourd'hui encore je suis en dépression car c'est dur de se battre quand on est si fatigué...

En plus, financièrement c'est très difficile car je suis à demi-salaire, mais la moitié de 60 % car j'avais demandé à travailler à temps partiel. Franchement, si j'avais préparé mon coup, je n'aurais pas demandé un poste à 60 % !!!

Bref, marre de ce monde pourri, de ces directeurs qui ont la grosse tête et le pouvoir parce qu'ils ont le bras long. Marre de cette société où il faut savoir tout faire, travailler sans commettre d'erreur et surtout ne jamais être malade.

Bonne journée à tous, moi je n'en peux plus.

Chrys

"De toute façon il n'y a déjà pas de boulot pour les non-bipos, alors pour nous il ne faut pas se leurrer !!!"

 j'chercherai quand même mais j'sais que ça va être trèèèès dur de trouver trèèèèèès dur de tenir sur la longueur les recherches, mais j'ai besoin d'un salaire ça va m'aider, zut alors!

alors CAp emploi n'a pas l'air d'être forcément efficace. tableau pas rose du tout.

J'crois que j'vais m'abstenir de lire ce forum pdt quelques mois, certes instructif et légitime, mais ça m'fout le bourdon.

Peut-être l'année prochaine pourrais-je être celle qui apporte un peu d'espoir???? en témoignant d'un parcours gagnant? qui vivra verra. bon courage à tous vraiment !

Bonjour Scamboule,

J'ai le même problème que toi. Je suis en recherche d'emploi et je me demande comment je ferais si j'avais des baisses de régime à rester au lit comme j'en ai régulièrement même si elles ne durent que quelques jours.

La solution d'indépendant est une idée mais comme toi, je me pose la question des rentrées financières.

Je n'ai pas la solution.

Je constate aussi que le tegretol me bouffe la mémoire à court terme. J'ai du mal à retenir ce qu'on me dit. Je dois faire un grand effort de concentration. Par ailleurs, je sens que ce médicament me tasse en quelque sorte, contrecarre mon énergie.

J'envisage une reconversion dans la direction de maisons de retraite. Mais vais-je tenir face au stress que cela peut représenter ? Quelqu'un exerce-t-il ce boulot ? Je précise que je viens de la gestion culturelle.

Bonsoir,

Il est vrai que les effets secondaires de nos traitements ainsi que la nature de notre maladie , agissent sur notre vie et notre comportement et qu'il est difficile de maintenir une activité professionnelle ( concentration , tremblement ,je tenais certain matin la souris de mon micro à 2 mains ) et encore plus d'en retrouver une, lors des entretiens d'embauche avoir à masquer sa maladie et les trous dans notre CV n'est pas facile...toutefois c'est quand même possible...j'ai travaillé en bureau d'études en dormant à l'HP, j'ai trouvé du travail en intérim en étant en invalidité 2ème catégorie , j'ai passé des concours...et je travaille depuis 23 ans dans la même société...en ayant eu une stabilité dans ma vie familiale ...l'entourage joue pour beaucoup dans notre acceptation de la maladie sans honte, après il est même possible d'en parler aux collègues de travail que je connais depuis 20 ans...alors que je me cachais pour aller voir mon psy...maintenant je suis sans honte vis à vis de ma maladie...et en regardant mon parcours je me dis que je ne voudrais rien y changer...je suis heureux de la vie que je mène...même si il y a des kilomètres au compteur...pourtant il y a eu des changements de traitements, quelques rechutes nécessitant des courtes hospitalisations mais il ne faut pas se complaire dans un statut de malade , encore moins lorsque cela touche une maladie mentale comme la notre...être en paix avec soi-même sans honte et sans rancoeur prendre simplement le temps de vivre...

Philippe

c est cela Philippe, mais je comprends les jeunes et pas trop agés qui se remettent en question c est vrai qu ils ne doivent pas cesser de cotoyer la société pour ne pas se désociabiliser, il y a différentes pistes de travail que vous devez rechercher avec pole emploi changer de métier etc courage à tous, il ne faut pas baisser les bras.

je ne suis pas directrice de maison de retraite mais cadre de santé. je viens de finir ma formation de 18 mois (très, très dur, écroulée à la fin et soutenance à repasse en septembre)

mais fière malgré tout d'avoir été jusque là

un poste en vue en septembre en gériatrie dans un CHU

la formation de directeur de maison de retraite que j'envisageai après (mais du coup freiner dans mon élan ) se fait aussi en 10 mois (contenu chargé avec mémoire et soutenance à la fin)

J'envisage une reconversion dans la direction de maisons de retraite.          si tu souhaites des infos supplémentaires demande . je répondrais autant que je pourrais