Bipolarité et vie professionnelle

Bonjour,

Une stabilté par un traitement adapté et le soutien de l'entourage familial, permet d'envisager une reprise d'activité professionnelle , il faut cependant une certaine part de chance pour que les inévitables rechutes n'altèrent pas les relations avec nos employeurs . je tiens à donner un petit message d'espoirs par mon histoire : 21 ans de mariage, 23 ans d'activité professionnelle , mais  tout avait commencé par plusieurs années d'HP (par périodes de 4 mois) ;Si j'ai eu de la chance , je vous souhaite d'en avoir autant

Philippe

Bonjour,

Moi en fait les problèmes au travail ont commencé lorsque j'ai fait reconnaître ma maladie par la MDPH. Tant que je n'étais pas en Reconnaissance de Travailleur Handicapé, tout se passait à peu près bien. Il faut dire que j'avais à cette époque là une chef qui me connaissait depuis 15 ans et qui savait moi lorsque j'allais craquer !!! Lorsqu'elle est partie en retraite, le chef qui l'a remplacée m'a fait virer du service, où j'étais une excellente secrétaire très demandée par les chefs de service car je travaillais vite et bien (ce n'est pas pour me lancer des fleurs, mais on peut être bipolaire et bien bosser). C'est à partir de ce moment-là que ma motivation s'est nettement dégradée, je me suis retrouvée dans un service qui ne me plaisait pas du tout, je n'avais pas assez de boulot et m'ennuyait à mourir, c'est donc là que j'ai décidé de prendre une disponibilité. Depuis, c'est l'enfer pour retrouver du boulot. Ce qui est sûr, c'est que je parlerai plus de ma RQTH, ça n'apporte que des refus et les gens vous regardent comme si vous étiez folle.

Bon week-end à tous. Chrys

Bonjour Chrys,

Je pense en effet qu'il vaut mieux être discret là-dessus. Les gens ont hâte de vous ranger dans une case.

Deux mois déjà que je ne me suis pas connectée sur le site. Mais il me semble que je n'y avais lu que de la tristesse, et beaucoup de difficultés, relatives à la communication avec l'entourage, au niveau des effets des traitements, ainsi que du travail. En ce qui me concerne, je ne vois pas la vie en rose, mais ça va bien depuis de longs mois, et je voudrais redonner de l'espoir à ceux qui souffrent comme moi de troubles bipolaires. Mes conseils, si je peux me permettre, sont d'accepter le fait d'avoir une maladie. Ca sert à rien de faire l'autruche ou d'avoir peur de souffrir d'un problême psychique. Lorsque le diagnostic est posé il faut prendre son traitement quotidiennement, c'est je crois la première façon  de prendre soin de soi. Ensuite pratiquer régulièrement une activité qui nous apporte du plaisir (pour moi c'est la rando dans un groupe). Si possible se remettre au travail car ça renforce la confiance en soi, puis on se sent utile. Et enfin ne pas négliger les relations familiales,  amicales et s'intéresser aux autres. Ca permet bien souvent de relativiser ses propres maux. Merci à vous toutes et tous pour vos commentaires et bonne route. Amicalement.

Tout à fait Méditéranée, la bipolarité n'est pas la fin de sa vie sociale , les traitements et effets secondaires ne doivent pas être subis mais doivent permettre une vie professionnelle et familiale , si on accepte notre maladie mentale , l'image que l'on a de soi ne peut être que positive ou tout au moins il faut faire en sorte quelle ne soit pas négative, voir nos petits progrès permet d'espérer que le jour se lève...enfin

Philippe

Bonjour a tous

moi je sais que je ne reprendrais pas mon ancien poste la sécu fait tout pour ça j attends avec impatience de refaire une remise à niveau de voir a quoi je peux prétendre et meme peut etre me trouver professionnellement quand je travailler dans l hotellerie je fesais que de l hypo manie il n y avait pas de dépression peut etre qu il faut que jy retourne je verais bien. Mais le service à la personne merci plus jamais!!!!! Mais en tout les cas je veux retravailler pour me sentir utile

voila bonne journée a vous

Bonjour à tous,

Et bien moi ça y est, je vais demander un congé longue maladie. A 51 ans de toute façon je ne retrouverai pas d'emploi, il ne faut pas se leurrer. Et puisque même la Fonction Publique ne veut pas de moi, c'est la seule solution pour être un minimum payée pendant 3 ans. Après, on verra...

Courage à tous et à toutes.

Comme devant la maladie, les effets secondaires du traitement et les remous de notre maladie sur notre vie familiale et professionnelle...on n'est pas égaux...chaque cas est différent...mais certains peuvent témoigner qu'une vie heureuse est possible malgré tout...tout dépend où l'on se situe dans notre cheminement avec notre bipolarité...mais c'est possible...!!!

Philippe

je viens d'être hospitalisé pour une dépression et en finale il m'ont dit bi-polarité j'ai 50 ans je suis au chômage donc le seul revenu est celui de mon mari, milieu d'année dernière j'ai eu une arthrodèse S1 l5 L4  bref en tous il m'ont déclaré ok pour le travail alors qu'a l'hôpital j'en ai vu de 26 ans  30 ans profité du système 900€ par mois  je me suis mis la rate au cours bouillon j'en ai déduit que ceux feignent la maladie sont mieux reconnu que nous. Ce matin cap emplois ma convoqué a 9h pour refaire mon cv et lettre de motivation. Je vais me présenté c'est sur mais qui voudra de moi ? bref donc pour moi difficile de vivre sereinement avec la maladie, je pense que mon mari malgré tous ces efforts a parfois du mal a suivre mes état d’âme qui en plus nous contraint a ne pas pouvoir prendre du bon temps par manque de moyens financier. 

COURAGE SATRIPIA

Dit toi que tu es la meilleur