Bipolarité et vie professionnelle

Bonjour à tous et à toutes,

Je viens témoigner pour laisser une note positive.
Diagnostiqué depuis 2005 je suis stabilisé et je n'ai fait que de courtes rechutes (3 semaines maximum)
J'avoue que mes arrets maladie ont pose des problemes dans mon travail de consultant,
mais j'en ai de moins en moins. J'ai trouvé mon équilibre dans ma vie familiale
et ma vie professionnelle se porte bien.
Je viens de décrocher le job que je voulais en cabinet de conseil, une belle promotion pour moi.

Je sais qu'une rechute grave peut avoir des consequences nefastes sur mon job,
ce que la vie m'a donné, elle peut me le reprendre.
Disons que je suis actuellement sur un nuage grace à ce nouveau job,
ça ne va pas durer éternellement, donc je profite.

Si vous arrivez à stabiliser votre santé et votre vie familiale, votre vie professionnelle
peut etre riche et source de réalisation de soi.

Bien à vous

Bonjour Sandalfo, je suis dans le même état d'esprit que vous ; dés qu'on a atteint un certain équilibre dans sa maladie, je pense qu'il faut essayer de le maintenir, car ça influence positivement notre investissement dans notre travail, dans la vie familiale et les relations. Ainsi, tout se passe mieux, on améliore notre confiance en nous, et on se sent plus à l'aise avec les autres. Aussi on a plus l'envie de se faire plaisir : prendre du temps pour soi, favoriser les contacts... Et je pense que plus on avance dans cet état, plus on doit se renforcer pour éviter les rechûtes. Salutations

équilibrer sa santé c'est le préalable à tout le reste.
Ca veut pas dire qu'on a pas d'autres problemes.
Par exemple je commence un nouveau job et j'ai beaucoup de choses à apprendre
avant d'être au niveau. Je me sens pour le moment un  peu inutile.

Mais bon c'est un probleme de "riche" j'ai un job intéressant c'est une vraie chance
Ca ne m'empeche pas de paniquer quand mon client me demande quelque chose
et que je n'y arrive pas. c'est bien d'arriver a prendre du recul sur ce stress.

vide

Bonjour,

J'ai été licencié il y a 14 mois. Depuis, j'ai passé 20 entretiens en vain. Je me demande si les recruteurs perçoivent quelque chose, se renseignent sur mon compte. Je travaille dans un petit milieu.

Je ne sais plus quoi faire.

non je ne pense pas c est que le milieu du travail est bouché, mais il faut s'accrocher de toute façon on ne peut se passer d'un traitement  et il faut continuer à améliorer le cv et la lettre de motivation moi je suis une formation à 58 ans pour garder à domicile les enfants et je m'accroche ! bon courage

Merci. Oui, il faut sans doute s'accrocher.

je suis en phase dépressive et je ne me sent plus la force de reprendre mon travail d'animatrice auprès d'adultes handicapés mentaux. je suis en invalidité partiel à cause de ma bipolarité et reconnue travailleur handicapée. pour être animatrice il faut la pêche tout le temps , quand je suis en hypomanie, ça va mais en phase dépressive je suis incapable d'assumer! donc je voudrai passer en invalidité catégorie 2 et ne plus travailler. j'ai 49 ans, malade depuis l'âge de 18 ans, j'ai plus la force...

Bjr,

Je devrais avoir la chance d'être fonctionnaire et avoir moins de problèmes dans ma vie professionnelle. Que nenni ! Après une mise en disponibilité de 3 ans (sans salaire) pour refaire ma vie avec mon nouveau conjoint en Vendée, ne trouvant pas de poste en Vendée j'ai donc décidé de demander ma réintégration dans ma collectivité d'origine à La Rochelle. Ca me fait 150 km par jour, mais en demandant à ne travailler que 3 jours par semaine, ce qui a été validé par la Médecine du Travail, je pensais tenir le coup. Le problème c'est que mon employeur, ou plutôt les ripoux qui assurent les rôles de DRH, DG, etc... ne tiennent pas du tout à voir revenir un agent qui peut être en maladie du jour au lendemain. Je suis donc harcelée moralement depuis le mois de novembre dernier, ils font tout pour que je craque et ils ont gagné puisque je suis en arrêt depuis hier. Pour l'instant je suis payée car j'ai été réintégrée en surnombre depuis le 1er janvier, mais n'ayant pas de poste correspondant à ma demande, ils vont certainement continuer jusqu'à ce que je démissionne ou qu'il me licencient. Et oui, même dans la Fonction Publique on peut licencier les agents puisque je ne peux refuser que 2 postes. Bref, situation compliquée mais qui me démolit complètement, et je regrette sincèrement d'avoir demandé ma réintégration. Je pensais pourtant que me retrouver dans un lieu que je connais, avec des personnes que je connais et avec qui je m'entendais très bien m'aurait permis de travailler dans de bonnes conditions. Comme quoi, nous les bipos sommes vraiment des monstres pour les employeurs, quels qu'ils soient. Je vais essayer de tenir le coup, mais quand on commence à se battre et à faire intervenir un syndicat, il faut de la force et j'ai peur de ne pas en avoir assez. 

Je comprends bien ta situation.

Moi je suis en recherche d'emploi depuis 16 mois. Et je suis épuisé. Epuisé aussi par l'absurdité de certaines situations quand on cherche du travail.

Et les proches ne comprennent pas cet épuisement. Toujours se redresser et faire face. Avoir de l'énergie. Ne pas perdre espoir. Etc

Moi je suis ko. Et le retour au travail me fait peur, quand j'entends parler des relations au travail. Le peu que je vois n'est pas très motivant.