Sexualité

En fait, je pense que ça serait moins une torture s'ils oubliaient les préliminaires et s'il oubliaient notre plaisir, ça serait déjà ça de gagné.

c'est jsutement pas l'inverse qu'il faudrait faire ,

en général pendant les préliminaires c'est la ou tu bouges le moins , je pense justement que c'est pas parce qu'on est malade qu'on a pas le droit d'avoir de plaisir . le plaisir en soit ne fait pas mal ? c'est plus l'acte ? enfin je pense .

avec les préliminaires on peut très bien faire plaisir totalement à sa partenaire sans qu'elle est mal .

ou alors je suis totalement à coté de la plaque ....

pour ma part je n'ai pas de souci de libido sauf en cas de traitement pour la douleur pendant longtemps . 

Non tu n'es pas à coté de la plaque, mais la SPA est tellement différente d'une personne à l'autre qu'il n'y a pas de vérité vraie. Et puis, il n'y a pas qu'une façon de vovre son couple. Et c'est vraiment génial que la SPA ne polue pas ta vie amoureuse. 

Quand on a des crampes qui s'installent c'est vraiment compliqué de mettre la douleur de coté au profit du plaisir. Bouger est généralement moins douloureux que l'immobilisme en général.

Et quand la peur d'avoir mal et de frustrer l'autre s'installe dans notre vie et quand l'autre ne comprend pas nos douleurs, ce n'est plus une partie de plaisir mais une obligation dont il faut se débarrasser au plus vite.

Hé ben je vais faire rire moi aussi!

Je vais vous livrer des impressions toutes chaudes ou fraîches comme vous voulez!

J'ai passé une journée difficile et en rentrant ce soir je me suis allongée sur le lit et mon conjoint m'a longuement câliné (rien de sexuel). J'apprécie particulièrement les caresses très douces dans le dos, sur les bras... Personnellement ça me détend beaucoup, ça me permet de réveiller doucement ma libido et d'apprécier la seconde partie autrement dit des préliminaires. Là aussi, on prend notre temps puis c'est quand moi je le sens que l'on passe à l'acte. Pour les positions notre catalogue n'est pas lourd mais voilà on s'adapte à chaque relation: le principal est de se faire plaisir.

Personnellement j'ai 27ans et j'ai connu d'autres hommes qui ne voient que leur plaisir et la réalisation de choses fantasques.... 

Chacun a sa vision du sexe, quand on trouve le bon partenaire, peu importe la maladie, l'entente se fait naturellement!

Et puis pour finir d'enfoncer le clou, sachez qu'à 20ans j'ai appris que j'avais un cancer du col de l'utérus alors croyez moi je sais ce que c'est que de ne plus avoir de sexualité, souffrir lors de rapport, ne plus avoir de désir.... 

Désormais je vis une vie de couple très paisible où le respect et la communication sont nos meilleures alliés. Le sexe est important certes mais tellement d'autres belles choses sont à faire!!!

Et puis mon secret: "après je n'ai plus mal!"

Bonjour,

Moi aussi les pb de santé ont fortement agit sur mon couple. En plus de 3 enfants dont le dernier en janvier 2012. Ça a été le début de la fin. Crises de sciatiques à répétitions, douleurs thoraciques nocturnes, fatigues avec allaitements, petit de 2ans et demi à gérer en plus toute la journée, sans sieste possible...
Finalement, j'ai été alitée car impossible de marcher et donc de m'occuper de mes enfants et aider mon mari.
ça a été la rupture car beaucoup d'incompréhensions. on me disait même que mes douleurs étaient psychologiques et imaginaires, dues à un baby bleues.
Je suis allée vivre chez ma mère avec mes 3 enfants pour être soutenue physiquement et moralement.
Un mois après le diagnostic de SA est tombé. Je comprends mieux certains pb que j'avais. Je regrette de ne pas l'avoir su plutôt. On aurait pu en parler, chercher des solutions. Mais bon c'est fait.

Aujourd'hui je revis. Pour mon mari c'est pas gagné car j'ai beaucoup souffert physiquement et moralement.
Ma priorité aujourd'hui c'est ma santé pour offrir une meilleure vie à mes enfants.

Colombe tu es une mère en or et une femme battante! BRAVO

Merci Larissa. ça fait chaud au cœur.

Oui Larissa tu as vraiment raison, et toi Colombe, le mieux c'est de privilégier tes enfants et ta santé, si tu veux pouvoir t'occuper d'eux, tu dois vraiment te préserver, sinon tu vas te retrouver de nouveau couchée

Tu te bats c'est très important, car tu dois lutter contre la maladie

Moi, je crois que se séparer sur un malentendu, briser une famille à cause de la SPA c'est dommage. 3 enfants à élever, avec une SPA n'est vraiment pas gagné. Je sais je ne pense jamais comme tout le monde mais je crois qu'il te faut une épaule sur laquelle te décharger. Ta mère est là certes mais est-ce la bonne épaule ? Est-ce une bonne idée de te décharger sur elle. Je ne juge pas. je suis trop mal placé pour ça.

Si je devais écrire un livre sur ma relation avec mes parents, il s'intitulerait "ma mère ce tyran" ; elle me gueule dessus comme si j'avais 10 ans. J'ai 44 ans et elle veut encore diriger ma vie. Le 15 août 2000 j'ai fait une fausse-couche, quand je le lui ai dit parce que je souffrais vraiment trop la seule chose qu'elle m'a dit c'est "tu m'auras tout fait". J'en ai marre de cette vie pourrie parce que j'ai des parents qui ne m'ont pas regardé ou qui m'ont jugé, parce que mes collègues m'ont maltraitée au de me réduire en merde. Je veux plus de tout ça. Je veux le vide, le néant, plus rien plus personne. Il a suffit qu'une collègue m'appelle pour me souhaiter ma fête et voilà, trop de topalgic, trop d'antidépresseur, des anxiolitiques interdits mais rien ne chance, tout reste là à fleur de peau. Que faut-il faire por trouver la paix ?

Désolée.

Ouh là là Saphrocoeur, que de souffrance... Désolée pour toi.

C'est vrai que 3 enfants en bas age à élever avec une SPA c'est pas facile. Mais bien qu’il soit un père aimant et très impliqué dans la vie des enfants, mon mari souhaitait divorcer.

J'avais le choix entre:

- rester en région parisienne dans un petit sutio (loyers trop chers) avec mes enfants une semaine sur deux, ou que les WE.

- pas de famille dans les parages,

- un divorce à gérer seule (humeur perso, humeur des enfants, humeur du conjoint...)

- une santé qui se dégradait sans savoir comment m'en sortir (pas de diagnostique SPA encore fait), et devoir reprendre mon activité (plus de 2h de transports RER+metro+bus) pour avoir un salaire et subvenir aux besoins de mes enfants

ou alors partir chez ma mère:

- qui m'a toujours soutenue dans les problèmes de la vie

- qui est assistant maternelle

- qui a été la nounou de mes 2 premiers

- une vie plus calme en province dans une petite ville du sud

- être proche de toute ma famille (mère, soeur avec sa fille, frère de tps à autre)

- école à proximité pour les enfants et place en halte garderie possible pour le 2ème qui a 3ans.

- ma fille ainée qui se retrouve dans la même école que sa cousine qu’elle adore.

Tout ça ne remplace pas la présence d’un père très aimant pour ses enfants mais aide à accepter la situation d’un divorce.

Finalement le choix a été fait.

Aujourd’hui, je revis. Le diagnostic est posé. J’apprends à revivre. Être présente pour mes enfants.

A Paris, je commençais à sombrer dans une belle dépression. En partant j’ai pensé à moi en priorité mais c’était primordial car sans la santé je ne peux plus rien pour mes enfants.

Voilà, voilà.