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- 35 ans de douleurs, enfin un diagnostic ?
Patients Spondylarthrite ankylosante
35 ans de douleurs, enfin un diagnostic ?
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ainsival
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ainsival
Dernière activité le 26/08/2024 à 09:49
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@JennyF 😂 je galère mais ouiiiiiii t inquiète po 😁🤞😉😋🤗🤗😚😚💖
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ainsivalavie
enehy33
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enehy33
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@Pénélope62
Bonjour,
J'ai à peu près le même parcours que toi...Pas de marqueurs inflammatoires dans le sang, HLAB27 négatif, et pourtant tous les symptômes... J'ai commencé à souffrir dès 15 ans avec les cervicales et diagnostiquée l'année dernière, j'en ai 50 !! Des maux de dos dès l'âge de 30 ans, avec blocages des cervicales réguliers, sans raison...Il y a 3 ans l'intensité des douleurs surtout la nuit m'ont obligé à arrêter de travailler et me pencher sur le problème pour trouver d'où venait ces douleurs... il a fallu que je me batte pour trouver le rhumato compétent , j'en ai vu 7 en trois ans ! Où es-tu suivie ? Normalement en CHU, dans un service spécialisé,, ils sont à l'écoute et se basent sur ce que dit le patient. Actuellement sous anti tnf (Cimzia) , je commence à voir des effets positifs depuis 5 mois de prise...Il faut donc être patient, mais si certains semblent dire que la biothérapie est miraculeuse, pour moi , elle me permet de rester dans mon lit la nuit (alors qu"auparavant la douleur du bassin m'obligeait à me lever au bout de trois heures comme toi). Aujour'd'hui, les raideurs me réveillent toujours la nuit très souvent, alors je m'étire dans mon lit...mais la fatigue et même l'épuisement ne me permettent toujours pas de travailler...Associées à ces douleurs , maux de ventre et diarrhées m'ont obligé à mettre en place un régime sans gluten et sans lait depuis plus d'un an, et grâce à cela plus du tout de maux de ventre, et transit redevenu normal ! D'autre part, la kiné, la balnéo deux fois par semaine et le yoga me permettent d'éviter trop l'ankylose. Plus un psy que je vois régulièrement. Je dis toujours que lorsque l'on a cette maladie, se soigner devient vite un "travail" de tous les jours ! Bon courage !
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enehy33
Pénélope62
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Pénélope62
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Bonjour @enehy33 et merci pour ton témoignage. Je suis suivi depuis octobre par le professeur Flipo au CHRU de Lille. Mon généraliste me dit qu'il n'y a pas plus spécialisé en rhumatologie et pour les maladies inflammatoires que ce professeur dans toute la région. Je fais donc confiance cette fois-ci, je n'ai pas le choix.
J'ai encore IRM du pied à faire mercredi. Je revois mon généraliste vendredi. Il m'a dit qu'il mettrait alors en place le dossier pour la demande d'ALD et me redonnerait un traitement plus conséquent ààbase d' AINS après tous ces examens et en attendant que je revois le rhumato. J'attends donc la fin de semaine avec plus d'impatience que l'IRM mercredi. Je commence à saturer de tous ces examens pour toujours le même résultat et le sentiment de me plaindre pour pas grand chose 😥
J'ai aussi un nouveau kiné formidable depuis février, il a un cas de spondylarthrite dans sa famille et m'a dit qu'il avait rapidement reconnu les symptômes. Il n'a pas attendu les résultats pour passer de deux séances de kiné, à 2 kiné + 2 voire 3 balnéo par semaine depuis octobre et en fonction de mon état.
Plus j'avance et moins je doute du diagnostic qui ne semble plus non plus faire mystère pour mon généraliste. J'espère en fait maintenant que le professeur au CHRU sera aussi de cet avis pour être enfin reconnue définitivement. Je suis aussi fatiguée par cette errance de diagnostic.
J'espère qu'avec un diagnostic définitif je pourrai enfin me concentrer sur les soins parce que, tu le dis si bien, lutter contre cette maladie est un travail qui occupe à temps plein.
J'ai néanmoins plus de chance que toi car je n'ai aucun problème avec mes intestins pour l'instant sauf de la constipation et les hémorroïdes qui vont avec quand je prends trop de codéine ou quand j'ai été sous morphine l'an dernier. J'ai déjà arrêté de fumer il y a un an et demi, je ne peux pas encore envisager en plus pour l'instant de me priver du plaisir d'une bonne raclette et ce n'est pas @ainsival ou @Skartapuce qui me diront le contraire 😋 après s'il faut vraiment en passer par là, j'y penserai sans doute car tout sera bon pour ne pas continuer à souffrir ainsi.
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Pénélope
Motimas
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Motimas
Dernière activité le 15/02/2019 à 10:15
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@Pénélope62 coucou, je vois que tu as réussi à arrêter de fumer.... J'ai arrêté plusieurs fois dans ma vie, grossesse et allaitement, grippe une fois, à chaque hospitalisation ces 6 derniers mois j'ai tenu 11 jours après mon opération des intestins mais pfff vivre avec un fumeur , être en arrêt maladie, souffrir, je suis repassée de 1 par jour à 2 à 3 à 8 comme avant. Je n'y arrive pas et je ne sais pas si psychologiquement c'est le bon moment. Je me dis que quand je n'aurai plus de douleurs ça sera plus facile. Comment as tu fais ?
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Lucie
ainsival
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Dernière activité le 26/08/2024 à 09:49
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@Pénélope62 ah non on arrête pas la raclette qui nous apporte beaucoup d endorphines important pour supporter notre spa hein les copines 🐢 😂 😂 😂
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ainsivalavie
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@Motimas j ai essayer aussi il y a une 15 de jours un échec mais j ai perdu une bataille pas la. Guerre et toi non plus 👍 on est déjà dans un stress évident il ne faut pas se mettre la pression et mettre la barre trop haute chaque chose en son temps 😁😉👍👍
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Pénélope62
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@Motimas je fumais environ entre 10 et 20 cigarettes par jour depuis 30 ans. Chaque fois que j'étais enceinte et que j'allaitais, j'arrêtais sans problème et chaque fois je reprenais. J'ai tout essayé : patch, zyban, champix, ... Et puis lors d'une grosse tendinite de l'epaule+ névralgie brachio cervicale en mars 2017, mon médecin m'a dit que les AINs étaient moins efficaces et les douleurs articulaires plus vives quand on fumait... Je ne sais pas si c'est vrai... Toujours est-il que j'ai pris rendez-vous chez une hypnologue qu'il m'a lui même conseillée en me disant qu'elle avait de meilleurs résultats que lui avec les patchs. Une séance a suffi J'étais motivée surtout par le fait de souffrir moins et que les AINS soient plus efficaces. J'avais envie d'arrêter et la motivation, j'étais de plus en plus dégoutée par la cigarette qui me donnait même quelquefois des nausées (notamment l'odeur de tabac froid). Je crois que c'était le bon moment il me manquait une petite béquille pour me donner confiance parce que j'avais tellement échoué de nombreuses fois jusque là que je ne m'en sentais plus capable route seule, c'est la séance d'hypnose qui m'a aidée à franchir le pas .
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Pénélope
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@ainsival vrai ! Pas de pression et chaque chose en son temps en fonction des priorités et choix qui sont individuels.
Entre arrêter la raclette et la clope, j'ai choisi la clope. La raclette aussi ça pue, mais ça pue bon 🤣
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Pénélope
ainsival
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@Pénélope62 😂 😂 😂 ouiiiiiii c à pu quand on est repue mais quand on a faim là les 🐢 deviennent des 🦁 😂 😂 😂
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ainsivalavie
Skartapuce
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Skartapuce
Dernière activité le 11/10/2021 à 18:58
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@Pénélope62 bah moi j'avais trouvé pour IRL et IVL 😉 je suis une jeunette 😅☺️
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Pénélope62
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Pénélope62
Dernière activité le 20/04/2020 à 12:57
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Bonjour
Je me lance et m'excuse pour la longueur de ce post dont je sais d'avance qu'il va ressembler à un pavé parce qu'il me sera difficile de résumer en quelques lignes 35 années de souffrance.
J'ai 48 ans. Les premières douleurs dont je me souviens remontent à l'âge de 13 ans. Genou droit gonflé, rouge et douloureux. Plusieurs consultations rhumato et une arthroscopie plus tard : rhumatisme de croissance, ça passera. Traitement : glace et arrêt du sport quand ça gonfle.
A 21 ans, s'ajoutent des douleurs violentes au poignet droit qui remontent jusqu'au coude et quelquefois l'épaule. Consultations rhumato. Diagnostic : rien, c'est dans la tête, parce que mes études sont difficiles et que j'écris beaucoup... j'abandonne alors les rhumato... j'ai 24 ans, je suis enceinte et c'est le nirvana : toutes mes douleurs disparaissent. Quelques semaines après l'accouchement, c'est la catastrophe : de violentes douleurs dans la fesse droite me conduisent aux urgences. Diagnostic : crise de sciatique. Je découvre pour la première fois les AINS et le soulagement (ponctuel) qu'ils procurent chaque fois qu'une crise pointe le bout du nez. 4 années passent et je suis de nouveau enceinte, mon entourage me promet des mois difficiles avec les sciatiques qui ne m'ont pas quittées (3 à 4 crises par an). Et pourtant, miracle, je suis tranquille, toutes les douleurs disparaissent à nouveau... Elles réapparaissent encore quelques semaines après l'accouchement. Je les connais, je ne consulte même pas. AINS, mes amis, à l'oeuvre d'autant qu'ils soulagent en même temps mes douleurs au genou et aux poignets, le gauche ayant rejoint le droit.
Et le même scénario se répète pour ma derniere grossesse. Rien pendant et nouvelles douleurs après : je découvre les cruralgies avec sorte de décharges électriques dans l'aine. Puis des paresthésies des deux mains. Je suis opérée du canal carpien sans grande amélioration. Mon médecin généraliste me prescrit une radio du bassin car cruralgies et sciatiques finissent par alterner. j'ai alors tout juste 40 ans et une "densification modérée des berges iliaques et des interlignes sacro-iliaques", traitement AINS et kiné. Rv neurologue et rhumato à nouveau pour les cruralgies et sciatiques : il faut que je perde le poids que j'ai gardé de mes grossesses et que je fasse un peu de sport (4 enfants et un métier à temps plein, ca me laisse le temps !).
Puis, je suis hospitalisée en urgence pour des douleurs en fosse iliaque droite et lombaires. Bilan inflammatoire +++ traitement AINS en perf sortie trois jours plus tard en l'absence d'autres symptômes. Deux ans plus tard, douleurs au tendon d'Achille gauche : tendinopathie -> AINS, mon amie et même topo ensuite à gauche.
En 2017, les douleurs à l'épaule gauche apparaissent : tendinite et névralgie cervico bracchiale. Cette fois-ci je "goûte" aux opiacés, dérivés morphiniques et à la cortisone. Cette crise-là dure plus de trois mois.
Début 2018, violente douleur genou gauche après chute -> IRM : rupture ligament, chondropathie femoro-patellaire, anomalie du signal sous-condral et fractures dimpaction femur et tibia = immobilisation 6 semaines puis kiné. Et là tout bascule... c'est l'horreur. Toutes les douleurs qui avaient la bonne idée d'alternaient jusque là s'invitent en même temps.
Je suis à l'arrêt depuis. En septembre échographie des pieds pour talalgies : tendinopathie inflammatoire calcanéenne droite et bursite modérée pré achiléenne gauche. Je ne dors plus que quelques heures par nuit (entre minuit et deux en général), je mets plus d'une heure à me dérouiller chaque matin, mes sacro brûlent en permanence au point que je ne m'assied même plus pour manger. Debout, ce sont mes talons qui brûlent et couchée, mes hanches me font hurler.
Mon généraliste m'adresse au CHR en urgence le 16 octobre. Le professeur responsable du service rhumato me reçoit, consulte mon épais dossier médical que mon généraliste m'a fortement conseillé de présenter, m'ausculte et constate de nombreuses raideurs. J'entends alors pour la première fois parler de spondylarthrite. Il me dit : j'ai trois nouvelles pour vous : une bonne, une moins bonne et une mauvaise. La bonne, vous ne mourrez pas de ça, la moins bonne vous n'avez pas fini de souffrir mais vous souffrirez moins et la mauvaise, c'est pour la vie."
J'ai enfin cherché sur Internet, ce que je refusais de faire jusque là, et je vous lis depuis 15 jours et d'autres douleurs prennent sens... Pourtant je crains encore une fois ne pas être prise au sérieux. Le rhumato a prescrit un nouveau bilan inflammatoire avec recherche du HLA B27, IRM du pied droit et des sacro iliaques, Examens qu'il m'a obtenus en un temps record au CHR. Il précise dans son compte rendu "si les arguments sont compatibles, je reverrai madame pour envisager un recours à un premier biomédicament".
Mon généraliste m'a dit qu'il mettrait en place la demande d'ALD, lors d'un rv le 15 novembre après mon dernier IRM prévu le 14. Le bilan inflammatoire est revenu ce soir : comme souvent VS et CRP normales alors que je n'ai encore une fois dormi que deux heures cette nuit tant les douleurs sont intenses et que je ne prends plus d'AINS depuis 15 jours sur demande du rhumato pour ne pas "minorer les résultats des examens". Quelle sera la réaction de mes médecins si les autres examens et le HLA B27 reviennent négatifs aussi ?
Je suis à bout. Je croyais que le diagnostic était posé, que je voyais enfin le bout du tunnel. Je dois avouer que j'étais soulagée et presque heureuse en sortant de mon rv (même si cet adjectif peut sembler horrible) d'avoir enfin un nom à mettre sur toutes ces années de souffrance. Souffrances réelles et pas dans ma tête, pas parce que j'étais trop anxieuse et stressés, trop lourde ou pas assez sportive... J'étais soulagée parce que j'avais tout simplement le sentiment que j'étais enfin reconnue, que j'allais être soignée et pouvoir mener enfin une vie à peu près normale. Aujourd'hui, je doute.
Je remercie d'avance celles et ceux qui prendront la peine de lire toutes mes "jérémiades" et qui prendront le temps de répondre à mes questions : est-ce que le diagnostic de spondylarthrite pourra être confirmé même si les derniers examens sont négatifs ? Est-ce qu'un professeur en rhumatologie se risquerait à poser un tel diagnostic s'il n'était pas sûr de lui ? Mais s'il l'est pourquoi alors me demander de faire encore d'autres examens ?