Fibromyalgie et vie de couple

pardon bisou a tout le monde

et merci minete aussi

Bonjour les filles!

Mon avis est un peu différent du vôtre; je vais vous le donner, je ne cherche ni à choquer, ni à créer la polémique, je le précise avant ! Je précise aussi qu'il y a une quinzaine d'années mon mari a été très malade, cela a duré cinq ans. Il est à nouveau gravement malade. Et pour ma part, je suis fibro. Mais aujourd'hui je vais me placer du point de vue du conjoint qui n'est pas malade, ce qui a été mon cas pendant cinq ans et l'est à nouveau depuis deux ans (je suis nettement moins malade que lui).

Si je me cassais la jambe, je n'interdirais pas à mon mari d'aller faire du sport! Je pense que lorsqu'on est malade, et qu'on ne peut plus avoir de relations sexuelles (quelle qu'en soit la raison), on doit rendre sa liberté sexuelle à son partenaire. Attention, je ne jette pas des idées sur le tapis comme ça, mon mari et moi en avons longuement parlé. Dans un couple, il n'y a pas que celui qui est bien portant qui doit penser à l'autre, et sacrifier certaines choses de la vie quotidienne (on sort moins, le bien-portant fait plus de tâches ménagères...), le malade doit aussi se mettre à la place du bien-portant, car elle est très difficile.

Sandrine, les questions que tu te poses: m'aime-t-il encore? Suis-je encore désirable? je me les posais il y a quinze ans lors de la première maladie de mon époux car il ne pouvait plus avoir de relations sexuelles, et j'en souffrais horriblement. Je pouvais sans problème assumer les autres aspects de la vie quotidienne à sa place, mais ça, c'était trop difficile. J'avais beau me dire qu'il ne le faisait pas exprès, qu'il aurait été le premier ravi s'il avait pu le faire, cela ne suffisait pas. Les relations sexuelles c'est très important, lorsque ça ne marche plus, le couple est ébranlé fortement. Il a alors fait un acte d'amour: il m'a rendu ma liberté sexuelle. Autrement dit, si je voulais, je pouvais avoir un autre partenaire. Je ne l'ai jamais fait, mais qu'il m'ait donné cette possibilité a tout changé car j'ai compris que dans le couple, bien que n'étant pas malade, je comptais autant que lui, mes problèmes et mes sentiments avaient la même valeur. Il était sincère, si je l'avais fait, il n'aurait rien dit. Dans un autre domaine, je partais de temps en temps seule, ou avec les enfants, en vacances, je continuais à voir mes amies et à aller au restau sans lui. Il s'est toujours réjoui pour moi et s'est toujours intéressé pour ce que je faisais en-dehors de la maison, même si lui ne pouvait plus y participer. Sa joie était d'y participer à travers ce que je lui racontais. Quand on est malade, il faut veiller à ne pas faire payer au conjoint bien portant le prix de nos propres renoncements.

Je parle d'autant plus librement que lorsque j'ai eu les premiers symptômes très gênants de la fibro (je ne savais pas encore que c'était ça), j'ai également connu une période d’inappétence sexuelle. Si cela s'était prolongé, j'aurais fait la même chose avec mon mari.

Cathy, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi ! On peut  dire ce qu'on ferait si notre contre conjoint était malade, certes, mais on ne peut pas dire comment on le ferait, et c'est ça qui compte. Faire beaucoup pour le conjoint malade, c'est possible, mais le faire en lui faisant sentir que cela suppose un effort est bien pire que de faire seulement un peu. Et mon expérience m'a appris (donc je parle de mon cas, tout le monde n'est pas comme moi) que la place du conjoint bien-portant est extrêmement difficile.

Voilà, j'espère avoir apporté un autre point de vue à ce débat... Je pense qu'il était nécessaire car lorsqu'on est malade, se mettre à la place des autres est très difficile. J'ai de la chance d'avoir un mari très gentil et avec qui je parle beaucoup; je sais que cela aide énormément à résoudre les problèmes.

J'espère n'avoir heurté personne...

je vais essayé de donner une autre position dans le couple!!

pour moi c'est un passé lourd qui a "handicapé" notre vie sexuelle!!

il n'a pas été question de fibro mais du ressenti de cahcun et surtout du mien a l'opposé de ses besoins!!

nous passons par des orages!! extremes qui ne ne peuvent pas "s"arranger" sur l'oreiller"

et bien sur la fibro n'aide pas a regler ce problème!!

mais je ne parle pour moi , c'est si different!! mais d'un sens general

nous les femmes placons l'acte sexuel sur le meme niveau que les entiments

les hommes non ; c'est un besoin qui peut se faire sans sentiments

aussi avec beaucoup de reflexion, d'abnegation, il est possible de vievre un couple sans cette vie sexuelle

en esperant ne pas vous avoir heurté  moi aussi!!

maria bonjour tu as dit

Il a alors fait un acte d'amour: il m'a rendu ma liberté sexuelle. Autrement dit, si je voulais, je pouvais avoir un autre partenaire.

je lui ai dit aussi il y a quelques mois et comme toi ne l'as pas fait

non kikoulo c'est un autre point de vue qui perso me choque pas

et pour être franche peux être aussi une de mes pensées

en faite suis chamboulée lol donc tout se mélange

Sandrine, cela prouve qu'il tient à toi! Je suis heureuse pour toi car il a répondu à ta preuve d'amour par une autre preuve d'amour!

Je ne dis pas que c'est facile et qu'on y arrive sans difficulté! Ça n'a pas toujours été rose entre mon mari et moi, il faut beaucoup tâtonner avant de trouver un équilibre qui est loin d'être parfait.

Kikoulo, c'est vrai que les femmes ont tendance à placer l'acte sexuel sur le même plan que les sentiments, mais pas toujours. C'est la même chose pour les hommes, on ne peut pas généraliser.

Je suis d'accord, une vie de couple peut être harmonieuse sans vie sexuelle, mais il faut que les deux soient d'accord et en aient parlé.

bonsoir a toutes et tous je viens de lire vos témoignages tous émouvant, comme je vous le disait il y a qqes temps la séparation avec mon mari m'angoissait beaucoup ,et oui 28 ans de mariage ce n'est pas rien !! mais depuis presque 2 semaines nous sommes séparés c'est dur bien sur , le manque est là mais je m'aperçois qu'avec mes douleurs intenses je n’embête personne, si je craque je suis seule , si je dois me coucher je gêne personnes, alors bien sur a coté de cela je suis seule c'est pas drôle mais je ne partageais plus grand chose avec mon mari , il ne me montrait aucun signe de tendresse et j'en souffrais bq , j'en souffre encore d’ailleurs, nous continuons a nous voir 1 fois par semaine et on s'appelle 1 fois par jour, je sais que pour lui sa été dur aussi mais que faire ?? nous n'avons pas divorcé juste une séparation, je ne vous cache pas que financièrement c'est difficile  .....la maladie et l'arrêt d'activité chamboule un couple dejà bien fragile a l'origine . courage a vous

je te redis pour moi tu as du courage!!!!

il en faut merci bisous a toutes