- Accueil
- Échanger
- Forum
- Forum Fibromyalgie
- Vivre avec la fibromyalgie
- Et si on commençait par le début tout simplement
Patients Fibromyalgie
Et si on commençait par le début tout simplement
- 16 791 vues
- 45 soutiens
- 1 170 commentaires
Tous les commentaires
Aller au dernier commentaire
GIGI
Bon conseiller
GIGI
Dernière activité le 21/11/2024 à 23:07
Inscrit en 2011
48 364 commentaires postés | 19650 dans le forum Fibromyalgie
2 893 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Ami
Bonjour Angelina,
Après ce bon week-end passé en compagnie de ta Maman, je suis heureuse de lire, également, que tes résultats d'analyse soient normaux !
Voilà de quoi commencer une belle semaine
Bonne journée
Utilisateur désinscrit
tu es dans mes pensées angelina...sois en sûre ..courage...tant de non dits qui ...finiront par se dire...bises
Utilisateur désinscrit
Coucou Romane,
Merci pour ton post.
Je discute bcp avec maman depuis 2007 et de plus en plus depuis 2010.
On a tjs discuté depuis que je suis adulte mais pas autant que maintenant. Depuis un an, comme je vais chez elle tous les week-ends et que je progresse bien dans la compréhension de ma vie et aussi de la sienne, on parle bcp toutes les deux.
Cela me fait du bien. Je ne sais pas si cela lui fait du bien aussi mais je pense que oui.
Elle m'a bcp parlé de son passé, enfin ce qu'elle en savait et ce qu'elle ressentait. Je lui ai posé bcp de questions. Elle a malheureusement bcp de questions sans réponse ayant perdu ses parents à l'âge de 5 ans 1/2 et ayant eu une vie très difficile depuis.
Je lui ai bcp parlé de moi et de mon ressenti par rapport à mon enfance, mon adolescence, ma jeunesse, ma vie d'adulte et mon ressenti en bien et en mal par rapport à moi, à maman et à papa.
On a bcp discuté de choses pour lesquelles j'ai culpabilisé pendant plus de 25 ans et qui ne l'avait pas marqué car elle ne s'en souvenait plus et vis-versa ; des choses que l'on se reprochait depuis environ le même nombre d'années sans jamais en avoir parlé.
On a aussi regardé des photos il y a quelques temps et j'ai fait des doubles de certaines pour les avoir chez moi.
Sur les photos, je n'ai malheureusement pas réussi à savoir qui était mon oncle décédé à l'âge de 20 ans environ (le frère aîné de mon père) et cela me manque.
Papa est décédé, son frère que j'ai connu aussi et sa femme n'a pas connu leur frère, maman non plus.
Mes grand-parents sont décédés aussi. Il n'y a rien de marqué derrière les photos ni à côté des photos dans l'album.
Je vais essayer de regarder avec une loupe les visages mais c'est difficile.
Du coup, j'ai demandé à maman de m'indiquer tous les noms des personnes de sa famille sur les photos et j'ai tout marqué à côté mais côté paternel je n'ai que des photos sans noms et il y a bcp de personnes que je ne connais pas.
Oui, j'ai mis plus de 30 ans à faire le deuil de mon père, à pouvoir en parler sans pleurer ou avoir les larmes aux yeux. Son décès nous a bcp rapprochés maman et moi car, du vivant de papa, j'étais très proche de mon père mais pas de maman car elle était très dure avec moi, trop dure (depuis sa maladie et je n'avais que 7 ans).
Les autres personnes ne pouvaient pas comprendre que des années plus tard, je pleurais encore en parlant de mon père.
Cela a aussi marqué maman car mes parents s'adoraient ; en plus, elle s'est retrouvée à se débattre pour rembourser des dettes accumulées (mes parents ont tjs eu des difficultés financières ; ils se privaient mais je n'ai jamais manqué de rien) et avec une adolescente de 17 ans qui n'avait encore aucun métier dans les mains.
Maman a remboursé petit à petit toutes les dettes et elle s'est privée pour que je continue juqu'au bac G1, pour que j'ai un métier, pour que je mange à ma faim et que j'ai un minimum d'habits ; elle aurait bien aimé que je continue mes études mais j'ai trouvé un CDI et je l'ai pris.
Sinon, elle aurait continué à se priver pour moi mais je ne le voulais pas.
Je suis d'ailleurs tjs dans la même entreprise depuis plus de 30 ans même si je n'ai malheureusement pas évoluer comme je l'aurai désiré ni en salaire ni en travail.
Je viens de me rendre compte que maman a débuté sa dépression quand j'avais un peu plus de 5 ans et c'est à cet âge qu'elle a perdu ses parents.
Je n'avais jamais fait le lien. Je ne sais d'ailleurs pas si cela peut avoir un lien ?
Si le fait que maman a été dure avec moi à partir de sa maladie est due à sa maladie ou à ce qu'elle a vécu après la perte de ses parents, à cette vie très difficile, à son enfance, son adolescence et sa jeunesse pleine de gifles qu'elle a refaite avec moi ?
Je pense aussi que, malheureusement, j'ai eu deux mauvaises "copines" aux mauvais moments, qui ne m'ont pas aider à prendre confiance en moi mais qui, au contraire, pour pouvoir avoir confiance en elles et se sentir supérieures m'ont "enfoncées".
Malheureusement, j'ai écouté les mauvaises et non les bonnes et pourtant j'avais mes parents (mais ils ne me disaient pas qu'ils m'aimaient et ne me faisaient pas de compliment ; ils n'avaient pas été élevé dans la tendresse. Ils m'adoraient et trouvaient que ce que je faisais était bien ; ils me le faisaient comprendre en me faisant confiance, en me laissant une énorme liberté mais je ne l'ai pas compris) et des amies que j'ai tjs mais j'écoutais celles que je n'aurai pas dû.
Je sais pourquoi ? C'est parce que je n'arrivais pas à m'aimer, à me trouver des qualités.
Alors, le fait que l'on me dévalorise, que l'on trouve que tout n'est que défaut sur moi et en moi... ne m'arrangeait pas, n'arrangeait pas ma confiance en moi et pourtant je l'acceptais, je l'écoutais et j'y croyais même.
Et je ne croyais pas les compliments que l'on me faisait et cela pendant de nombreuses années.... forcément, cela s'est ancré en moi.... plus le fait que je ne plaisais pas aux garçons quand j'étais adolescente. Elles non plus d'ailleurs mais je ne m'en rendais pas compte....
Et puis, j'étais tellement timide, tellement effacée, tellement réservée...
J'ai oublié de dire que j'ai bcp pleuré du fait de ne pas pouvoir manger comme les autres à table à cause de mes problèmes de mes intestins, de rechuter sans cesse. Ce n'est pas la première fois que j'ai des problèmes d'intestins mais jamais aussi importants et handicapants.
Gros bisous.
Utilisateur désinscrit
Coucou Cristal,
Merci pour ton post.
Je sais que j'ai encore bcp de travail à faire sur moi-même, que j'en aurai tjs car la vie est comme cela ; elle nous apporte touT le temps des joies !!!! mais aussi surtout des peines....
J'espère que tu as raison et que je remonterai plus vite à chaque fois car c'est très difficile et j'ai l'impression que plus je vieillis moins je supporte tout ce qui m'arrive de mauvais car j'en ai déjà tellement vécu que c'est la goute d'eau qui fait déborder le vase à chaque fois.
Gros bisous.
Utilisateur désinscrit
Coucou Gigi et Arnica,
Merci pour vos posts.
Tu as raison Gigi, c'est une bonne nouvelle que mes analyses soient bonnes. J'ai encore des examens sanguins à passer fin septembre / début octobre.
Tu as raison aussi Arnica.
Gros bisous.
romane
Bon conseiller
romane
Dernière activité le 17/10/2024 à 08:50
Inscrit en 2012
558 commentaires postés | 459 dans le forum Fibromyalgie
2 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
-
Ami
Coucou Angelina...........ok avec les messages de Gigi et Arnica........C'est bien d'avoir ces discussions avec ta maman..... c'est elle qui peut répondre à tes questions sur ton passé.....et le sien.....Bien sûr tu n'arriveras pas à mettre un nom sur chaque photo..........personne ne peut le faire......car à cette époque on n'était pas photo souvenir comme maintenant.... les personnes avaient leurs problèmes matériels ou financiers à régler......les photos c'était accessoire....c'était au moment des fêtes de famille.......mais pas à tour larigot comme maintenant.....c'était aux mariages.....aux kermesses.....aux repas de boudin à la campagne.........aux communions.....on faisait appel à un photographe qui faisait une photo de famille.......et maintenant chacun a son appareil photo ou portable....ce n'est pas comparable...........
tu dis que ta maman a perdu ses parents à 5 ans 1/2..........eh bien......je ne suis pas devin.........mais je peux t'assurer que son comportement dur avec toi dans ton enfance reflète cette souffrance..... de n'avoir pratiquement pas vécu avec ses parents...........ils sont partis trop tôt............et elle en a beaucoup souffert......même si elle n'arrivait pas à l'exprimer.... certaines personnes n'arrivent pas à pleurer..........même si elles ont un immense chagrin.........en fait il y a un blocage.........Bien sûr aucun enfant n'est préparé à cela.........perdre ses parents dans sa petite enfance......au moment où on en a le plus besoin pour se construire..........et apprendre à aimer la vie....à connaître le bonheur d'une famille unie.......Le destin l'a privée de ce bonheur......
son côté dur qu'elle a reproduit avec toi...........c'est la preuve qu'elle a beaucoup souffert........elle a reproduit ce qu'elle avait connu.........très certainement elle aussi frappée ou humiliée soit à l'école ou ailleurs..........à cette époque on n'était pas tendre avec les enfants......on n'envoyait pas les enfants voir un psy.........pour les faire parler......exprimer leur souffrance.........et bien sûr l'enfant gardait tout pour lui......sans pouvoir dire à une personne qu'elle était méchante.... sous peine de recevoir une gifle ou une punition.....
combien de fois ta maman a dû ressentir l'absence et la perte de ses parents comme une profonde injustice.......combien de fois a-t-elle dû regretter de ne pas être dans une autre famille.........non pas parce qu'elle détestait les siens.....mais parce qu'elle n'aurait pas connu ce malheur.......car la mort de ses parents est ce qui est le plus dur à supporter..... et ça l'a certainement traumatisé......maintenant..... on explique aux enfants la mort de leurs parents......en ce moment-là.....on laissait même penser aux enfants que leurs parents reviendraient......étaient partis en voyage......etc...
les adultes n'avaient pas de psy pour leur expliquer comment parler aux enfants de ce drame......leur expliquer ce que ressentait l'enfant.......donc ils essayaient de braver.....et cacher leur souffrance devant leurs enfants.......ne pas pleurer devant les enfants c'était primordial......et ta maman n'a peut-être pas eu elle non plus l'explication adaptée à son âge..... n'a sans doute pas pu pleurer comme il aurait été bénéfique de le faire.....et elle a tout gardé en elle......elle en a fait une dépression qui l'a toujours accompagnée ensuite......et une dépression à cet âge n'était certainement pas pris en charge comme maintenant.......
comment expliquer ensuite que tes parents étaient très aimants avec toi......ton papa devait connaître le passé douloureux de ta maman donc il devait comparer avec sa vie à lui......et se dire qu'elle n'avait pas eu la vie rose et devait l'aimer encore plus........et pour toi..... ta maman devait aussi avoir peur de te perdre.......ayant déjà connu cette situation tragique.....en fait elle craignait une nouvelle séparation.....voilà pourquoi elle a toujours essayé de te protéger......et stresse encore en permanence.......c'est sans doute lié au décès de ses parents.....
plein de questions qu'il faudra aussi discuter avec elle.......pour comprendre.....mais aussi lui expliquer que tu ne lui en veux pas pour sa façon de t'avoir élevée......qu'à sa place tu n'aurais peut-être pas fait mieux........ça devrait la rassurer......et l'aider aussi à exprimer ce qui est enfoui au plus profond d'elle-même......et l'aider à se confier.....et je suis certaine que ça lui fait du bien......et à toi aussi.....car ça vous rapproche énormément.......mais il ne faut pas trop bousculer......les choses te seront dites au fur et à mesure......surtout si elle se sent en confiance.....et non pas jugée... car ce n'est pas facile d'aborder des sujets douloureux........
la dépression mène aussi une personne à se sentir inutile.......à culpabiliser.......le fait de parler de ce qui a marqué sa vie en joie comme en chagrins aide à pouvoir tourner la page.....ou du moins prendre de la distance......je veux dire qu'elle comprendra que ce qu'elle a fait de mieux..... c'est te mettre au monde.........et si tu as pu le lui reprocher......eh bien il faut aussi qu'elle comprenne que tu ne le penses plus maintenant........que c'était à un moment de ta vie où toi aussi tu n'étais pas heureuse......et que tes mots ont pu dépasser tes pensées.........que toi....tu as oublié et que ce serait bien aussi qu'elle arrive à l'oublier.......évidemment si elle ne te sentait pas heureuse......elle non plus ne pouvait pas aller bien.......et sa dépression devait s'entretenir......Voilà pourquoi il faut échanger sur votre ressenti à toutes les deux.......pour vous sentir apaisées d'avoir pu en discuter......et rappelle toi que ce que le corps imprime.......et qui n'est pas exprimé........déprime........ça peut être notre devise à toutes et à tous..... les non-dits font beaucoup de mal.......car chacun les interprète à sa façon......ce qui n'est pas forcément la réalité.......
une dépression est aussi un mal-être......donc forcément si on est en dépression......on n'élève pas forcément ses enfants comme on le ferait autrement.....même sans s'en rendre compte...le deuil d'abord puis la dépression sont certainement responsables de cette dureté avec toi............je suis certaine que ta maman avait bon coeur et t'aimait beaucoup (tu le dis toi-même) mais souffrait beaucoup aussi intérieurement .et sa souffrance n'était pas suffisamment entendue ou comprise ni soulagée par son entourage (amies....médecins.....etc.....) c'est un travail de longue haleine d'essayer de sortir quelqu'un d'une grande dépression......c'est parfois le parcours du combattant....car la personne peut perdre l'envie de vivre.....l'envie de se battre....malgré tout notre soutien.......et tout remettre en cause..... et on voit la personne s'enfoncer.....sans rien pouvoir faire....c'est minant aussi pour l'entourage.....elle peut dire des choses qu'après elle regrette......ou ne plus se souvenir les avoir dites.........et s'isoler complètement de tout le monde............et culpabiliser aussi de faire du mal à son entourage.........et ne pas pouvoir assumer le quotidien.....c'est une maladie pas facile à soigner.....mais il faut entourer la personne......pour qu'elle s'accroche.......
C'est mon analyse........mais bien sûr.....je peux me tromper......le principal est que tu puisses faire des choses avec elle tout en prenant soin de ne pas t'épuiser.....parfois les discussions font autant de bien que les médicaments..... car elles libèrent l'esprit...........et apportent des réponses...........le simple fait de la sentir plus heureuse peut aussi avoir une bonne répercussion chez toi.........et apaiser certaines douleurs........te rendre moins anxieuse........il faut te dire que tu n'y est pour rien dans tout cela...........et elle non plus.........le passé est le passé......l'important maintenant est de se sentir mieux de jour en jour.........C'est super d'avoir réussi à parler comme cela avec ta maman......je suis sûre qu'elle en est très contente..........que ça lui enlève un poids.........Bon courage pour la suite........toi aussi tu devrais aller mieux.......je te souhaite de grands moments de plaisir........et que la chance te sourie......Tu le mérites et tu dois continuer de croire en toi...........Je t'ai écrit un roman.........mais si ça pouvait te redonner le moral.....ce serait super..... Bon aprem.............
Utilisateur désinscrit
Angelina,
Je partage totalement l'analyse de Romane, nous sommes là, n'hésite pas et n'oublie pas d'être heureuse, c'est bon pour la santé !
Utilisateur désinscrit
Coucou les filles,
Coucou Romane.
Merci bcp pour ton roman qui m'aide énormément.
En te lisant, je suis passée par plusieurs phases d'émotions : les larmes aux yeux, le sourire aux lèvres et même rigoler toute seule !!!
Tu as raison sur tellement de choses et tu me confortes dans tellement de choses (et voilà ma confiance en moi qui n'était pas au rdv comme tellement souvent ... J'ai tjs eu plus confiance dans les autres qu'en moi ; ce qui m'a vallu aussi des déconvenues, des erreurs de jugement en ma défaveur et qui ont encore plus accentué mon manque de confiance en moi ...).
Maman n'a fait sa dépression qu'une fois qu'elle était mariée et heureuse en ménage.
En effet, la personne continuait à la harceler moralement et maman ne le supportait plus puisque normalement elle n'aurait plus dû être sous sa coupe.
Maman a tout fait pour ne plus rien avoir à faire avec cette personne mais cela s'est révélé infaisable malgré la distance que maman avait mis entre elles.
Maman a "craqué" quand j'avais environ 5 ans (je pense que cela a une relation avec la perte de ses parents alors qu'elle avait le même âge).
Les médecins dans la fin des années 60 ne savaient pas trop quoi faire pour elle ; elle est rentrée et sortie tout le temps d'un hôpital pendant plusieurs mois je crois.
Heureusement, papa travaillait avec une dame qui connaissait un hôpital qui pouvait soigner maman.
On a donc déménagé et maman a passé 7 mois dans cet hôpital où sa doctoresse a été vraiment super (maman et sa doctoresse s'écrivent encore ou se téléphonent pour la bonne année!!! elle lui a sauvé la vie).
Maman est ressortie de cet hôpital avec le bon traitement qui l'a remise sur pieds et sa doctoresse a continué à la suivre.
Quand le laboratoire a supprimé un médicament vital pour maman, maman a écris à sa doctoresse, qui ne la suivait pourtant plus car elle avait pris sa retraite, et elle lui a dit ce que son généraliste devait lui prescrire !!!
Cette doctoresse est géniale !!!! comme maman d'ailleurs !!!! elle a sauvé la vie de maman !!!!
Maman savait que sa maman était morte mais elle ne l'a su que très récemment pour son papa car j'ai fait des recherches (il avait été porté disparu pendant la guerre).
Pendant son enfance, son adolescence, sa jeunesse, sa vie d'adulte et même sa veillesse, elle a tjs cru qu'il reviendrait peut-être un jour ... ou qu'il l'avait abandonnée pour refaire sa vie .... (j'en ai encore les larmes aux yeux).
Maman n'avait jamais pu faire son deuil.
Elle savait que maintenant il devait être très certainement mort mais d'avoir "presque" la preuve qu'il était mort à l'époque l'a bcp choquée.
Je continue à effectuer des recherches pour essayer d'en savoir plus et de pouvoir lui donner plus de réponses mais c'est très difficile pour nous deux d'apprendre ces nouveaux éléments à chaque fois.
Oui, maman a été frappée et humiliée mais pas à l'école... ce qui était encore plus dur : par sa tante par alliance.
Tu as aussi raison car maman est devenue plus dure avec moi au retour des 7 mois d'hôpital ; elle était guérie mais elle avait changé. J'avais moi aussi grandi et sans elle pendant ce temps et j'avais vécu des moments très difficiles pendant ce temps.
Je n'avais pas été heureuse ; j'avais même été très malheureuse chez une des nourrices, "maltraitée" par mes cousins à un autre moment.
J'étais contente de retrouver maman mais, en même temps, j'étais devenue un peu une autre enfant et elle une autre maman (c'est seulement maintenant, en t'écrivant, que je le réalise).
Maman ne pouvait plus faire tout ce qu'elle faisait avant et je ne le comprenais pas et j'en étais malheureuse.
En plus, elle "m'expédiait" des gifles pour un oui ou pour un non ; avant que je ne fasse la bêtise sans savoir si je l'aurai faite.
Pourtant, elle m'aimait et moi aussi mais cela a été très dur jusqu'à mes 18 ans où je me suis rebellée quand elle a essayé de me gifler et où elle a compris que cela était fini, que j'étais une adulte avec qui on pouvait seulement se disputer.
Depuis 1 an, on a plusieurs fois parlé de sa façon de m'avoir élevée et de la manière dont je l'ai ressentie.
Je crois que je n'ai jamais vu maman pleurer ; elle est aussi très dure avec elle-même.
Quand elle a perdu ses parents à environ 5 ans, elle n'a pas pu ou n'a pas su exprimer son chagrin ; je ne pense pas de toute façon que cela aurait été bien vu, ni accepté, ni qu'elle aurait été consolée.
Maman en a bcp souffert ; elle a d'ailleurs tjs bcp souffert dans sa vie depuis ses 5 ans et de tellement de choses ; sa vie est très difficile.
Heureusement, ma vie, sans être facile, l'est quand même un peu plus ; je n'ai pas la force de caractère de ma mère ni sa santé car, malgré sa dépression, jusqu'à l'âge de 62 ans, maman était en super forme.
Avec moi, elle sait qu'elle peut le faire ; elle le fait en me parlant, à travers les mots.
Tu as tout-à-fait raison aussi pour les photos ; je vais essayer mais il ne faut pas que cela me rende malade.
C'est vrai que de savoir qu'il est très certainement mort à 20 ans (pendant la guerre), maintenant que je fais un travail sur moi, cela me gêne de ne pas savoir comment il était physiquement.
Avant, je n'y pensais même pas. C'est bizare, la vie, nos réactions qui changent ...
Tu as raison Orisilic, être heureuse, c'est bon pour la santé et il ne faut pas que je l'oublie ...
Vous m'aidez d'ailleurs toutes !!! Comment pourrais-je dire tout cela à ma psy en si peu de temps pendant chaque séance.
Très bonne journée. Je vous embrasse.
Utilisateur désinscrit
Je viens de tout relire à nouveau.
C'est vrai que maman avait bon coeur et elle a tjs bon coeur.
C'est vrai aussi que lorsque maman va un peu mieux, je vais aussi un peu mieux mais comme elle n'est pas bien physiquement, c'est dur pour moi aussi.
La relation mère / fille est trop fusionelle ; je le sais mais c'est difficile de faire autrement puisque je n'ai qu'elle et elle n'a que moi...
Je l'ai compris, mais pas depuis longtemps, que maman n'y était pour rien et moi non plus. C'est la faute du passé mais c'est très difficile pour l'instant encore. Tant que je n'aurai pas terminé mes recherches et c'est très long.
Encore merci. Bisous.
GIGI
Bon conseiller
GIGI
Dernière activité le 21/11/2024 à 23:07
Inscrit en 2011
48 364 commentaires postés | 19650 dans le forum Fibromyalgie
2 893 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Ami
Angelina,
C'est avec beaucoup d'émotions que je viens de te lire !
Bon courage !
Je t'embrasse de tout mon cœur
Donnez votre avis
Les membres participent aussi...
GérardC
@MayaneZede
Nous croisons sans le savoir des gens qui souffrent et dont la maladie peut être mortelle. La Fibromyalgie fait souffrir, est invisible, est invalidante, mais, si elle est difficile à vivre, n'est pas mortelle. Dans tous les cas, ce sont des situations injustes.
Et dans tous les cas, les malades doivent être écoutés par le corps médical, pris au sérieux et aidés à vivre le moins mal possible. Le traitement de la douleur est maintenant pris en compte.
Laissez tomber les jugements contre productifs comme quoi la fibromyalgie serait imaginaire : qu'ils prennent votre place pendant une semaine ! Plus simplement : qu'ils lisent ce qu'en dit Carenity ; qu'ils écoute la liste de vos douleurs et mal êtres divers et variés.
Si ce sont des médecins qui disent cela, à défaut de les faire changer de métier, allez en voir d'autres.
"Dans la tête", ce n'est pas totalement faux, si l'on considère qu'à l'origine de la Fibromyalgie il peut y avoir un traumatisme passé inaperçu sur le moment, et réveillé par un autre traumatisme beaucoup plus tard. "Dans la tête", ce peut être en partie là que se trouvent des pistes pour aller mieux, en adaptant sa vie et ses pensées, en essayant d'être positif, constructif, sans rancœur. En étant avec bienveillant avec soi-même.
Ce ne sont que des avis. Prenez soin de vous. Sans colère. Avec confiance.
Voir le meilleur commentaire
Recherche et liens utiles - Fibromyalgie
PAROLES DE CHANSONS, POEMES, CITATIONS, VIDEOS, PHOTOS , LIVRES.....
GérardC
@MayaneZede
Nous croisons sans le savoir des gens qui souffrent et dont la maladie peut être mortelle. La Fibromyalgie fait souffrir, est invisible, est invalidante, mais, si elle est difficile à vivre, n'est pas mortelle. Dans tous les cas, ce sont des situations injustes.
Et dans tous les cas, les malades doivent être écoutés par le corps médical, pris au sérieux et aidés à vivre le moins mal possible. Le traitement de la douleur est maintenant pris en compte.
Laissez tomber les jugements contre productifs comme quoi la fibromyalgie serait imaginaire : qu'ils prennent votre place pendant une semaine ! Plus simplement : qu'ils lisent ce qu'en dit Carenity ; qu'ils écoute la liste de vos douleurs et mal êtres divers et variés.
Si ce sont des médecins qui disent cela, à défaut de les faire changer de métier, allez en voir d'autres.
"Dans la tête", ce n'est pas totalement faux, si l'on considère qu'à l'origine de la Fibromyalgie il peut y avoir un traumatisme passé inaperçu sur le moment, et réveillé par un autre traumatisme beaucoup plus tard. "Dans la tête", ce peut être en partie là que se trouvent des pistes pour aller mieux, en adaptant sa vie et ses pensées, en essayant d'être positif, constructif, sans rancœur. En étant avec bienveillant avec soi-même.
Ce ne sont que des avis. Prenez soin de vous. Sans colère. Avec confiance.
Voir le meilleur commentaire
Articles à découvrir...
20/11/2024 | Témoignage
Fibromyalgie : “J'ai tenté à peu près tout ce qui se fait pour soulager la fibromyalgie.”
18/10/2024 | Droits et démarches
Fibromyalgie et vie professionnelle : comment concilier les deux ?
11/09/2018 | Actualités
Le cannabis thérapeutique, autorisé à la fin de l'année 2018 ?
30/11/2018 | Actualités
11/05/2018 | Conseils
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
Mag6911
Bon conseiller
Mag6911
Dernière activité le 07/03/2023 à 08:39
Inscrit en 2013
521 commentaires postés | 255 dans le forum Fibromyalgie
2 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
Bon conseiller
Contributeur
Explorateur
Ami
Posteur
bonsoir et si on commençait par le début tout simplement
Bonsoir,
Je poste le sujet d'ARNICA,
la fibromyalgie touche essentiellement des femmes (peu d'hommes) de quel âge et toutes étant superactives dans différents domaines , mettre en quelques mots ces parcours. quel a été le facteur déclenchant s'il a été possible de le déterminer. y a t il d'autres cas dans une même famille.
(ne pas parler des traitements.)
cela pourrait servir de base de réflexion , de cohérence sur la cause de cette maladie. Recueillir les témoignages, les réunir.
merci, il faut commencer par le début.
Merci Arnica pour toutes tes bonnes idées!