Et si la dialectique devenait une béquille ?

Bien le bonjour,

Je m'appelle Camille, j'ai vingt ans et je suis étudiante en philosophie franco-allemande à la Sorbonne. Nous avons tous plus ou moins songé à ce que pouvait bien signifier "un traitement contre la dépression" : psychothérapie avec ou sans prise médicamenteuse, des soins à base de produits tout à fait naturels, des activités relaxantes, l'écriture d'un journal, une activité quelconque, moult techniques et j'en passe.

Pour ma part, après avoir survécu (et plus ou moins vaincu) l'anorexie mentale, la dépression, l'anxiété sociale, la paranoïa (et la liste est encore longue, ne nous perdons pas dans les détails, n'est-ce pas), je viens de dire au revoir et merci à mon psychiatre et par la même, de mettre fin à mon traitement (antidépresseur et anxiolytique). Pour autant, je ne me sens pas moins seule, c'est évidemment la cause de ma présence ici : et si la dialectique devenait une béquille ? Sans parler du terme exclusivement réservé au domaine philosophique, pourquoi ne pas considérer l'échange comme l'une des meilleures solutions pour s'épanouir et tendre vers la rémission ?

Je vous propose de vous ouvrir à autrui, ici ou par MP, de raconter votre histoire, vos ressentis, vos affects, vos hypothèses, vos conclusions et vos conseils à quiconque voudra bien vous écouter et vous répondre.

Quels monts avez-vous gravis, de quelle façon, pour quelles raisons et avec quels résultats ?

(Ce nouveau sujet de discussion vise aussi et surtout à "vérifier" quels membres sont actifs en ce moment, étant nouvelle, j'aimerais bien découvrir vers qui je peux éventuellement me tourner et qui je peux bien aider, tant que cela se peut.)

Bien à vous tous.