Relation avec les soignants

Donc , ces possible? Actuellement j'ai ce vide que vous racontez si bien en haut , je souhaite de tous mon coeur , un jour , pouvoir témoigner comme vous , que la guérison est possible

Je suis une dépressive chronique depuis l'adolescence donc je ne suis pas à l'abri de rechuter car je pense être fragile mais je n'ai jamais vu la vie comme je la vois actuellement donc j'ai de l'espoir.

Ce que je peux vous conseiller : faire un gros travail sur vous-même pour tenter de comprendre tout ce qui ne va pas, la (les) cause(s) réelles de votre dépression. Je l'ai fais seule, avec des psy, un ami et grâce à des livres également. Cet ami m'a envoyé, parfois violemment quelques vérités en plein visage et il faut savoir accepter cela, c'est pour notre bien. Donc accepter les critiques me semble important.

Malgré la dépression soyez toujours là pour les autres. Le tord des dépressifs est parfois de devenir égoïste; on ne parle parfois que de nous, comme si tout tournait autour de notre nombril. Ce n'est pourtant pas une raison pour laisser tomber nos proches. Si vous n'êtes là pour personne, personne ne restera à vos côtés. C'est la base même de relations sincères. Et personne n'acceptera de se laisser emporter dans votre dépression et votre mal-être. Si vous n'avez que cela à donner, vous allez vous isoler.

Même si vous faites semblant, ayez les sourire car on va rarement vers des gens qui font la tête et qui vont nous déprimer. Confiez-vous à quelques amis proches, sur ce site, à un médecin mais n'étouffez pas les personnes que vous rencontrez.

Concernant ce vide en nous, je ne sais pas si le conseil est le bon mais de mon côté, je me suis forcée à faire des choses. Durant des semaines, j'ai pris sur moi pour m'inscrire à des sorties et avec ce sourire affiché (même s'il n'était qu'un masque), des gens ont pris plaisir à échanger avec moi et même si c'est pour deux ou trois heures et bien c'est déjà bien. J'étais pas la ratée et la fille insignifiante que je pensais être pour les autres.
Aller sur un site n'est pas la solution pour tous et faut trouver des occupations qui nous correspondent + ou -, s'inscrire au club de pétanque de notre village ou à la bibliothèque de la ville la plus proche et y rester quelques heures pour consulter des livres et revues, intégrer des groupes d'échanges ... tout est bon pour tenter de ne plus parler de soi et échanger de tout et n'importe quoi avec autrui.

Enfin, je ne suis pas psy mais je pense qu'il faut comprendre que même si vous avez des gens pour vous écouter et vous soutenir, c'est à vous de faire des efforts pour vous en sortir. Vous devez fouiller pour trouver ce qui peut vous apporter un peu de distraction au départ car n'espérez pas être heureux du jour au lendemain. La solution est en vous, pas ailleurs.

Ces bien comme ça que je le voie , j'ai fais une psychotérapie qui n'a pas fonctionnait , a ce jour j'ai arrété ,et , ça ne va pas plus mal , je voie de la famille et des amis régulièrement , c'est vrai , que pour le moment , je me force a sourire , par contre , la cause de mon état ????

   Je me demande si ce n'est pas génétique , parce que ma maman , a commancée a étre comme moi a 40 ans , tout ce que je vie , je l'ai vue déja avant , nous appelions ça , "ça drole de maladie" , mes frères et moi ,nous en accomodions et faision tout pour qu'elle aille bien , toutefois , ça l'a suivie jusqu'a sa mort a 77 ans.

    Je vous le dit , comme je l'ai dit a mes psychologues qui n'ont jamais rien pues pour moi , il n'y a pas de raisons valable pour que j'ai ça , ou alors , elle est bien cachée

Des gens riches, qui ont tout pour être heureux n'arrivent pas à s'épanouir donc ça ne veut rien dire. J'ai une mère dépressive et grandir dans ce contexte n'aide pas mais j'avais d'autres soucis. Ma première dépression, je l'ai eu à 12 ans, j'ai mis le doigts sur certaines choses à 35 ans donc je sais pour être passée par là que tout n'est pas évident. Faut continuer à chercher en vous, ne soyez pas fataliste.

Je ne le suis pas , loin de la meme , mais parfois , ces gonflant d'avoir quelque chose , qui c'est installé , qui a l'air de s'y plaire et... De ne pas savoir pourquoi? En faite , je dis que ces de la dépression , parce que ces ce que disent les médecins , pour ma part , je ne sais pas ce que c'est , je sais seulement , que ça me gache la vie , pour étre plus vrai , ça m'emmerde vraiment

Bonjour,

Je relance ce sujet !

Coucou,

Je ne pense pas vraiment que l’on se "complait" dans quelque chose, un état dont on n’est pas vraiment maître en fait.

Comme l’un d’entre vous j’ai souvent eu envie de dire stop à mon histoire.

Je croyais que c’était même nécessaire pour protéger les autres de moi, du mal que je trimballe

Mais c’était faux. Et moi aussi j’ai eu la chance de "tomber" sur une psy, psychiatre et non psychologue, en Or Lol

C’est vrai qu’il y a plus d’écoute que  d’échanges mais elle me rassure parce que comme je suis seule et que en cas de crise (polyarthrite) je suis incapable de ne pas me laisser sombrer moralement, je sais qu’elle est la. Et qu’elle pourra m’aider. Même si c’est par une hospitalisation et des médocs en plus de ma PR

je ne suis pas fan  des médocs mais il y eut des périodes de ma vie ou sans eux, j’aurais sombrer radicalement 

Je les ai parfois mal utilisé mais depuis quelques années, bizarrement, depuis que mon état physique est pire, ben je vais mieux moralement .

En tous cas si on peut apprendre à mieux se connaître, à se faire confiance, à s’aimer aussi, comme on est, défauts compris,et bien, on peut avancer. Aller mieux. Petit à petit

Pour moi ce fut de prendre tous les outils à ma portée pour ne pas mourir, m’obliger à m’effacer de la terre.

Surtout que je ne croyais pas mériter une telle sanction hic

Bref, il y a de l’espoir

Ce que vous êtes aujourd’hui, vous ne le serez pas de mai 

Et le déplaisir actuel ne cache qu’un plaisir lointain, certes, mais bien réel. Celui de se re-aimer et de la, de revivre.

Ne lâcher rien, ce sera dur mais c’est possible. Sinon je ne serais plus là. Amicalement