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Patients Dépression
A bout de force : besoin d'échanger
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robedfl
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Dernière activité le 09/05/2021 à 08:23
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Bonsoir,
Je ne suis pas allé à mon rendez vous à saint anne du 05. J'ai choisi la loterie. Je vais prendre tous mes medicaments et on verra bien ce que Dieu décide. Merci. Parler des bipolaires au delà de ce forum. Bien à vous
Ahna35
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@Gilles92
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ne fais pas ça robedfi le soleil brille toujours au dessus des nuages
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@sephirot2010 @robedfl le' soleil brille toujours au dessus des nuages
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Gilles92
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Gilles92
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Si c'est ton choix Robedfi, je le respecte. J'ai voulu t'offrir une alternative. Si tu changes d'avis, je serai là. Et si tu veux qu'on en discute de visu, je peux me déplacer.
robedfl
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@Gilles92
Bonjour Gilles. J'ai fini par tenter de mettre fin à mes jours. Je n'y suis as arrivé puisque je t'écris. J'ai passé 1 mois dans un hopital et suis depuis 10 jour logé par un ami prêtre dans un sanctuaire à Montligeon. Je rencontre prêtre et Nones et retrouve la paix. Je suis également entré en surendettement et tente de constituer mon dossier mais j'ai eu grand peine à trouver une assistante sociale de disponible. J'ai un premier rdv le 30. Pour le moment je n'ai pas fait grand chose à part ranimer l'espoir. En attendant les menaces des banques et credits ne cessent de pleuvoir. demain je vais tâcher de compiler les différentes dettes mais il est difficile de faire cela tout seul sans se tromper. La solitude est un sale fléau aussi. Je dois également rappeler saint-Anne le 19/04 qui me proposera une première rencontre avec un docteur mais il n'y aura pas d'hospitalisation mais de l'amubulatoire 1 jour par semaine. J'espère avoir accès à l'assistante sociale....Mais tout ce temps qui court me fait peur. Je suis comme dans le noir et j'avance à tâtons. Gilles tu as déjà pris le temps pour moi, si tu as encore quelques crédits pour me conseiller.....Je te remercie. Bien amicalement. Franck
Gilles92
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Gilles92
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Ami
Salut Franck, je n'ai pas de réponse du tac au tac. Peux-tu mieux définir la question, c'est à dire les options sur la table ? Mon sentiment, c'est que si tu ne veux pas partir à nouveau en vrille, tu dois t'y prendre autrement. Tu te sais fragile émotionnellement. Tu sais que tu es rapidement débordé. La solitude favorise les fixettes, ça fait tache d'huile, tu culpabilises, tu désespères et finis par vouloir te foutre en l'air. C'est cette forme d'impatience qu'il te faut contrer.
D'abord prends conscience qu'il ne s'agit pas d'un 100 mètres, mais d'un marathon. Cela ne se court pas de la même manière : il vaut mieux faire avancer ton dossier doucement, mais sûrement. Ensuite, tu dois gérer tes émotions comme une comptabilité : ne dépenses pas plus que tu n'as, ceci est aussi vrai d'un point de vue énergétique et nerveux. Mieux vaut des petits pas assurés et réguliers que le grand écart, tu me suis ?
Bon, je me doute bien que tu n'es pas dans une forme olympique. Aussi, je fais la distinction entre se reposer et se ressourcer. Si j'entends que tu as ralenti le mental, cela ne signifie pas que tu as refait le plein d'énergie. Pour cela, il faut retrouver du plaisir et se sentir vivant. Je ne saurais donc trop t'encourager à rechercher des motifs de satisfaction simples et authentiques pour trouver davantage de motivation.
Comme tu es un gros anxieux, le sport c'est obligatoire. Courir 1 heure par jour ne coûte rien et tu en as besoin. Il te faut également reconstruire un imaginaire. Je sais pas, bouquine, regarde des films en streaming, réfléchis à ce que tu vas faire cet été. Une journée par semaine à Ste Anne, ça me parait un peu léger, dans la mesure où cela te laisse 6 jours pour ressasser. Pourquoi pas 2 demi-journées par semaine ? Fixe toi également 1 heure par jour pour bosser ton dossier, pas plus. Et passe à autre chose. Si l'assistante sociale de l'hosto n'est pas dispo, choppe celle de la mairie. Je signale enfin qu'à Ste Anne, comme dans tous les hopitaux psy de jour, il y a une association qui finance des sorties... voilà une occasion de se resociabiliser sans dépenser un rond,
Je crois que tu te dis qu'il faut en finir au plus vite avec ton dossier de surrendettement et qu'après tu auras la paix, alors que je pense l'inverse; C'est parce-que tu te mets trop la pression que tu n'arrives plus à gérer, ce qui devient préjudiciable à la fois pour tes démarches comme pour ta santé. Puisque tu connais le monde des assurances, tu sais bien que les dommages matériels n'ont rien à voir avec les dommages physiques. Une bagnole, ça se cabosse, ça se remplace. Mais le conducteur qui subit un accident grâve, lui, c'est une autre histoire. La réparation du préjudice est sans commune mesure. J'ose le parallèle entre tes factures impayées et l'envie de crever. On ne peut placer ces 2 aspects au même niveau. Il serait bon que tu t'appliques la même logique pour évaluer tes priorités.
Je vais même plus loin, quand tu auras règlé ton ardoise en Commission, que vas-tu faire ? Il va falloir te réinventer mon vieux. Alors autant commencer à te poser les bonnes questions. Qu'est-ce qui te nourrit intérieurement ? Qu'est-ce qui te fait du bien ? Quand as-tu été le plus heureux ? Que changerais-tu si tu le pouvais ? Si tu savais que tu allais claquer dans 5 ans, que ferais-tu de ton temps ? Je n'attends aucune réponse, sauf pour toi-même. Mon intuition c'est que ta fuite dans la consommation vise à compenser une insatisfaction qui t'a mené dans cette impasse financière. Ne pas confondre cause et conséquence. Puisque tu as survécu au suicide et que dans 1 an ta dette pourrait s'évanouir, je t'interroge pour savoir ce que tu voudrais faire de cette 2nde chance. Cela mérite réflexion, non ?
robedfl
robedfl
Dernière activité le 09/05/2021 à 08:23
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Bonjour Gilles. Merci encore pour ton temps. Evidement que je souhaite le plus de temps possible à Saint-Anne et l'accès à l'assistante sociale qui est semble t il très expérimentée. C'est pour cela aussi que je souhaite reprendre par un mi-temps thérapeutique et surtout surtout bien m'occuper hors boulot. Côté dossier de surendettement il faut malheureusement que j'avance, j'ai des appels, des courriers, des menaces y compris de ma banque avec qui je suis sans problème depuis 1993. Bref, aucune rancoeur 'est la vie mais il es très difficile de savoir comment être efficace et quoi faire dans l'ordre dans cette situation. J'espère que tu vas bien de ton coté.
Gilles92
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Gilles92
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Ste Anne, dossier de surendettement, mi-temps thérapeutique, tu ne trouves pas que ça fait beaucoup à gérer pour quelqu'un qui il y a peu voulait en finir ? Je sais par expérience qu'après une TS, c'est comme si tu étais coincé dans un sas entre 2 portes : tu ne peux plus reprendre ta vie comme avant et se projeter dans l'avenir parait compliqué. Bref, il faut comprendre ce qui s'est passé pour ne pas commettre les mêmes erreurs.
Qu'est-ce que tu veux et qu'est-ce que tu ne veux plus ? Comment exister de manière acceptable au moment même où tu te sais fragile. Il s'agit de retrouver du sens et du plaisir dans l'existence, ce qui n'est pas toujours évident. En effet, une TS constitue un traumatisme qui nécessite un certain temps pour être digéré. Aussi, ne brûle pas les étapes.
La priorité, c'est avant tout ta santé, donc Ste Anne. Parallèlement fais-toi épauler par l'assistante sociale pour ne pas te crâmer nerveusement. Et quand ton dossier sera bouclé (autrement dit expédié en Commission), alors tu pourras envisager un mi-temps thérapeutique.
Je comprends l'idée qu'est la tienne de vouloir t'occuper au maximum pour éviter de ressasser, mais je pense que tu surestimes tes ressources. Tu te mets selon moi trop de contraintes sur le dos. En d'autres termes, il me semble plus judicieux de ménager la monture en équilibrant plaisir et devoir en fonction de ton état.
J'entends bien que ton banquier te fout la pression, aussi serait-il souhaitable de l'entretenir de ta situation honnêtement par courrier recommandé avec accusé réception. Certes ta fierté va en prendre un coup et peut être décidera t'il de réduire ses services, mais c'est infiniment préférable à la politique de la chaise vide ou les fausses excuses, Cette démarche est importante pour limiter les relances, mais aussi dans l'optique de la Commission qui devra statuer sur ta bonne foi...
Si tu as d'autres créanciers, je suggère d'agir avec la même logique, comme ça ils ne pourront pas dire qu'ils n'ont pas été prévenus, ce qui jouera en ta faveur le moment venu.
Enfin, au risque de me répéter et d'agacer, ce qui t'est arrivé n'est pas anodin et suppose une prise de recul pour modifier ta manière de fonctionner. Avec toi, c'est un petit peu tout ou rien. Cela nécessite un travail sur soi et du temps. Il serait présompteux de vouloir danser plus vite que la musique. Pour dire les choses clairement, quand il y a peu on a voulu crever, ce n'est pas à coups de baton qu'on remonte en selle. Trouve toi surtout des carottes, c'est à dire de nouvelles raisons de vivre.
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Perceval46
@JeromeChauveau
Comme cela a été dit plus haut par d'autres et j'en rajoute une couche, la base c'est de ne pas avoir honte et se culpabiliser... Mais ce qui n'arrange rien, c'est vrai c'est qu'on a tendance à s'isoler et d'ailleurs pour la plupart d'entre nous c'est aussi une façon de nous protéger des autres ceux qui n'ont pas vécu ça et ne peuvent comprendre et sans forcément nous critiquer pensent nous aider en nous donnant des conseils...
Mais quand on est "cassé" c'est impossible de faire la plupart de ce qu'on nous propose...
Dans mon cas le psychiatre m'a rajouté un AD à celui que je prends... Au bout d'un mois je commence à sentir des améliorations au niveau psychique mais les effets secondaires augmentent aussi, il paraît que ça devrait s'estomper mais ce n'est pas le cas et c'est contraire au but recherché puisque c'est pour que je puisse sortir plus de chez moi et que les effets secondaires me donnent des malaises et je sors encore moins qu'avant...
Un truc qui nous aide bien c'est de sentir qu'on est pas seul à galérer, c'est pour ça que c'est important ce genre d'endroit comme ici, On n'a pas forcément de solutions pour les autres mais on se juge pas et on s'encourage virtuellement...
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vivi31
@Madison20
Bonjour Madison, bienvenue au club si je puis dire.... Je vais me présenter rapidos et en synthèse. Je fais depuis 5 ans une dépression chronique due à une coupure de ponts avec mon fils unique pendant 3 ans que j'ai élevé pratiquement seule puisque divorcée lors de ses 7 ans, il est revenu vers moi m'appelle assez souvent, il a 2 petits mais je ne les vois que 2 apresm par an !!! Pourtant, il habite Bourges et moi Toulouse, ce n'est pas le bout du monde !!! Cette situation est liée en grande partie à sa femme. Bon, bref, le pb est que l'on n'arrive pas à me trouver un anti-dépresseur qui me convienne car je suis intolérante à beaucoup d'entre eux avec des effets secondaires très invalidants. Alors, j'ai des doses faibles et je prends plusieurs médocs en même temps. J'ai essayé pas mal de thérapies parallèles, l'EMDR, la psychothérapie, le reiki, la sophrologie, et depuis l'an dernier la RTMS qui est celle qui me fait un peu d'effet, le reste rien. Alors, je comprends t.bien ton état, et, surtout, ne sois pas gênée du pourquoi de ton état, le pb est que tu souffres et qu'il faut trouver une solution. Sache que je compatis vraiment. Moi, en ce moment, ça ne va pas non plus, je ne sais plus quoi faire, je suis mal tte la journée, sauf la nuit où j'arrive à dormir depuis que je prends du norset. Je sais qu'il ne faut pas lâcher et garder espoir mais c'est dur, et comme dit Prunelle on arrivera à la stopper cette satanée maladie. C'est bien que tu te sois exprimée, c'est déjà t.bien. Moi, sur ce site , je communique avec Prunelle et Griffonia qui sont des personnes formidables et très courageuses. Alors, ne lâche rien, prends ton traitement et communique. Je te dis à bientôt si tu le désires, bien sûr. Prnds soin de toi.
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Perceval46
@JeromeChauveau
Comme cela a été dit plus haut par d'autres et j'en rajoute une couche, la base c'est de ne pas avoir honte et se culpabiliser... Mais ce qui n'arrange rien, c'est vrai c'est qu'on a tendance à s'isoler et d'ailleurs pour la plupart d'entre nous c'est aussi une façon de nous protéger des autres ceux qui n'ont pas vécu ça et ne peuvent comprendre et sans forcément nous critiquer pensent nous aider en nous donnant des conseils...
Mais quand on est "cassé" c'est impossible de faire la plupart de ce qu'on nous propose...
Dans mon cas le psychiatre m'a rajouté un AD à celui que je prends... Au bout d'un mois je commence à sentir des améliorations au niveau psychique mais les effets secondaires augmentent aussi, il paraît que ça devrait s'estomper mais ce n'est pas le cas et c'est contraire au but recherché puisque c'est pour que je puisse sortir plus de chez moi et que les effets secondaires me donnent des malaises et je sors encore moins qu'avant...
Un truc qui nous aide bien c'est de sentir qu'on est pas seul à galérer, c'est pour ça que c'est important ce genre d'endroit comme ici, On n'a pas forcément de solutions pour les autres mais on se juge pas et on s'encourage virtuellement...
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vivi31
@Madison20
Bonjour Madison, bienvenue au club si je puis dire.... Je vais me présenter rapidos et en synthèse. Je fais depuis 5 ans une dépression chronique due à une coupure de ponts avec mon fils unique pendant 3 ans que j'ai élevé pratiquement seule puisque divorcée lors de ses 7 ans, il est revenu vers moi m'appelle assez souvent, il a 2 petits mais je ne les vois que 2 apresm par an !!! Pourtant, il habite Bourges et moi Toulouse, ce n'est pas le bout du monde !!! Cette situation est liée en grande partie à sa femme. Bon, bref, le pb est que l'on n'arrive pas à me trouver un anti-dépresseur qui me convienne car je suis intolérante à beaucoup d'entre eux avec des effets secondaires très invalidants. Alors, j'ai des doses faibles et je prends plusieurs médocs en même temps. J'ai essayé pas mal de thérapies parallèles, l'EMDR, la psychothérapie, le reiki, la sophrologie, et depuis l'an dernier la RTMS qui est celle qui me fait un peu d'effet, le reste rien. Alors, je comprends t.bien ton état, et, surtout, ne sois pas gênée du pourquoi de ton état, le pb est que tu souffres et qu'il faut trouver une solution. Sache que je compatis vraiment. Moi, en ce moment, ça ne va pas non plus, je ne sais plus quoi faire, je suis mal tte la journée, sauf la nuit où j'arrive à dormir depuis que je prends du norset. Je sais qu'il ne faut pas lâcher et garder espoir mais c'est dur, et comme dit Prunelle on arrivera à la stopper cette satanée maladie. C'est bien que tu te sois exprimée, c'est déjà t.bien. Moi, sur ce site , je communique avec Prunelle et Griffonia qui sont des personnes formidables et très courageuses. Alors, ne lâche rien, prends ton traitement et communique. Je te dis à bientôt si tu le désires, bien sûr. Prnds soin de toi.
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robedfl
robedfl
Dernière activité le 09/05/2021 à 08:23
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Bonjour,
J'entre malheureusement très (trop) tardivement sur votre forum. Je m'appelle Franck, j'ai 47 ans et suis bipolaire "déclaré" depuis environ 25 ans. J'ai pas de suite bien cerné la maladie et ne prenait pas forcément bien mon traitement mais ma vie se passait relativement bien et j'étais très entouré. Un travail, des amis, des voyages, tout allait bien la confiance en moins. Puis la vie a passé, j'ai fait 6 hospitalisation en psychiatrie et perdu petit à petit amis, envies, projets, goûts espoirs. Soigné très tardivement au theralithe je suis depuis entré en dépression sévère en Mars 2020: je vivais chez mes parents cr endetté par mes addictions, sans projet de rien, sans enfant, sans espoir. Je suis parti en septembre 2020 arpès une enième hospitalisation. Je suis toujours en dépression, suis en arrêt maladie depuis presque 1 an, je me suis mis à boire du matin au soir. J'ai parfois, à de rares moments, l'impression que je peux m'en sortir, monter un dossier bidon de rachat de crédit et puis je ne le fais pas. Par par peur de tricher, parce que je me sens à bout. Pour quoi faire finalement ? En 30 ans ma vie n'a fait que régresser. Je suis seul et tant mieux pour les autres. Le 05 Mars mes prélèvements de crédits vont être rejetés, mes dépenses cartes rejetées, et j'en passe. Ce n'est pas vraiment ça le problème c'est la résultante de la maladie et des addictions que je n'ai pu canaliser. J'ai toujours plus aimé aider qu'être aidé. pareil pour les cadeaux. quel plaisir de voir la joie de l'autre. Les psychiatres ont un tel pouvoir. Un jour j'ai demandé à l'un d'entre eux si un bipolaire pouvait vivre "comme tout le monde/normalement" . Il m'a répondu "oui bien sur" à condition de blablbla . Je pense que c'était une erreur car on s'arrête au oui on écoute pas le reste . On peut vivre normalement ? OUI et NON car il y a beaucoup de conditions à respecter pour avoir cette vie. Un autre m'a dit qu'un bipolaire ne peut construire les fondations de sa vie sur du sable comme les non bipolaires peuvent le faire parfois. Il faut des fondations solides, en béton et monter pierre après pierre. Je n'ai pas honte d'être bipolaire. Je n'ai honte de rien. Je pense avoir passé un cap d'où on ne revient pas. Pas forcément parce que ce n'est pas possible mais parce qu'on n'y croit plus on que l'on a plus envie. Que les peurs, les angoisses du réveil laissent place à la tristesse, à la mélancolie. Je vous prie de m'excuser pour ces mots plutôt moroses. Merci d'avoir lu jusqu'au bout, j'aurais eu l'impression quelques instants d'avoir un lien. Courage à tous les bipolaires.