Qu'est-ce qui vous pousse à fuir ponctuellement la personne qui est en couple avec vous ?

Aujourd'hui, je suis le seul en connaissance de tous ses morceaux de vie qui semblent être autant d'alertes. Et elle prend de l'âge (on sait l'importance d'un dépistage précoce! Et elle doit en souffrir depuis sa vie de jeune femme entre 20 et 30 ans déjà à ses premiers blocages, jeune mariée alors!), et elle se maintient dans une forme de déni (où elle invoque mon soupçon de la voir folle quand j'évoque à peine de s'approcher du sujet... qui fâche!). Elle s'est livrée à moi complètement, en confiance dans notre relation, comme un cri doux qu'elle a pu enfin pousser, parce que ses maris précédents, l'ont ignorée, et rejetée simplement, peut-être désepérant de l'ampleur des dégâts pour elle et pour eux. Elle est fille unique (ses parents sont presque nonagénaires), et maman d'un fils unique qui présente déjà à 20 ans des signes (vu de moi et sans a priori paranoïaque!), lui aussi d'angoisse dans des circonstances où j'ai déjà évoqué avec elle, un besoin pour lui de se faire aider... Et où elle est pourtant d'accord!

Je ferai tout parce que je crois en moi et parce que ce n'est peut-être pas un hasard si je suis sur sa route. 

@SCHMEUH bonsoir! si cette femme est bipolaire ? une maladie qui se soigne mais ne guérit ,hélas,jamais! lors de mauvaise humeur elle peut trés bien devenir abjecte,vous n'y pouvez rien? une chose certaine si cela se reproduit assez souvent ? je pense qu'il faut que le psychiatre ajuste son traitement...... s'il y a longtemps qu'elle a toujours le même traitement il faut qu'elle consulte !  il faut pas arrêter un traitement sans l'avis de son médecin! c'est trés important! bonne soirée!

@SCHMEUH Effectivement le fils doit être aidé rapidement si ce n'est pas deja fait? il se peut qu'il a la maladie  de bipolarité mais si souvent comme ça ? non! qu'il consulte vite!

@SCHMEUH‍,

Votre détermination est votre arme pour ne pas baisser les bras face aux comportements évitants de votre compagne. Et pour garder la force de lutter contre vent et marée quand tous les indicateurs sont au rouge. 
Posez-vous la question seul ou avec un professionnel de santé pourquoi vous êtes « accro » à cette personne dans ces conditions si difficiles actuellement. 
Seriez-vous son pygmalion ou seriez-vous « la poule de l’œuf »? Une manière imagée d’exprimer un questionnement sur vos motivations profondes à être amoureux aussi intensément à cette personne. Est-ce que son histoire rentre en résonance avec votre propre histoire ? Avez-vous besoin d’elle dans toutes ses qualités et défauts pour vous révéler à travers et avec elle ?

Mes questions ne sont que des pistes de réflexion à votre niveau et ne nécessitent pas forcément de réponses publiques dans ce forum. 
Vu de l’extérieur, votre position me semble délicate. A vous de voir le pour et le contre à persévérer dans cette relation difficile. L‘essentiel c’est qu’elle ne devienne pas toxique pour vous y compris avec le fils lui aussi problématique. Cela pourrait devenir un trio d’enfer dans lequel vous pourriez devenir un souffre-douleur à votre détriment. 
Seul vous qui pouvez mesurer, doser, évaluer la situation. Manifestement cela n’est pas le premier épisode dysfonctionnel de votre compagne et apparemment collègue si j’ai tout compris. 
Je vous encourage à avoir beaucoup de lucidité pour faire face car les temps sont durs pour vous et ne soyez pas victime d’une situation qui pourrait vous échapper faute de discernement. 
Bon courage pour la suite. 
Sylvain 

bonjour Sylefi, vous êtes bon pour moi et avez sûrement raison qu'il me faut me poser les bonnes questions sur moi aussi. J'ai programmé cela avec des spécialistes. Pour autant, ne m'en veuillez de vous dire hélas que "le coeur a ses raisons que la raison ignore": et je suis en plein dedans avec délectation et enfer mélés! Je prends tous vos encouragements et vous en remercie. ERIC

@SCHMEUH‍,

Bonjour ERIC,

Vous avez des cartes en main qui vous permettent d’avoir un jeu à développer car la partie s’avère compliquée. Mais « qui ne risque rien n’a rien ». Avec le leitmotiv « On lâche rien », on peut déplacer des montagnes. Il suffit de s’accrocher, d’y croire et de se donner les moyens d’aboutir favorablement dans son projet. Le vôtre me semble altruiste et protecteur, votre amour pour elle étant le support pour tout supporter ou presque. 
J’espère pour vous et pour elle qu’elle sera éveillée pour comprendre votre dessein avec elle pour qu’elle y adhère enfin en toute liberté et sérénité.

Bon vent !

Sylvain 

Merci de tout coeur. L'aventure humaine est là, et l'Amour existe et peut tout. Je suis né un 4 mai! Lien ?

Quelle est la notion du temps, quand vous vous repliez ainsi? Est-ce que vous avez conscience d'isoler vos proches?A fortiori votre moitié, pour une durée... Indéterminée! Et quand vous vous retrouvez: vous rendez-vous compte de cette durée enfin, et des changements éventuels de votre environnement qui ont pu intervenir? Et que sont devenus vos sentiments ? Vous retrouvez  votre moitié... Comme avant ? Ou, à l'extrême, elle est devenue une personne proche, sans particularité aucune ?

Quel rôle avez-vous accordé à vos parents, votre moitié, vos enfants, s'ils ont essayé de vous alerter, de vous parler? Est-ce qu'ils pouvaient vous toucher et avec quels mots , quels moyens auxquels vous avez pu être sensible, ou au contraire, les voyiez-vous insistants... Et inquiets , navrés ? Est-ce que l'un ou l'une d'entre eux a su trouver les mots ?

@SCHMEUH‍,

Bonjour ERIC,

J’ai bien noté vos dernières questions. Elles s’adressent aussi à l’ensemble de la communauté.

Il y a tellement de choses à dire pour vous répondre dans mon parcours de vie jusqu’à maintenant.

Comme je vous l’ai déjà écrit, chaque histoire est singulière et il serait hasardeux de focaliser sur tel ou tel comportement et d’en faire une projection pour soi-même ou sur l’autre. 
Cela reste des témoignages utiles sans plus à ne pas calquer à l’identique.

Comme vous l’avez peut-être pressenti, ma personnalité fait que ma vie n’est pas un long fleuve tranquille.

Me voilà en plein déménagement entre le 14 et le 35. Ma journée risque d’être bien remplie. Au moins pour aujourd’hui, je ne suis pas en mesure de vous répondre de manière exhaustive à vos questions.

Je vais essayer d’ici le week-end d’y réfléchir.

Bien amicalement.

Sylvain