Angoisses et Fibromyalgie

Pendant un temps, je réagissais très mal intérieurement à ce genre de réactions et de propos qui me minaient, m'humiliaient, me mettaient en colère. Maintenant je claque le bec à ceux qui se permettent ce genre de commentaires et je ne m'en sens que mieux!

Dans ma famille très religieuse, j'ai eu droit à des propos accusateurs, plus ou moins explicites, qui se résument par cette idée : je suis malade car j'ai abandonné la foi! Et oui, je suis athée, je suis donc le mouton noir de la famille et ça les dérange, donc je suis responsable de l'apparition de ma propre maladie, qui est comme une punition divine, comme si la souffrance pouvait me ramener dans le droit chemin divin! Du grand n'importe quoi!

C'est facile d'accuser, d'enfoncer quelqu'un de malade, qui se sens mal constamment, qui a perdu confiance en son propre corps, qui ne se reconnait plus. Ceux qui réagissent comme cela sont plus faibles que nous! Une fois que j'ai compris cela, j'ai décidé que j'emm....dais tout ceux qui se permettaient des commentaires désobligeants et accusateurs. Ce n'est pas évident, mais c'est libérateur. J'ai perdu des pseudos amis et j'ai désormais peu de contacts avec ma famille, mais je me suis fait d'autres connaissances qui apprécient ma compagnie et qui se moquent bien de savoir si je suis malade ou pas, ils comprennent mes limites et ne font pas de remarques désagréables, des fois, je trouve même qu'ils me chouchoutent un peu trop! HAHA

D'un autre côté, tout dépend aussi de notre propre réaction face à la maladie. Au début, j'avais tendance à en parler trop et à laisser la fibro prendre sans arrêt le dessus sur moi, je m'empêchais plein de sorties et d'activités et je sentais que ça saoulais mon entourage. Depuis que je défie régulièrement la sale bête fibro et que je la connais mieux, et donc la gère mieux, elle n'est plus au centre de ma vie, je la mentionne donc moins dans les conversations et je m'autorise bien plus de choses donc cela limite moins mes activités avec mon entourage.

Si le problème se pose avec des gens que vous pouvaient voir moins, avec lesquels vous pouvez mettre de la distance, parfois, il peut être bon de couper dans le vif, on stresse et angoisse moins! Pour ceux qui ont un conjoint qui ne supporte pas la vie quotidienne avec la maladie, cela ne doit pas être facile et je vous souhaite bon courage.

Merci de ton message !

Pour ma part, il y a bien longtemps que je n'en parle plus ! A quoi bon ? Nous sommes et resterons incomprises, hormis sur ce forum et pour cause !!!
J'ai la chance d'avoir un entourage à l'écoute mais je dois dire que je ne leur rebats pas les oreilles avec mes douleurs !

Bon courage à tous !

Bonjour,

Bonjour et bon dimanche! Je suis une angoissée chronique et avec l'âge et les épreuves, ça a certainement contribué à me déclencher cette fichue fibromyalgie. ma chance c'est que j'aime depuis toujours lire et écrire. Mais là  pendant que je vous écrit ,j'ai tellement mal que j'arrête!

Tout de même je vous joins une jolie photo prie dans mon jardin<<<<<<<;;

Bonjour, GIGI je fais comme toi j'évite d'en parler en dehors du forum, car le fait de ne pas en parler évite les discusions avec les personnes du style c'est quoi ce truc, je connais pas raconte, mon mari et mes enfants ont eux compris que je ne préférais pas en parler.

 Agatha moi aussi je suis une angoissée chronique et je pense comme toi que cela est peut être un déclancheur, mais il y a tellement de choses qui peuvent déclancher dame fibro.

Mais elle est là est il faut faire avec.. 

Coucou,

Mormamoro, bien d'accord avec toi

Agatha, la photo  Je te souhaite un apaisement rapide

Essayons d'oublier les angoisses et profitons de notre journée

bonjour,

je relis ce sujet qui est remonté et...toujours d'actualité...

les angoisses c'est ce que je maîtrise le plus mal...un "rien" me déstabilise depuis ma fibro..d'un fait très banal..à d'autres plus importants Dame Fibro ne me fait plus trop faire la différence...ca me "paralyse" dans le vrai sens du terme càd que je prends plus de décisions et je suis obnubilée par de petits ou de gros tracas...

ce comportement est un revirement total de ma personnalité, car toute ma vie j'ai pris des décisions, j'ai fait "front"...et là je bloque totalement...

les douleurs je m'en accomode...mais les angoisses me térrifient...il suffit que je pense juste à un mini problème que je sais savoir gérer...pour y repenser la nuit..etc..

oui cela me pourrit la vie car je n'ose plus en parler...alors qu'un simple mot me réconforte.

j'ai tout essayé pour endiguer ce symptôme...comme diraient certaines j'ai fait un long chemin et travail sur moi...que nenni...

ces angoisses sont ancrées en moi et s'accentuent avec l'âge ce qui pourrait être en fait le contraire...mais non pas du tout bien au contraire...

la seule façon de me libérer est de marcher dans la nature avec ma chienne...et là je revis et je relativise loin de toute "la société"...serai je prête pour une retraite "monastique" alors que ...mais je me sentirai "protégée" du monde extèrieur...

par ailleurs j'ai des moments de "vraie" lucidité car j'ai un "fort" caractère sous une apparence de calme réconnu par mon entourage...

j'affirme haut et fort que la fibromyalgie est responsable de ce symptôme !!

j'ai aussi fait beaucoup de recherches en homéo ...et j'ai trouvé des médts correspondants...mais il faut prendre une décision...tél pour avoir un RV avec mon homéopathe...et là je "bloque" devant l'inconnu...un standard, une date éloignée..à quoi bon ...

merci à toi gigi d'avoir "ouvert" ce sujet...il y a...mais toujours d'actualité tu vois...

reprendre certains sujets a du bon car nous relisons les messages...

pour toi et ton sujet 

 qui va peut être nous permettre de "respirer"...

Bonjour! Je continue à faire les activités qui m'intéressent ( inviter régulièrement des écrivains dans une librairie près de chez moi).

Tout va bien jusqu'au moment où les dits écrivains arrivent chez moi ( parfois ils y dorment). Avant qu'ils n'arrivent je suis comme une toute petite bonne femme qui doit escalader une haute montagne et je me dit que je vais jamais arriver à les accueillir, à les emmener à la librairie, animer le débat etc

Comme je suis perfectionniste , je veux que tout soit parfait. Alors je me dit que ça n'est jamais qu'un jour ou deux à passer et que ça n'est rien du tout. Alors je m'active je prends trop de médicaments, je transpire, je vais chercher des fleurs dans mon jardin pour la déco...Et puis, une fois que je suis allée les chercher à la gare, tout roule! Mais bien évidement, quand tout ce monde est parti, la fibro me tord de tous côtés. Mais je l'accepte.

Compte tenu qu'il m'est impossible d'arrêter ces activités, j'assume d'avoir mal.

Une photo de ma maison pour Gigi! Courage à tous! J'aurai 65 ans dimanche et là c'est la même chose. J'ai invité mes enfants, mes amis, ma petite fille vient en vacances et je suis de nouveau la petite bonne femme devant sa montagne!

Bon, la photo n'est pas passée, je réessaie! là c'est chez moi avec deux écrivains: Cécile Oumhani et Hubert Haddad.