La detresse diabetique

@LYLY76

Bonjour Lyly !

Demandez à votre diabétologue pour quelle raison il vous propose la pompe à insuline. Estime-t-il vraiment que c'est la meilleure solution pour vous ? Il existe peut-être d'autres solutions.

Vous pourriez essayer la Lantus en une ou deux injections par jour. Personnellement, j'en fait deux pour avoir une bonne stabilité de l'insulinémie de base : cela fonctionne très bien pour moi. Parlez-en à votre diabétologue.

Il faudrait vérifier que l'hyper de l'après-midi est bien due à la basale : on peut faire un jeûne de 24 heures sans insuline rapide, évidemment, et mesurer la glycémie régulièrement (ou en portant un capteur de mesure en continu comme le FreeStyle Libre). Là encore, parlez-en à votre diabétologue avant d'agir.

Trouver la bonne basale et les bonnes doses est le point de départ d'une bonne insulinothérapie et, logiquement, cela constitue le premier objectif d'un diabétologue dans les premières semaines du suivi de son patient . Pendant cette période, votre diabétologue fait un point de vos résultats avec vous tous les 15 jours. Les choses se passent-elles encore ainsi aujourd'hui ?

Dix mois pour résoudre cette question, c'est un peu long mais l'essentiel est d'y arriver. En principe, on ne passe à la pompe à insuline que si on arrive pas à un équilibre satisfaisant avec les injections. Il me semble que vous avez encore des essais à faire mais avec la collaboration étroite et régulière de votre diabétologue : méfiez-vous des diabétologue pas assez disponibles et n'hésitez pas à les "enquiquiner" pour qu'ils vous suivent de plus près en ce moment : vous êtes encore novice et vous avez besoin d'eux.

Cordialement,

Philippe

Bonjour

J ai 37 ans de diabète déséquilibré donc je suis comme toi et ça m est devenu du jour au lendemain

De plus que je souffre brutalement d une polyneuropathie diabétique et je n arrive plus à me guérir solo.

Bonjour Odinette, cela fait 54 ans que je suis DID, avec des sautes d'humeurs et un diabéte qualifié d'instable.

Je crois qu"au niveau psychologique l'acceptation du diabète se double de la contrainte à l'habitude qu'on peut certaines fois rejeter. Mais si l'on fait la part des choses il reste évident qu'un bon équilibre recherché et vécu comme tel aide énormément à rétablir la confiance en soi. Bien à toi, Dominique.

Bonjour, je connais la détresse des diabétiques puisque je le suis depuis l'âge de 15 ans et j'ai 71 ans ! Le diabète est un supplice si l'on veut le soigner correctement car il fait ce qu'il veut , il est incontrôlable !

Le conseil que je peux donner aujourd'hui, c'est de demander à votre diabetologue de vous guider pour mettre en place une "boucle fermée " parce que vous êtes jeune . C'est une pompe (facile a mettre en place ) et un capteur de glycémie (facile a mettre en place) : ce système fonctionne en boucle fermée grâce aux algorytmes . Il y a un temps d'adaptation, d'éducation mais ça vaut le