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Patients Dépression
Fausses idées noires
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maritima
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maritima
Dernière activité le 25/11/2024 à 22:58
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@Tartine51.... Tout ce que tu viens de dire,ce serait bien que tu le dises à ton psy quand tu la reverras car tes pensées si elles ne sont pas franchement noires ne sont pas rose non plus! Etre à table et imaginez ce que tu confies ici n'est pas le signe d'un évident bien-être existentiel! La réalité est si insupportable que tu veuilles la fuir? Cela dit, je comprends très bien ce que tu veux dire sur la vie d'hôpital et curieusement c'est ce que tu en dis qui fait que la plupart des gens redoutent au contraire ce lieu: se voir comme dépossédé de sa vie , n'avoir prise sur rien et s'en remettre aux autres.
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
Utilisateur désinscrit
Bonsoir @maritima, je vous remercie pour votre prompte réponse, cela m'apporte du réconfort. Je sais bien que les gens normaux craignent l'hôpital (particulièrement psychiatrique) mais moi je ne songe qu'à y retourner... Étrange, non ? Je ne me sens pas normale, je suis décalée, déphasée, à côté de la plaque, à côté de mes pompes, à côté de ma vie. Je suis étudiante, et je devrais être en train de travailler dur, car j'ai un examen très important demain (une sélection pour un stage de rêve), je ne suis pas prête du tout, ça m'angoisse, et pourtant je suis là, à flâner sur internet, à dormir avec mon chat. Et c'est comme ça pour toutes mes matières : j'ai de gros projets à rendre, souvent en groupe, et j'ai bien peur de fausser compagnie à mes camarades. Ça ne va pas du tout, je vais rater mon année, ce sera déjà la troisième fois que je me plante en cinq ans. Pas très crédible sur un CV... Je ne cesse de me plaindre, voilà déjà plusieurs lignes que je m'épanche sur mes petits malheurs...
Utilisateur désinscrit
Est ce qu' à l hôpital tu avais bcp de médicaments en plus ?
Bon courage pour tout .
Utilisateur désinscrit
En fait, je suis traitée depuis cinq ans par de l'Effexor (venlafaxine) et de l'Abilify (aripiprazole).
En octobre 2015, il y a eu un remplacement de l'Abilify par du Solian (amisulpride), avec ajout de Lysanxia (prazépam), et toujours avec la venlafaxine, le tout lors d'une courte hospitalisation. Pas terrible...
Vers fin novembre 2015, essai de remplacement de tout ce cocktail par du lithium, au cours d'une hospitalisation plus longue. L'arrêt brutal (d'après les messes basses des infirmiers) de la venlafaxine a été terrible : je n'ai pas de mots assez forts pour décrire la détresse dans laquelle j'étais. Du coup, pour faire passer la pilule (c'est le cas de le dire...), on m'a assomée (pour moi qui n'avais pas l'habitude de traitements un peu forts) à base de Tercian, Tranxène et un autre (je ne sais plus lequel). Léthargie encore plus forte, la pire semaine de ma vie.
Une fois tout cela passé, je suis restée sous lithium jusqu'à fin janvier 2016, où la psychiatre que je voyais dans ma ville d'origine m'a repassée au classique (pour moi) venlafaxine-abilify.
Bon, dit comme ça, on pourrait penser que mon expérience de l'hôpital est très mauvaise. Mais pendant un mois, je n'avais rien à faire, rien à penser, le pied quoi.
PS : j'ai retrouvé le nom du troisième larron : Loxapac.
Utilisateur désinscrit
Merci pr tes explications .
Cela ne me donne vraiment pas envie de faire un séjour à l hôpital malgré ma vie très difficile .
Bon courage .
Utilisateur désinscrit
Je ne sais pas s'il faut tant craindre l'hôpital. Je brosse en effet ici un tableau assez noir, mais certains patients dans mon service n'avaient presque pas de médication. Je pense que l'hôpital psychiatrique permet, en cas de dépression, de se reposer loin de toute contrainte de la vie quotidienne. D'ailleurs, dans le service où j'étais, il y avait beaucoup de patients en hospitalisation libre (ce n'était pas mon cas), ce qui veut dire qu'ils avaient frappé de leur plein gré aux portes de l'hôpital, justement pour se reposer et refaire surface. Je suis aussi passée en premier lieu par une unité d'hospitalisation de courte durée, où l'on ne reste théoriquement pas plus de 72 heures. Ça permet vraiment de faire une "pause" dans sa vie, pour remettre le pied à l'étrier.
lilas blanc
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lilas blanc
Dernière activité le 11/01/2022 à 08:38
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Bonjour @Tartine51Je comprends que tu puisses vouloir retourner à L'Hôpital . Tu dois te sentir rassurée et prise en mains sans te poser de question . Je m'excuse mais c'est un peu une solution de facilité , tu vas devoir te confronter à la vraie vie avec ces moments difficiles que tu connais pour l'instant . La Médecine a beaucoup de progrès , je suis persuadée que dans quelque temps tu te sentiras mieux et tu n'éprouveras plus ce besoin d'être encadrée . Tu pourras voler de tes propres ailes . Courage .
maritima
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maritima
Dernière activité le 25/11/2024 à 22:58
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@Tartine51 Alors ? Même mal préparée, tu t'es présentée à cet examen de sélection ? ou, tu vas le faire si c'est cet après-midi? Fonce Tartine !.....
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
lilas blanc
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@Tartine51 Excuse moi pour la faute de frappe , je voulais écrire " A beaucoup progressé " . Bon courage encore , tu as la Jeunesse et L'Avenir pour toi .
Utilisateur désinscrit
@maritima Ah ben non, je me suis encore perdue dans les dates, je le passe demain soir, ce test. Je vais y aller pour faire bonne figure mais bon...
@lilas blanc Je suis bien consciente que c'est une solution de facilité... Merci pour vos encouragements, il faut que je fasse tout justement pour ne pas retourner à l'hôpital. J'ai enfin obtenu un rendez-vous avec ma psychiatre demain matin, j'espère que je pourrai amorcer quelque chose.
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Perceval46
@JeromeChauveau
Comme cela a été dit plus haut par d'autres et j'en rajoute une couche, la base c'est de ne pas avoir honte et se culpabiliser... Mais ce qui n'arrange rien, c'est vrai c'est qu'on a tendance à s'isoler et d'ailleurs pour la plupart d'entre nous c'est aussi une façon de nous protéger des autres ceux qui n'ont pas vécu ça et ne peuvent comprendre et sans forcément nous critiquer pensent nous aider en nous donnant des conseils...
Mais quand on est "cassé" c'est impossible de faire la plupart de ce qu'on nous propose...
Dans mon cas le psychiatre m'a rajouté un AD à celui que je prends... Au bout d'un mois je commence à sentir des améliorations au niveau psychique mais les effets secondaires augmentent aussi, il paraît que ça devrait s'estomper mais ce n'est pas le cas et c'est contraire au but recherché puisque c'est pour que je puisse sortir plus de chez moi et que les effets secondaires me donnent des malaises et je sors encore moins qu'avant...
Un truc qui nous aide bien c'est de sentir qu'on est pas seul à galérer, c'est pour ça que c'est important ce genre d'endroit comme ici, On n'a pas forcément de solutions pour les autres mais on se juge pas et on s'encourage virtuellement...
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vivi31
@Madison20
Bonjour Madison, bienvenue au club si je puis dire.... Je vais me présenter rapidos et en synthèse. Je fais depuis 5 ans une dépression chronique due à une coupure de ponts avec mon fils unique pendant 3 ans que j'ai élevé pratiquement seule puisque divorcée lors de ses 7 ans, il est revenu vers moi m'appelle assez souvent, il a 2 petits mais je ne les vois que 2 apresm par an !!! Pourtant, il habite Bourges et moi Toulouse, ce n'est pas le bout du monde !!! Cette situation est liée en grande partie à sa femme. Bon, bref, le pb est que l'on n'arrive pas à me trouver un anti-dépresseur qui me convienne car je suis intolérante à beaucoup d'entre eux avec des effets secondaires très invalidants. Alors, j'ai des doses faibles et je prends plusieurs médocs en même temps. J'ai essayé pas mal de thérapies parallèles, l'EMDR, la psychothérapie, le reiki, la sophrologie, et depuis l'an dernier la RTMS qui est celle qui me fait un peu d'effet, le reste rien. Alors, je comprends t.bien ton état, et, surtout, ne sois pas gênée du pourquoi de ton état, le pb est que tu souffres et qu'il faut trouver une solution. Sache que je compatis vraiment. Moi, en ce moment, ça ne va pas non plus, je ne sais plus quoi faire, je suis mal tte la journée, sauf la nuit où j'arrive à dormir depuis que je prends du norset. Je sais qu'il ne faut pas lâcher et garder espoir mais c'est dur, et comme dit Prunelle on arrivera à la stopper cette satanée maladie. C'est bien que tu te sois exprimée, c'est déjà t.bien. Moi, sur ce site , je communique avec Prunelle et Griffonia qui sont des personnes formidables et très courageuses. Alors, ne lâche rien, prends ton traitement et communique. Je te dis à bientôt si tu le désires, bien sûr. Prnds soin de toi.
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Perceval46
@JeromeChauveau
Comme cela a été dit plus haut par d'autres et j'en rajoute une couche, la base c'est de ne pas avoir honte et se culpabiliser... Mais ce qui n'arrange rien, c'est vrai c'est qu'on a tendance à s'isoler et d'ailleurs pour la plupart d'entre nous c'est aussi une façon de nous protéger des autres ceux qui n'ont pas vécu ça et ne peuvent comprendre et sans forcément nous critiquer pensent nous aider en nous donnant des conseils...
Mais quand on est "cassé" c'est impossible de faire la plupart de ce qu'on nous propose...
Dans mon cas le psychiatre m'a rajouté un AD à celui que je prends... Au bout d'un mois je commence à sentir des améliorations au niveau psychique mais les effets secondaires augmentent aussi, il paraît que ça devrait s'estomper mais ce n'est pas le cas et c'est contraire au but recherché puisque c'est pour que je puisse sortir plus de chez moi et que les effets secondaires me donnent des malaises et je sors encore moins qu'avant...
Un truc qui nous aide bien c'est de sentir qu'on est pas seul à galérer, c'est pour ça que c'est important ce genre d'endroit comme ici, On n'a pas forcément de solutions pour les autres mais on se juge pas et on s'encourage virtuellement...
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vivi31
@Madison20
Bonjour Madison, bienvenue au club si je puis dire.... Je vais me présenter rapidos et en synthèse. Je fais depuis 5 ans une dépression chronique due à une coupure de ponts avec mon fils unique pendant 3 ans que j'ai élevé pratiquement seule puisque divorcée lors de ses 7 ans, il est revenu vers moi m'appelle assez souvent, il a 2 petits mais je ne les vois que 2 apresm par an !!! Pourtant, il habite Bourges et moi Toulouse, ce n'est pas le bout du monde !!! Cette situation est liée en grande partie à sa femme. Bon, bref, le pb est que l'on n'arrive pas à me trouver un anti-dépresseur qui me convienne car je suis intolérante à beaucoup d'entre eux avec des effets secondaires très invalidants. Alors, j'ai des doses faibles et je prends plusieurs médocs en même temps. J'ai essayé pas mal de thérapies parallèles, l'EMDR, la psychothérapie, le reiki, la sophrologie, et depuis l'an dernier la RTMS qui est celle qui me fait un peu d'effet, le reste rien. Alors, je comprends t.bien ton état, et, surtout, ne sois pas gênée du pourquoi de ton état, le pb est que tu souffres et qu'il faut trouver une solution. Sache que je compatis vraiment. Moi, en ce moment, ça ne va pas non plus, je ne sais plus quoi faire, je suis mal tte la journée, sauf la nuit où j'arrive à dormir depuis que je prends du norset. Je sais qu'il ne faut pas lâcher et garder espoir mais c'est dur, et comme dit Prunelle on arrivera à la stopper cette satanée maladie. C'est bien que tu te sois exprimée, c'est déjà t.bien. Moi, sur ce site , je communique avec Prunelle et Griffonia qui sont des personnes formidables et très courageuses. Alors, ne lâche rien, prends ton traitement et communique. Je te dis à bientôt si tu le désires, bien sûr. Prnds soin de toi.
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Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Je suis nouvelle sur le site. Je suis soignée pour dépression depuis maintenant cinq ans.
J'ai eu quelques semaines difficiles ces derniers temps, et comme ma psychiatre ne pouvait pas me donner de rendez-vous, j'ai vu mon médecin traitant. Il m'a prescrit de l'Alprazolam, le moral va un peu mieux, mais j'ai toujours ces idées étranges...
Je m'explique : l'année dernière, j'ai été hospitalisée dans un hôpital psychiatrique. J'en suis sortie fin janvier 2016. Aujourd'hui, je ne pense qu'à cela : retourner à l'hôpital, où tout était si facile, où on vivait pour moi en quelque sorte : pas de travail à faire pour la fac, pas d'intendance à la maison, pas de choix à faire, pas d'opinion à donner... Tout était facile et "confortable". Je ne rêve que de retourner à l'hôpital, pour fuir mes difficultés. J'y pense sans cesse, toute la journée. J'appelle très régulièrement des numéros d'aide comme le Fil santé jeunes, mais cela ne m'aide pas.
Je songe aussi à faire des choses idiotes pour qu'on m'y emmène, à l'hôpital, alors que je ne suis pas suicidaire (je ne l'ai jamais vraiment été, malgré ce qu'en disent les médecins). Je m'imagine me lacérer les bras ; hier il y avait une bouteille de vin à table, je me suis imaginée la fracasser sur le bord de la table pour ensuite me la planter dans le bras. Mes parents étaient attablés avec moi, ils ne savent évidemment rien de tout cela.
Alors voilà, comment faire pour me libérer de tout cela ? Je n'ai manifestement pas besoin d'aller à l'hôpital, et pourtant j'en rêve. Je voudrais me défaire de toutes ces pseudo-idées noires.
Bien à vous.