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Fausses idées noires
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maritima
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maritima
Dernière activité le 27/12/2024 à 18:07
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@Tartine51.... Tout ce que tu viens de dire,ce serait bien que tu le dises à ton psy quand tu la reverras car tes pensées si elles ne sont pas franchement noires ne sont pas rose non plus! Etre à table et imaginez ce que tu confies ici n'est pas le signe d'un évident bien-être existentiel! La réalité est si insupportable que tu veuilles la fuir? Cela dit, je comprends très bien ce que tu veux dire sur la vie d'hôpital et curieusement c'est ce que tu en dis qui fait que la plupart des gens redoutent au contraire ce lieu: se voir comme dépossédé de sa vie , n'avoir prise sur rien et s'en remettre aux autres.
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
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Bonsoir @maritima, je vous remercie pour votre prompte réponse, cela m'apporte du réconfort. Je sais bien que les gens normaux craignent l'hôpital (particulièrement psychiatrique) mais moi je ne songe qu'à y retourner... Étrange, non ? Je ne me sens pas normale, je suis décalée, déphasée, à côté de la plaque, à côté de mes pompes, à côté de ma vie. Je suis étudiante, et je devrais être en train de travailler dur, car j'ai un examen très important demain (une sélection pour un stage de rêve), je ne suis pas prête du tout, ça m'angoisse, et pourtant je suis là, à flâner sur internet, à dormir avec mon chat. Et c'est comme ça pour toutes mes matières : j'ai de gros projets à rendre, souvent en groupe, et j'ai bien peur de fausser compagnie à mes camarades. Ça ne va pas du tout, je vais rater mon année, ce sera déjà la troisième fois que je me plante en cinq ans. Pas très crédible sur un CV... Je ne cesse de me plaindre, voilà déjà plusieurs lignes que je m'épanche sur mes petits malheurs...
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Est ce qu' à l hôpital tu avais bcp de médicaments en plus ?
Bon courage pour tout .
Utilisateur désinscrit
En fait, je suis traitée depuis cinq ans par de l'Effexor (venlafaxine) et de l'Abilify (aripiprazole).
En octobre 2015, il y a eu un remplacement de l'Abilify par du Solian (amisulpride), avec ajout de Lysanxia (prazépam), et toujours avec la venlafaxine, le tout lors d'une courte hospitalisation. Pas terrible...
Vers fin novembre 2015, essai de remplacement de tout ce cocktail par du lithium, au cours d'une hospitalisation plus longue. L'arrêt brutal (d'après les messes basses des infirmiers) de la venlafaxine a été terrible : je n'ai pas de mots assez forts pour décrire la détresse dans laquelle j'étais. Du coup, pour faire passer la pilule (c'est le cas de le dire...), on m'a assomée (pour moi qui n'avais pas l'habitude de traitements un peu forts) à base de Tercian, Tranxène et un autre (je ne sais plus lequel). Léthargie encore plus forte, la pire semaine de ma vie.
Une fois tout cela passé, je suis restée sous lithium jusqu'à fin janvier 2016, où la psychiatre que je voyais dans ma ville d'origine m'a repassée au classique (pour moi) venlafaxine-abilify.
Bon, dit comme ça, on pourrait penser que mon expérience de l'hôpital est très mauvaise. Mais pendant un mois, je n'avais rien à faire, rien à penser, le pied quoi.
PS : j'ai retrouvé le nom du troisième larron : Loxapac.
Utilisateur désinscrit
Merci pr tes explications .
Cela ne me donne vraiment pas envie de faire un séjour à l hôpital malgré ma vie très difficile .
Bon courage .
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Je ne sais pas s'il faut tant craindre l'hôpital. Je brosse en effet ici un tableau assez noir, mais certains patients dans mon service n'avaient presque pas de médication. Je pense que l'hôpital psychiatrique permet, en cas de dépression, de se reposer loin de toute contrainte de la vie quotidienne. D'ailleurs, dans le service où j'étais, il y avait beaucoup de patients en hospitalisation libre (ce n'était pas mon cas), ce qui veut dire qu'ils avaient frappé de leur plein gré aux portes de l'hôpital, justement pour se reposer et refaire surface. Je suis aussi passée en premier lieu par une unité d'hospitalisation de courte durée, où l'on ne reste théoriquement pas plus de 72 heures. Ça permet vraiment de faire une "pause" dans sa vie, pour remettre le pied à l'étrier.
lilas blanc
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lilas blanc
Dernière activité le 11/01/2022 à 08:38
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Bonjour @Tartine51Je comprends que tu puisses vouloir retourner à L'Hôpital . Tu dois te sentir rassurée et prise en mains sans te poser de question . Je m'excuse mais c'est un peu une solution de facilité , tu vas devoir te confronter à la vraie vie avec ces moments difficiles que tu connais pour l'instant . La Médecine a beaucoup de progrès , je suis persuadée que dans quelque temps tu te sentiras mieux et tu n'éprouveras plus ce besoin d'être encadrée . Tu pourras voler de tes propres ailes . Courage .
maritima
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maritima
Dernière activité le 27/12/2024 à 18:07
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@Tartine51 Alors ? Même mal préparée, tu t'es présentée à cet examen de sélection ? ou, tu vas le faire si c'est cet après-midi? Fonce Tartine !.....
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
lilas blanc
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@Tartine51 Excuse moi pour la faute de frappe , je voulais écrire " A beaucoup progressé " . Bon courage encore , tu as la Jeunesse et L'Avenir pour toi .
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@maritima Ah ben non, je me suis encore perdue dans les dates, je le passe demain soir, ce test. Je vais y aller pour faire bonne figure mais bon...
@lilas blanc Je suis bien consciente que c'est une solution de facilité... Merci pour vos encouragements, il faut que je fasse tout justement pour ne pas retourner à l'hôpital. J'ai enfin obtenu un rendez-vous avec ma psychiatre demain matin, j'espère que je pourrai amorcer quelque chose.
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Bonjour,
Je suis nouvelle sur le site. Je suis soignée pour dépression depuis maintenant cinq ans.
J'ai eu quelques semaines difficiles ces derniers temps, et comme ma psychiatre ne pouvait pas me donner de rendez-vous, j'ai vu mon médecin traitant. Il m'a prescrit de l'Alprazolam, le moral va un peu mieux, mais j'ai toujours ces idées étranges...
Je m'explique : l'année dernière, j'ai été hospitalisée dans un hôpital psychiatrique. J'en suis sortie fin janvier 2016. Aujourd'hui, je ne pense qu'à cela : retourner à l'hôpital, où tout était si facile, où on vivait pour moi en quelque sorte : pas de travail à faire pour la fac, pas d'intendance à la maison, pas de choix à faire, pas d'opinion à donner... Tout était facile et "confortable". Je ne rêve que de retourner à l'hôpital, pour fuir mes difficultés. J'y pense sans cesse, toute la journée. J'appelle très régulièrement des numéros d'aide comme le Fil santé jeunes, mais cela ne m'aide pas.
Je songe aussi à faire des choses idiotes pour qu'on m'y emmène, à l'hôpital, alors que je ne suis pas suicidaire (je ne l'ai jamais vraiment été, malgré ce qu'en disent les médecins). Je m'imagine me lacérer les bras ; hier il y avait une bouteille de vin à table, je me suis imaginée la fracasser sur le bord de la table pour ensuite me la planter dans le bras. Mes parents étaient attablés avec moi, ils ne savent évidemment rien de tout cela.
Alors voilà, comment faire pour me libérer de tout cela ? Je n'ai manifestement pas besoin d'aller à l'hôpital, et pourtant j'en rêve. Je voudrais me défaire de toutes ces pseudo-idées noires.
Bien à vous.