Comment sortir

@angelina Comment on fait ? stp

@Eyeofluna

Pour aller ds les différents sujets,  tu vas dans échanger forum dernières discussions. 

Tu vas ds les différents sujets et tu lis ce que chacun écrit.

Ensuite tu mets ton post (message) et tu réponds aux pots comme ds le sujet que tu as créé.

@Eyeofluna mais un psychiatre pratique des psychothérapies ! Pourquoi ne veux t il pas te prendre en charge sur ce plan là ? Thérapie pas adaptée ? 

@Eyeofluna il me semble qu’une thérapie type TCC pourrait t’aider en mettant en place petit à petit des objectifs d’activité et de sortie. Tu tiens un cahier journalier et tu démarres par de toutes petites choses , des objectifs réalistes . Tu réévalues avec le psychiatre à chaque rdv et tu augmentes peu à peu tes objectifs. As tu une mutuelle ? Car il y a des psychiatres conventionnés secteur 1 pratiquant les TCC (va voir sur le site de l’Association française des TCC où il y a un annuaire).

ta vie c'est DIEU qui t"a donnée . Tu n'as pas le droit de te supprimer

je vais prier pour toi aujourd'hui  afin que tu retrouves le courage  de vivre

Mamito

Bonjour @Eyeofluna‍ , 

Habites-tu en milieu urbain ou plutot à la campagne ? Je te pose la question car je suis assez efficace en recherche internet. Moi, mon psychiatre, bien qu'il ait un profil complémentaire de thérapeute me voit pour constater mon etat, prendre des décisions sur mes médicaments. Il a demandé une ou deux expertises sur le sommeil et chez un psychologue pour des tests divers.

J'ai comme toi je suis resté chez moi, mais c'était lié à des raisons particulières. Sache que chez moi, je ne pouvais plus regarder une personne dans les yeux. C'était déjà un peu le cas avant lorsque je devais me concentrer sur un raisonnement, comme si le regard de l'autre était déjà un jugement. Plutot handicapant dans le travail. Mais bon, j'aimais décortiquer les problèmes. Plus c'était compliqué, plus cela me motivait. On m'appréciais pour cela. D'aucuns devaient savoir qu'ils avaient affaire à un chien battu... J'y allais franchement avec l'un ou l'autre directeur en m'excusant de regarder sur le côté quand j'étais lancé dans une explication. On me rassurait tout de suite. Sinon j'aurais perdu le fil de mon raisonnement. C'est un peu dommage, car il y a des trucs pour maîtriser ce problème. Je ne le savais pas, mais cela se travaille.

Revenons à ce qui t'occupe pour essayer de t'être le plus utile. Même si chaque situation est différente. Pour l'élément phobie sociale, crois-tu qu'il y ait une cause particulière identifiée ? Un problème que tu aurais eu et que tu projèterais sur tout le monde ? Je n'ai pas à connaitre les détails, mais c'est une question que tu pourrais évoquer brièvement ici ou avec un psy - j'y reviendrai. 

Déjà, tu peux considérer que tu as du mérite. Que sans rejeter sur ta maman la moindre responsabilité, tu l'aides de fait. Et aider une personne dépressive est déjà un acte méritoire. C'est aussi épuisant. C'est tout à fait normal que ce soit épuisant. 

C'est aussi déstabilisant de constater qu'à un âge les rôles s'inversent. Que ce sont ceux qui nous donnaient de l'assurance qui en ont besoin. J'aime à dire que l'on apprend aux parents à plus ou moins éduquer leurs enfants, on apprends ni aux gens à se constater vieillir, ni aux enfants à éduquer ou accompagner leurs parents dans le vieillissement. Imagines quand on est seul. 

Bref, chez moi, une technique très brève à fait des effets considérables en quelques séances. J'aime bien dire qu'il s'agit de l'équivalent d'un chausse pied pour l'esprit. Encore une fois cela reste personnel. Mais nous pourrons en reparler. 

Pour la question financière, présente toi comme soutien à une personne dépressive et comme affecté par cette situation qui t'atteind également. Car je suppose que tu as soutenu ta maman un temps avant son hospitalisation. Il existe quelquefois des soutiens pour des personnes qui elles-mêmes soutiennent d'autres. Par ailleurs, peut-être es-tu affecté par une situation qui l'a elle-même affecté. Bref, demandes-toi comment tu te racontes à toi-même et comment tu pourrais te raconter autrement si tu avais passé ce mauvais cap. Et l'histoire qui t'aurais conduit d'une situation à l'autre. Tu peux aussi imaginer que tu travaillerais de cette façon comme si ce n'était pas pour toi, pour éviter de trop t'investir émotionnellement.

Cela n'empêche, ces idées n'excluent pas le soutien d'un psychologue. Avec la question financiere. Pour cela, donne moi le nom d'une ville ou dis moi si tu es en milieu rural. 

Plus tard ou quant tu veux, fais nous part des intérêts de ton ami/mari/partenaire et des tiens... Moi, je pense un peu à un animal de compagnie qui m'obligeraïs à me lever tôt le matin pour le sortir balader. Je râlerais un peu. Mais il me donnerait un rythme. En appartement j'hésite, mais il y a un petit parc pas loin. Son caractère pourrait influencer le mien. 

Tu réponds si tu le souhaites, dans le style que tu veux. Moi, comme tu vois, je suis un peu long alors que je n'aimais pas trop écrire dans le passé. 

Comme le proposent @erwannono‍ et @maritima‍ qui sont d'excellent conseil, tu continues en message privé ou ici comme tu veux et si tu le veux. Attention, je ne suis pas si fidèle à Carenity. Mais si l'on me réponds, je suis alerte et je réponds. Sauf si je ne suis moi-même pas bien. Ce qui m'arrive et que je gère. Grâce aussi à un message qui vient me distraire, me faire aussi sourire quelques fois. Donc également, lorsque mon ton est léger, c'est aussi pour que ce soit moins lourd pour moi. Ce n'est jamais par manque d'intérêt ou de sérieux.

Si je ne t'ai pas endormi, que la journée soit la plus apaisée pour toi. De mon côté, ce sera medical. Sans rire, j'ai été opéré de l'ongle du petit doigt lunDiogène. Il est emballé comme un gros cocon, mais l'on change déjà le pansement ce mercredi. Deux jours à essayer de tenir le petit doigt et le doigt en l'air...  En plus, ce soir en remettant ma veste, j'ai cru intelligent de le replier vers l'intérieur pour passer ma manche. Alors que la main sort de la Manche, je souris satisfait et le doigt se redresse comme un ressort en se cognant au dossier du siège voisin. Belle décharge ! Cela réveille méchamant. J'espère que cela n'a rien abîmé en dessous du bandage... On verra demain au déballage.

J'oubliais, le canabis, tu as arrêté, mais le psychiatre t'a-t-il prescrit quelque chose ?

La remarque tu paye l'addition maintenant me parait un peu moralisatrice, mais c'était peut être une boutade. Ou pour te faire réagir. Maintenant, c'est vrai que ces produits sont quelquefois devenus puissants et qu'en plus, ils favorisent selon les personalités un isolement plutôt qu'une socialisation, et rarement mais cela arrive activent un trouble psy.

A bientôt, pose nous des questions et donnes-nous quelques éléments. A+

Bonjour moi aussi je souffrede dépression. La maladie et surtout ma famille qui me fait du mal, ma mère mes enfants qui m ignorent.

J ai mal, je suis suivie par un psychiatre mais il m arrive de  prendre une boîte d anti dépresseurs avec de l alcool pour dormir et tout oublier. Et pourquoi pas en finir.

 Bonjour @PATIES‍ excuses moi mais je ne t'apprends rien sûrement, l'alcool et les anti-dépresseurs ont des effets très graves et augmentent ton état dépressif au lieu de l'améliorer. Tu dis que ta mère te fait du mal et que tes enfants t'ignorent ? Est ce dû à ta dépression, où il y a d'autres raisons ? Tu n'es pas obligée de nous en parler Patricia, uniquement si ça peut te soulager car je compatis à cette "surcharge" de chagrin. Amitiés 

@Paties Un jour, j'ai croisé un couple âgé, à Koekelberg, ce qui ne vous dit rien. C'est près d'une basilique art déco digne du Meilleur Pâtissier. Le Monsieur soutenait sa femme que je croyais prise d'un malaise. En fait, elle pleurait de ne plus voir son fils devenu plus riche, marié et qui ne les voyais plus. J'ai insisté qu'elle ne pouvait en rien conclure qu'il ne pensait pas à eux. Même à des instants festifs qu'il ne partageait pas. Le sentiment de solitude est existentiel. Chacun fonctionne très différemment de l'autre. Synchroniser par nos rituels classiques de fêtes familiales ou de rendez-vous du dimanche n'est plus si évident alors que l'on est mobile, isolé dans son automobile qui nous éloigne plus vite et nous rapproche plus vite de tout. 

N'hesitez pas à poser de petits actes dans toutes les directions. Et comme diraient les boudhistes, ans rien en attendre. A un moment, un signal vien en retour et l'on en est étonné. Pour l'acte évoqué d'en finir, je me souviens d'une phrase étonnante d'Antonin Artaud qui disait que c'était un malentendu. Que ce avec quoi il fallait en finir était un ressenti, une situation, mais jamais celui qui n'était que témoin d'une situation où victime d'un ressenti. Qu'il ne fallait pas se confondre comme personne avec l'objet du ressentiment dont on veut se séparer. Il le disait mieux. On soignait alors au laudanum. Heureusement, il y a progrès...

Nos sociétés vivent, selon les lieux et les milieux, sur un modèle d'émancipation de l'individu qui l'invite à prouver qu'il peut subvenir seul     à sa nouvelle famille ou situation par l'éloignement. La vie moderne et les tracas ou encore les charges du train train quotidien appuient en ce sens. Ce "modèle" est à bout de souffle. 

Une de mes sœurs m'avait dit, à raison, que si je ne "m'imposais" pas, je ne risquais pas d'être inviter... C'est un peu vrai. Bien que l'on ait une attitude d'évitement envers les personnes qualifiées de malades - trop souvent réduites à leur maladie, la maladie elle-même nous invite à nous isoler. D'autant que surmonter le quotidien est déjà une épreuve. 

Donc, si l'on peut, il faut aléatoirement, ou sur base d'un calendrier, s'imposer au monde. Parce qu'on est là. Aller acheter un journal et boire un café, même rarement. Aller à son culte si l'on est croyant, ou ailleurs. Décider du jour où l'on parle de sa maladie ou non à ses interlocuteurs comme on fait (ferait) sa gym. Ne pas réduire sa communication à la maladie. Oser parler de l'animal de compagnie d'une personne que l'on croise en disant qu'il a l'air gentil, qu'il est beau. Vous verrez l'interlocuteur pour quelques secondes rayonnant. Utiliser cette expression africaine qui dit dans une région que l'on va très bien, un peu. Parce que cela permet de remettre de la sincérité dans les échanges. En s'apaisantissant sur l'anecdote qui vous a plu dans la journée et en n'étant allusive pour ce qui est plus lourd et contre quoi on ne peut pas toujours grand chose. Capitalisez les souvenirs des petits instants.

Comme le précise @erwannono‍ méfions-nous des mélanges médicaments alcool et des risques de dépendance. Nos médicaments sont souvent très puissants sans qu'on le remarque trop... Les mélanges peuvent être sources de problèmes médicaux physiques bien importants.  

Après cela, oui, je peux partager aussi votre ressenti, dont je me dégage à chaque instant possible par le paradoxe, et même le fait de m'étonner de tenir ! Nous sommes un peu condamnés comme animal pensant à devoir "générer notre énergie propre" ou notre propre énergie positive. En produire pour d'autre est aussi une piste que l'on peut suivre ici.

Je vous transmets ma sympathie, anonyme, mais non virtuelle.

Merci pour votre soutien.

C'est très difficile, et la SEP n y arrange pas.

J'ai l impression de ne pas êtrs soutenue.

Je pleure beaucoup.

Je sais pas comment continuer