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Bipolarité et l'ennui
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@joliflo69
Merci d'avoir souligné cette précision car effectivement cette maladie de se soigne pas. Le traitement peut être baissé suivant l'état par la décision du spécialiste mais effectivement jamais arrêté.
Quand j'ai envie de me plaindre, j'essaye de penser à des maladie encore pire ou le fait que cette maladie se traite quand même maintenant et qu'autrefois cette maladie n'était pas connue, confondue avec la déprime ou la dépression et on connait malheureusement la fin de ces effroyables douleurs insupportables, même si on est résistant, que l'on a du caractère etc sans traitement c'est la catastrophe assurée.
Je me dis que j'ai de la chance d'avoir le bon spécialiste, le bon traitement, même si ça ne fait pas tout et que pour l'instant tout n'est pas réglé.
Bon courage à tous.
anipeps
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anipeps
Dernière activité le 25/04/2020 à 12:42
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Et si on arrêtait de croire tout ce que nous dise les psychiatres....les troubles de la personnalité j'en ai eut, je suis bel et bien soignée et guérie on parle de résiliance, c'est le terme employé, et je n'ai plus aucun traitement mais aucun et ce depuis 3 ans.....pour la majorité et plus d'un an pour le dernier médoc......Après la bipolarité je sais est un peu différente du trouble borderline mais je sais aussi (expérience rapportée par ma psy) qu'en italie on soigne la schyzophrénie sans médicament avec de très bon résultats.....certains psychiatre sont surtout de bon vendeurs de médicaments, certes parfois nécessaire mais pas toujours...la nouvelle génération de psychiatre commençant aujourd'hui a soigner avec la phytothérapie, souffre par exemple pour les dépression..........mais après ces psychiatre là sont peu nombreux et difficile de les trouver...Et ne pas oublier, regardez vos notices de médocs, certains donnent en effet indésirable: des troubles de l'humeur, des TS.....donc traitement oui si vraiment il le faut car ça sauve des vies mais méfiance sur le long terme.....
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8 ans déjà que je souffre dans mon corps, et je n'ai que 35 ans...
sylefi
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Ami
Merci Laurence (Tibanem) pour tes conseils personnalisés suite à ta lecture de mon dernier commentaire. Ta suggestion d'utilisation d'audio-livres comme moyen adapté pour garder un accès à la littérature en biaisant une baisse de concentration est pertinente et astucieuse. Je ne te promets pas de tenter l'expérience mais si je fais cette démarche volontaire, je te donnerai mes premières impressions d'écoute. Comme nos échanges sont interactifs entre nous tous depuis l'ouverture du thème de l'ennui, je peux citer quelques pistes d'activités que j'ai utilisées dont certaines sont encore d'actualité.
Comme par exemple ma participation à un atelier d'écriture en relation avec la saison culturelle 2012-2013 de la Scène Nationale Le Volcan Le Havre avec une production de textes post-spectacles vivants (théâtre, danse et musique) au sein d´un groupe de blogueurs avec des publications sur le site Seine-Chronique.fr. Mais j'ai arrêté cette expérience unique au terme d'une année culturelle car j'ai eu pas mal de difficultés pour juguler mes débordements émotionnels au cours des spectacles et lors de leurs transcriptions dans mes textes publiés (au total neuf) sans parler de mes silences embarrassés lors des échanges de groupe. Car mon hyperémotivité m'a empêché de mettre en place un filtre protecteur et des pans douloureux de mon histoire ont ressurgi par inadvertance comme des intrus sur le long chemin de ma réadaptation. Alors je me suis désolidarisé du groupe par le renoncement et la fuite pour sauvegarder mon pseudo-équilibre psychique.
Toujours d'actualité, c'est ma participation à des activités sélectives au sein d'OVS Le Havre (On Va Sortir) orientées principalement vers la randonnée et plus récemment en m'inscrivant au café-psycho tous les deux mois sur des thèmes choisis en étroite relation avec l'intervenante psychologue libérale comme les émotions, les pervers narcissiques et prochainement "Mars / Vénus". Cela me permet d'être à l'écoute sans être le centre d'intérêt comme lors du face à face mensuel avec ma psychiatre de ville.
Dans le domaine de la résilience, je pense y être dedans car depuis de nombreux mois je suis sevré des benzodiazépines et je n'ai plus de troubles du comportement. Mais je ne peux pas dire la même chose pour les troubles relationnels ce qui m'oblige à m'isoler pour pouvoir conserver mon intégrité psychique. Dans ces moments de conflits intérieurs, ma peur est en relation avec le risque de désintégration psychique ayant été déjà confronté à la décompensation psychotique.
Voilà globalement quelques confidences autour du thème qui nous réunit ici et maintenant. Tous les témoignages lus dans les précédents commentaires renforcent ma confiance dans l'avenir de notre communauté de destin.
Et encore merci à toi Laurence pour tes longues contributions en nous éclairant au travers de ton parcours de vie.
Sylvain
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Sylvain
thomas89
thomas89
Dernière activité le 02/10/2023 à 15:44
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Ami
Bonsoir, après tout ce que je viens de lire je suis rassuré. Cela fait presque 2 ans que j'ai arrêté de travailler et je m'ennuie. Avant j'étais aide soignant en maison de retraite. Je ne voyais pas les roues tourner. Là mes journées sont longues. Je m'ennuie et je pense que je dors trop. Je fais des siestes de 3heures l'après midi. Je suis sous zyprexa, lyrica, effexor, tiapride. Je me sens sédaté. J'essaie de vivre normalement. Je touche l'aah. Je souhaiterais changer de métier et reprendre une activité professionnelle. Un emploi peut être dans l'informatique.
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thomas
anipeps
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Dernière activité le 25/04/2020 à 12:42
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@thomas89 le soucis des médocs est que ça shoot donc ça empeche de pensé donc ça evite les comportements déviants ....Mais ça empêche aussi d'avoir des envies, du dynamisme....pendant mes 6 ans sous médocs je passais mes journées au lit, ou du moins des nuits a n'en plus finir, j'avais gout a rien mais j'étais tellement dans le brouillard...reprendre une activité peut sauver...je suis passée par une entreprise adaptée pour reprendre le travail parallèlement mon état s'est amiélioré car l'estime de moi même allait avec....du coup aujourd'hui j'envisage une nouvelle formation de coaching (ou autre on verra)....je souhaite accompagner des personnes handicapées physique ou autre dans leur changement de vie professionnelle......certaines méthodes comme l'hypnose devrait être beaucoup plus accessible car elles aide vraiment a effacer des traumatisme qui nous pourrisse la vie.....la bipolarité est un trouble psy et comme tout trouble psy qui n'est pas d'origine organique elle peut se soigner si on "gomme" ou accepte au choix.....ce qui a perturbé notre système émotionnel.....bon courage à tous....
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sylefi
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Ami
@Anipeps, tes témoignages interactifs au fil des échanges sur le thème de l'ennui me vont droit au cœur de mes pensées. Comme toi, cela fait de longues années que je crois savoir aussi que je suis borderline avec une personnalité état-limite Mais à la différence de toi qui n'a que 33 ans, j'en ai 62. Et si je me replonge dans mon passé autour de la trentaine, alors moi aussi j'aurais pu écrire comme toi avec une vision de la vie comparable. À titre indicatif, j'ai eu plusieurs vies professionnelles comme par exemple (entre autres) infirmier et professeur des écoles. Mais mes troubles de la personnalité (limite et comirbidité) ont vite perturbé ou brisérois mes tentatives de reconversion. Je pense que mon hyperémotivité conjuguée avec mon impulsivité ont totalement perturbé choix provoquant ruptures et démissions à répétition. Alors, prends bien soin de toi que ce soit dans ta vie affective ou dans tes projets professionnels. Simples recommandations par empathie et par solidarité de ma part à ton égard. La force de la libre expression offerte sur le site Carenity c'est de permettre une entraide anonyme et à distance. A lire certains témoignages, cela n'est pas une démarche futile mais constructive. C'est un espace de paroles avec des mots pleins de sens pour une entraide collective et cela lui donne toute sa valeur avec le terme "care" du site. Bien amicalement. Sylvain
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Sylvain
Utilisateur désinscrit
Bonjour à tous,
Cela fait peu de temps que je me suis inscrite sur ce forum et je dois dire que tous vos commentaires sont intéressant. Joliflo69 merci de partager mon avis sur la pensée positive et autre levier nous permettant de nous sentir mieux. C'est super que ton psychiatre envisage d'alléger ton traitement ! En ce qui me concerne, j'ai vu la mienne la semaine dernière, et nous avons convenu que nous ne nous reverrons que dans 4 mois ! Petite victoire pour moi aussi.
J'ai des projets en tête, dont la création d'une activité. Je lis beaucoup, fait du sport, de la musique, des activités créatives.. Je me sens revivre, et sincèrement je ne me sens pas différentes des autres.
Je vois également une psychologue (hors hôpital) , une fois par mois, et cela me permet de faire table rase d'un passé douloureux, et de mieux appréhender ma vie future.
Je vous souhaite à tous un excellent weekend,
Amicalement
Tibanem
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Tibanem
Dernière activité le 27/03/2021 à 08:28
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Ami
Bonjour Anipeps
j'ai vécu longtemps sans médicaments pris régulièrement ( thymo) le diagnostique de ma pathologie n'ayant pas été posé .Je n'allais voir les médecins que lors de mes phases down et allez une dose d'antidépresseurs et d'anxyo , et comme nous le savons tous les AD sont à manier avec une extrème prudence pour les bi-polaires parce que la conséquence immédiate ou prsque c'est une phase hypo des plus incontrôlable .Mais j'aimais ces phases maniaques , ma toute puissance physique et intellectuelle , me fichant bien comme d'une guigne de l'arrêt du sommeil , l'arret de toute nourriture , le mouvement permanent et ce que je croyais ainsi que tous mes proches l'expression d'une fantaisie débordante , peur de rien ni de personne , usant et abusant de ma langue bien affutée , et aucun respect de la hiérarchie quand elle me semblait illégitime incompétente .Un syndicat a bien su utiliser mes manies , mais un jour même le syndicat auquel évidemment je me donnais à fond , m'a trouvée trop incontrôlable , allant toujours trop loin .Là j'ai sombré dans ce que je croyais un burn out : surinvestissement , harcèlement d'un supérieur direct ( à qui je rendais coup pour coup ) petites guerres minables de pouvoirs au sein même des militants et des permanents , pas la même vision du tout de ce que devait être un syndicat offensif .Parce que je ne suis pas qu'une maladie , j'ai des convictions politiques très ancrées en moi depuis que je suis très très jeune ( 11 ans voyez un peu !) , des principes philosophiques, éthiques et tout le toutim qui va avec . Non cça avait la couleur du burn out , le goût du burn out , mais ce n'était pas le burn out . Un long long trop séjour en HP a permis aux équipes hospitalières de poser un diagnostique .Bi polarité de type ....Atypique .Même ma maladie ne rentrait pas dans leurs cases établies des différentes formes de bi-polarité !
Ils m'ont comme ils disent tassée , avec beaucoup de difficultés , étonnés des doses prescrites qui me laissaient debout quand même alors qu'un éléphant aurait été dans le comas .
Bref je suis dans le même esprit que toi vis à vis des médocs , la camisole chimique empêchant tous mouvements , la perte de la mémoire , la concentration , malheureusement jamais le flots de pensées de réflexions plus ou moins cohérentes , la perte de répères la nuit le jour n'avaient aucun sens pour moi je confondais , des actions que je faisais sans m'en rapeller le lendemain matin , désorientation , vertiges, chûtes faiblesse généralisée , fatigue intense .Comment peut on accepter ça à long terme ? Quand en plus on connait parfaitement les conséquences physiologiques de toutes ces molécules , voire des modifications comportmentales qui peuvent être tragiques .
Non cette maladie n'est pour l'instant pas guérissable .On peut en atténuer les effets , on peut parfois atteindre une phase d'équilibre , les pauses de stabilisation peuvent être plus u moins longues , mais non elle n'est pas guérissable ! Elle le sera peut être un jour .Alors aller gratter les croûtes des traumas passés , pourquoi pas , atténuer et adoucir les névroses , qui n'en a pas ? Ce peut être un allègement du poids qu'on se traine , mais en aucun cas ce n'est une voie vers la guérison .L'hypnose peut être un excellent moyen , et quand même , dans les villes en tous cas il y a de plus en plus de médecins psychiatres qui utilisent l'hypnose, celà devient de plus en plus accessible .Mais attention aux charlatans de plus en nombreux , qui veulent vous débarrasser de vos addictions , de votre mal de vivre à des prix de consultations obscènes .Choisir d'abord un médecin qui utilise l'hypnose comme autre moyen , la consultation sera totalement remboursée et fera partie du protocole de soins . C'est l'expérience de ces charlatans qui me permet d'être aussi affirmative .
Et si une activité professionnelle peut permettre de remettre le pied à l'étrier et surtout de vivre normalement avec des moyens financiers suffisants alors oui un grand oui .S'investir dans des associations également , l'aide apportée à d'autres est une bonne solution également si nous ne pouvons plus travailler .
uNE reconversion , des projets oui mille fois oui . Mais je ne me leurre pas nous restons dans un équilibre précaire , médicaments ou pas .Pour avoir essayé je vous garantis que c'est pas génial avec mais que c'est pire sans .J'ai envoyé baladé toutes mes drogues et je me suis sentie mieux pendant quatre petites années , trop fière de moi ! Trop maligne .Une parenthèse enchantée c'est tout .Le tsunami de la maladie m'a surprise un jour alors que je m'apprêtais à partir travailler . Paralysie totale , la noyade sans bouée .Ca fait quatre ans que j'essaie de reprendre pied , quatre ans pendant lesquels la Fonction Publique a réussi à m'interdire de travailler me laissant sur le quai , amère , désoeuvrée , m'enlevant mes moyens de vivre correctement avec une pauvre allocation .
Alors attention à cet illusionniste qu'est notre maladie : on peut être en pause de longues années , mais la maladie est toujours là , tapie , prête à ressurgir à tous moments sans crier gare .
Et décidemment Sylvain , notre parcours se ressemble beaucoup .J'ai passé ma vie à démissionner, à être licenciée , à changer radicalement de métiers , passant de maquilleuse de plateaux et de théatre à formatrice , esthéticienne pour hommes,socio esthéticienne dans les hôpitaux guide au ministère de la culture , et assistante de direction ....Et je crois que j'en oublie .Drôle de CV et salariée qui ne se laissait jamais marcher sur les pieds , la langue bien affutée et ne baissant jamais la tête devant les patrons et les collègues devant l'inacceptable .Ca n'a pas aidé mes "carrières" j'en conviens , mais que d'expérience riches .Une carrière qui ressemble à notre bipolarité en somme . Alors les reconversions professionnelles je connais , et il faut y aller sans avoir peur si elles se présentent .
sylefi
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Dernière activité le 11/10/2023 à 15:39
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Ami
Quel paradoxe entre le thème de l'ennui et l'évocation des reconversions multiples. Je pense que l'on est par ce constat au coeur d'une des problématiques de la bipolarité. Combien de fois je me suis énivré dans des projets ambitieux que j'ai mené à leurs termes en réussissant les examens et en décrochant les diplômes mais sans réussir à m'inscrire dans la durée. Car hyperémotivité et impulsivité c'est de l'instabilité garantie. J'ai déjà démissionné après seulement une journée de prise de fonction. "Être ou ne pas être", j'ai cherché souvent un chemin de vie cohérent mais combien de fois j'ai changé d'avis pris de panique et modifiant subitement mes choix tout en sabordant ensuite mes réussites professionnelles. Comme toi aussi Laurence, je me suis syndiqué en me revendiquant très vite un profil de syndicaliste engagé en étant en confrontation directe avec mes employeurs (DRH etc.) et cela c'est toujours mal terminé avec des licenciements conflictuels réglés soit par des transactions ou soit en 2011 par un arrêt de la Cour d'appel de Rouen.
Pour revenir à cette sensation de vide en rapport avec l'ennui, je me souviens dès mon adolescence de ces moments passés en pleine journée dans ma chambre alors en pleine obscurité volets fermés et moi étendu sur le lit immobile l'esprit dans le néant. Rien apparemment ne pouvait expliquer cet état d'immobilisme alors qu'il s'agissait sûrement des prémices de la maladie, du moins de celle qui nous préoccupe dans nos échanges sur ce thème de l'ennui.
Eloge de la lenteur : après tant d'années de souffrance et d'incompréhension dans la communication avec les autres, je suis devenu adepte de la lenteur. Prendre le temps de regarder autour de moi, y compris de photographier, de sentir le vent dans mes cheveux et le soleil réchauffer ma peau. Et admirer la nature qui m'est offerte à voir. Prendre mon VTT et rouler sur les chemins du parc naturel des boucles de la Seine normande. Que d'images et de nostalgie en moi en évoluant ces moments choisis de recherche de bien-être et de solitude.
Revenir à des choses simples comme une sortie OVS ce matin à six en pause-café au centre-ville du Havre. Et puis revenir chez moi tout en continuant dégoûter au bien-être d'être bien avec soi. Moment privilégié pour apprécier la vie comme Alain Souchon l'a chanté : "La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie"
Bon week-end et au plaisir de continuer à vous lire sur ce forum. Bien fraternellement. Sylvain
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Sylvain
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Dernière activité le 25/04/2020 à 12:42
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Je tiens à préciser que j'ai bien fait remarquer que j'étais borderline et non bipo......et effectivement le trouble borderline se guerit plus facilement que le bipo qui a plus tendance a être a vie...
J'ai dans mes connaissances un schyzophrène ultra stabilisé qui a créé son entreprise s'est marié a un médecin et a eut un enfant...stabilisé et bien depuis des années.
J'ai aussi une amie bipo qui a pu adopter une petite fille en solo, stabilisée aussi très bien, plus une seule crise depuis 4 ans, traitement vraiment ultra minimum, et qui travail à temps plein....
La résiliance cependant donne l'impression d'être rare mais même les médecins n'y croient pas beaucoup......
Il faut bien sur un environnement ultra favorable pour amener de la stabilité affective, professionnelle qui permet ensuite la stabilité psychique permettant de vivre au mieux sans traitement ou au moins avec le traitement le plus faible possible et en étant stabilisé....
Avant d'être malade je travaillais en psychiatrie et souvent voir beaucoup d'échec thérapeutique mais la réussite, le fait de s'en sortir ne tiens pas que des médicaments, que d'un médecin mais beaucoup de l'environnement aussi
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Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Je me demande si tous les bipolaires qui sont stabilisés éprouve ce sentiment d'ennui, d'être blasé, désabusé je ne sais pas trop comment définir cet état d'esprit.
Voilà si des bipolaires (ou amis de bipolaires) connaissent Cela ou ont une idée, ou si stabilisés ils sont dans ce cas ou l'ont été. Je pense que ces témoignages pourraient être utiles.