Que penser du coronavirus ?

En Europe, le Covid-19 a entraîné une baisse de l’espérance de vie sans précédent depuis soixante-dix ans. Si certains pays d’Europe de l’Ouest, comme la France, ont retrouvé leur niveau prépandémique, ceux situés plus à l’est ont subi une perte d’espérance de vie à la fois en 2020 et en 2021.

Si tous les pays ont connu une perte de leur espérance de vie pendant la pandémie, la tendance est beaucoup plus marquée dans l’est et le centre de l’Europe. Les baisses les plus marquées sont observées en Bulgarie, qui perd au total 3,5 années d’espérance de vie sur deux ans, suivie par la Pologne, avec 2,8 ans.

De l’autre côté de l’Atlantique, les Etats-Unis arrivent en troisième position (− 2,4 ans, selon cette étude). Seule la Norvège sort de la période avec une augmentation nette entre 2019 et 2021, avec près de deux mois d’espérance de vie supplémentaires, un léger gain notamment permis par une campagne de vaccination précoce et un système de santé plus performant.

« En réalité, les pertes d’espérance de vie sont encore plus fortes que ce que montrent les auteurs de l’étude car, sans le Covid-19, on se serait attendu à ce que les niveaux d’espérance de vie augmentent un peu partout en 2020 et en 2021 », souligne Carlo Giovanni Camarda, directeur de recherche au sein de l’Institut national d’études démographiques, qui n’a pas participé à l’étude.

Par ailleurs, de nombreux pays manquent de données fiables et n’ont pas pu être pris en compte dans l’étude, comme le Brésil et le Mexique. « En 2020, les pertes d’espérance de vie subies par [ces deux pays] ont dépassé celles enregistrées aux Etats-Unis, de sorte qu’il est probable qu’ils aient continué à subir des impacts sur la mortalité en 2021, et même potentiellement dépassé les 43 mois de perte que nous avons estimés pour la Bulgarie », explique José Manuel Aburto, de l’université d’Oxford, co-auteur de l’étude.

Le Monde 23/10/2022 

Ivermectine ()une publication du 22 octobre 202)

Question : L'ivermectine, 400 μg/kg, par jour pendant 3 jours, par rapport au placebo, raccourcit-elle la durée des symptômes chez les adultes (≥30 ans) en consultation externe aux États-Unis présentant un COVID-19 symptomatique léger à Ivermectine.

L'ivermectine, 400 μg/kg, par jour pendant 3 jours, par rapport au placebo, raccourcit-elle la durée des symptômes chez les adultes (≥30 ans) en consultation externe aux États-Unis présentant un COVID-19 symptomatique léger à modéré ?

Résultats : Dans cet essai en double aveugle, randomisé, contrôlé par placebo, mené aux Etats-Unis pendant une période de prédominance des variants Delta et Omicron, et qui incluait 1591 patients adultes ambulatoires atteints de COVID-19, la probabilité a posteriori d'une amélioration du temps de guérison chez les personnes traitées par ivermectine par rapport au placebo avait un rapport de risque de 1,07, avec une probabilité a posteriori de bénéfice de 0,91. Ce résultat n'a pas atteint le seuil préspécifié de probabilité postérieure supérieure à 0,95.

Signification : Ces résultats ne soutiennent pas l'utilisation de l'ivermectine chez les patients ambulatoires atteints de COVID-19 léger à modéré.

@Alain08 les résultats se suivent (étude respectant l’EBM)

La croissance rapide du sous-variant BQ.1.1 rend la situation incertaine.

Il a été détecté à la mi-septembre en France et est responsable de 15 % des cas positifs, début octobre.

Ce nouvel ennemi risque de provoquer un très grand nombre de contaminations, y compris chez les vaccinés ou déjà infectés.

Les toutes premières données montrent un « important échappement immunitaire » de ce sous-lignage, même chez les personnes déjà contaminées par BA.2 et BA.5.

Les nouveaux vaccins bivalents ne sont disponibles que depuis le 26 septembre et le 3 octobre. Le premier de Moderna cible à la fois la souche originelle du virus, dite de Wuhan et BA.1, le petit frère d’Omicron. Le second de Pfizer combat BA.5.

Encore une raison de penser que l'efficacité des nouveaux vaccins risque fort d'être limitée... à suivre.

(D'après le Parisien - 24/10/2022)

https://www.leparisien.fr/societe/sante/8e-vague-nouveau-variant-inquietant-ce-que-dit-le-covars-le-nouveau-conseil-scientifique-sur-le-covid-24-10-2022-KPXH3DIRDFCSXNAMXYGWK7FLHQ.php

8e vague, nouveau variant inquiétant… Ce que dit le Covars, le nouveau conseil scientifique, sur le Covid

Le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires vient de rendre son premier avis sur la gestion du Covid. Si la 8e vague semble

Bronchiolite :

L'épidémie se propage en pleine crise des services pédiatriques

SANTE L’épidémie de bronchiolite, maladie respiratoire qui touche les bébés et qui nécessite parfois des hospitalisations, s’étend ces derniers jours dans le pays

8eme vague ( fin de l’article !!) : Et maintenant, on fait quoi ?

D’abord, prévenir, c’est-à-dire, amplifier « rapidement » la nouvelle campagne, impulsée par l’arrivée des vaccins bivalents, adaptés à Omicron pour cibler les 18 millions de personnes éligibles dans les trois mois : plus de 80 ans, femmes enceintes, immunodéprimés… Cet été, la précédente campagne n’a été qu’un « demi-succès », précisent les experts. Ces nouveaux vaccins bivalents ne sont disponibles que depuis le 26 septembre et le 3 octobre. Le premier de Moderna cible à la fois la souche originelle du virus, dite de Wuhan et BA.1, le petit frère d’Omicron. Le second de Pfizer combat BA.5. Objectif : « amplifier fortement l’information à la population très demandeuse sur les vaccins bivalents et leurs disponibilités (qui et quand se faire vacciner ?), ouvrir des centres dans les mairies, par exemple.

On continue de porter le masque ?

Oui ! D’ailleurs, notent les experts, « la communication doit être renforcée, incitative, simple, claire et répétée ». Il faut coupler cette mesure aux gestes barrière (distanciation physique…) car il est peu probable qu’elle suffise à éteindre l’épidémie.

Le Covars demande le maintien de l’obligation du port du masque dans les structures de soin, comme à l’hôpital. Il recommande aussi de ventiler les locaux, partout où la situation l’exige, en particulier dans les établissements scolaires, ce que de nombreux épidémiologistes demandent depuis près de deux ans. Le contrôle de la qualité de l’air doit devenir, selon l’avis, « un pilier de la promotion de la santé et de la lutte contre les maladies respiratoires, en particulier dans les écoles ».

Incidence non négligeable des myocardites après 3ème dose de vaccin à ARN messager anti-COVID 19

• Il n’existait avant la dernière étude aucune donnée prospective sur les lésions myocardiques post vaccinales lors de la vaccination par un vaccin à ARNm. Seules les myocardites les plus graves hospitalisées ont été rapportées, touchant majoritairement les hommes de moins de 18 ans.
• L’incidence réelle des lésions myocardiques post-vaccinales sont de 2.8 % vs 0.0035 % de myocardites sur les études rétrospectives.
• Les lésions myocardiques touchent plus les femmes contrairement à ce qui est décrit dans les études précédentes.
• La possibilité de doses répétées de vaccin afin de maintenir la couverture vaccinale efficace doit mener à une grande prudence concernant de possibles lésions myocardiques à répétition et leurs impacts sur d’éventuelles complications cardio-vasculaires.

L’incidence des lésions myocardiques est de 2,8 % soit 800 fois supérieure à l’incidence habituelle des myocardites. Elle survient majoritairement chez les femmes contrairement aux myocardites virales habituelles.

24/10/2022

https://www.cardio-online.fr/Actualites/A-la-une/ESC-2022/Incidence-non-negligeable-myocardites-apres-3-dose-vaccin-ARN-messager-anti-COVID-19 

Incidence non négligeable des myocardites après 3ème dose de vaccin à ARN messager anti-COVID 19

Première étude prospective sur les lésions myocardiques post vaccination contre le COVID19 par un vaccin à ARNm. Incidence de 2,8% avec une prédominance chez les femmes.

Les résultats sur l’étude concernant des myocardites post vaccinales devraient être interprétées avec prudence, et attendre des analyses sérieuses par des experts des résultats est souhaitable.

Malheureusement, un certain nombre d’informations sont partagées intentionnellement et non selon une analyse sérieuse. .

(en effet, il est classique lors de congrès, d’avoir des courtes communications ou des posters ,qui après étude critiques, largement amendées).

A suivre . .

Un exemple, au début de la pandémie des cardiomyopathies de stress ( au printemps 2020) ont été décrites.

Curieusement sa prévalence était de 7,8%, avec comme critère aussi une augmentation modérée de troponine . .

A suivre . .

Une augmentation significative de l'incidence des cardiomyopathies de stress a été observée durant la période du Covid-19, avec 20 patients atteints (proportion de l'incidence 7,8%), comparé à 5 à 12 patients durant les périodes précédentes (soit une proportion d'incidence de 1,5 à 1,8%), soit un taux 4,6 fois plus fort.

Les auteurs rappellent que l'association entre les cardiomyopathies de stress et l'augmentation des niveaux de stress et d'anxiété a été établie depuis longtemps. Ils estiment que c'est le stress psychologique, social et économique qui a accompagné la pandémie, plutôt qu'un effet viral direct ou une séquelle de l'infection, qui serait associé à l'augmentation de ces cas de cardiomyopathies de stress, comme cela est suggéré par les résultats négatifs des RT-PCR

https://www.cardio-online.fr/Actualites/Depeches/Covid-19-cardiomyopathies-stress-plus-nombreuses

Covid-19: les cardiomyopathies de stress ont été plus nombreuses pendant la pandémie

L'incidence des cardiomyopathies de stress a significativement augmenté durant la pandémie de Covid-19 en comparaison d'autres périodes, selon une étude publiée dans JAMA Network Open.

Mise au point sur l'étude évoquée ci-dessus et son commentaire:

Je précise que l'étude mise en avant ci-dessus par @chatdoc date de juillet 2020 et porte donc sur la période de panique du début de l'épidémie :

A l'aide des dossiers médicaux électroniques de 2 hôpitaux de Cleveland (Ohio), ils ont estimé l'incidence des cardiomyopathies de stress chez 258 patients qui s'étaient présenté en laboratoire de cathétérisme cardiaque pour un syndrome coronaire aigu pendant la période de la pandémie (1er mars-30 avril 2020) et l'ont été comparée à 1.646 patients contrôles s'étant présentés pour le même motif à 4 périodes différentes (mars-avril 2018, janvier-février 2019, mars-avril 2019, janvier-février 2020).

Cette étude ne peut pas servir de référence à celle concernant les myocardites liées au vaccin ARNm (après la 3ème dose) qui date du 24/10/2022

Je remarque que le commentaire de chatdoc mélange son propre discours avec le texte de l'étude de 2020, sans que le lecteur puisse les distinguer l'un de l'autre (aucun signal).

Je pense que ce dit ce monsieur ci-dessus " nombre d’informations sont partagées intentionnellement et non selon une analyse sérieuse " peut le concerner directement ici.

Les virus nous surprendront toujours...

Pour la première fois, un hybride de virus, composé de deux virus qui ont fusionné, a été identifié par une équipe de chercheurs.

Il s'agit de deux virus respiratoires, la grippe A (le virus de la grippe aviaire ou de la grippe porcine par exemple) et le VRS (virus respiratoire syncitial), qui se sont unis dans une cellule infectée........ Résultat d'autant plus étonnant que ces deux virus sont issus de deux familles complètement différentes pour former un tout nouveau pathogène.

Ce virus hybride se comporte comme un cheval de Troie pour infecter les cellules saines.

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/inedit-decouverte-d-un-virus-hybride-echappant-au-systeme-immunitaire-humain_167270 

Un virus hybride échappant au système immunitaire humain identifié - Sciences et Avenir

Pour la première fois, un hybride de virus, composé de deux virus qui ont fusionné, a été identifié. Ce virus hybride se comporte comme un cheval de Troie pour infecter les cellules saines.