Lymphome de Hodgkin
La maladie porte le nom de l’homme qui l’a découverte, Thomas Hodgkin qui, dans les années 1730, a décrit pour la première fois cette forme de néoplasie. Le lymphome de Hodgkin se différencie de tous les autres types de tumeur du système lymphatique par la présence de cellules anormales, appelées Reed-Sternberg, qui ne se développent pas dans les autres néoplasies lymphatiques. Le lymphome de Hodgkin touche surtout les zones ganglionnaires, en s’étendant dans les ganglions lymphatiques environnants.
Le lymphome de Hodgkin apparaît avec un gonflement inguinal, cervical ou axillaire, souvent associé à des altérations de la température corporelle, une transpiration excessive, des démangeaisons, une asthénie, toux sèche, et une douleur (provoquée par une vasodilatation générale, qui détermine la libération d’histamine). La majeure partie des personnes affectées d’un lymphome de Hodgkin, ne manifeste ces symptômes que très faiblement, et la maladie de Hodgkin est donc diagnostiquée tardivement. Cependant, tous les sujets qui ont de tels symptômes sont forcément affectés de lymphome de Hodgkin.
La maladie de Hodgkin est indolore, dans la plupart des cas, les tumeurs ne sont pas de consistance molle, mais apparaissent dures et non ligneuses. Elles affectent surtout la zone cervicale (60% des cas), le médiastin (20%), l’aine et les aisselles.
La cause qui provoque le lymphome de Hodgkin n’est pas encore connue. Cependant, il est possible que la tumeur ait un lien avec certaines maladies virales et l’altération du système immunitaire.
En savoir plus sur la maladie de Hodgkin
Le diagnostic s’effectue grâce à une biopsie, mais aussi avec l’analyse microscopique d’un lymphome prélevé chirurgicalement.
Si le diagnostic est positif, le médecin devra évaluer le stade du lymphome : le stade le plus faible se présente quand le lymphome de Hodgkin reste circonscrit dans une zone lymphatique. Le lymphome peut ensuite progresser, lentement mais inexorablement, jusqu’à rejoindre le quatrième stade, caractérisé par l’expansion de la maladie au foie, aux os, et à d’autres zones non lymphatiques.
Le lymphome de Hodgkin peut être traité par radiothérapie (particulièrement indiquée pour les trois premiers stades de la maladie) et chimiothérapie. La radiothérapie est très efficace pour le traitement du lymphome de Hodgkin, ainsi que la chimiothérapie mixte, qui inhibe la progression de cellules malignes et empêche la croissance de nouvelles cellules néoplasiques.
Ces dix dernières années, d’autres études ont conduit à la découverte de nouveaux traitements : pour combattre les lymphomes de Hodgkin récidivistes, qui ne répondent plus correctement aux thérapies chimio/radiothérapiques, les traitements avec des cellules souches pourraient être une solution, mais cette possibilité est encore en phase d’expérimentation.
Pour conclure, grâce aux découvertes médicales, 80% des personnes touchées par le lymphome de Hodgkin, réussissent aujourd’hui à guérir
Sources : Ligue contre le cancer
Publié le 7 mars 2018
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