Les hormones, et en particulier les œstrogènes, ont un rôle fondamental dans les processus liés à la fertilité et évolueront suivant les différentes étapes de la vie d’une femme.
Tout commence avec le premier cycle menstruel qui détermine de profonds changements mensuels dans le corps de la jeune fille qui continueront durant l’ensemble de la période fertile de la femme, jusqu’à l’apparition de la ménopause, et qui instaure de nouveaux équilibres hormonaux.
Chaque phase de la vie d’une femme est donc caractérisée par une horloge hormonale précise. Ainsi, le risque de cancer du sein évolue lui aussi avec l’âge
Parmi les femmes de 20 à 40 ans, par exemple, l’utilisation de la pilule contraceptive et les éventuelles grossesses sont des évènements très importants d’un point de vu hormonal. En particulier, les hormones ingérées avec la pilule contraceptive : celles-ci pourraient diminuer le risque de cancer de l’ovaire, mais en contrepartie, légèrement augmenter le risque de cancer du sein (ce risque est plus observé avec les anciennes pilules contraceptives qui ont un dosage élevé d’hormones, alors que les pilules contraceptives actuelles sont très faiblement dosées). Les grossesses quant à elles, génèrent un blocage de la production d’œstrogènes, permettant ainsi de diminuer le risque de cancer du sein
Influence des hormones sur le développement des cancers
Les hormones administrées pour les traitements contre l’infertilité influencent aussi le risque de développer un cancer ; cependant, les données dont dispose la recherche actuellement ne sont pas encore complètes ni définitives.
La phase de la vie d’une femme comprise entre 50 et 60 ans est en général caractérisée par un véritable tremblement de terre d’un point de vu hormonal : la ménopause. Les ovaires arrêtent de produire des hormones et l’organisme est ainsi moins exposé à l’action des œstrogènes, en général responsables de l’augmentation du risque de cancer du sein. Aussi, le traitement hormonal substitutif à base d’œstrogènes, et utilisé pour limiter les effets négatifs de la ménopause (par exemple les bouffées de chaleur, ou l’ostéoporose), semble être un facteur de risque en plus pour certains cancers, et notamment pour le cancer du sein.
A choisir, il est donc préférable de suivre une thérapie de substitution qui contienne même un progestinique, même si celle-ci est dans la plupart des cas moins pratique.
Dernière mise à jour : 25/01/2019
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