Troubles bipolaires : comment parvenir à s’accepter ?

Bonjour @Gugus49,

L'accompagnement par un professionnel, la thérapie, le soutien de proches et parfois des traitements adaptés peuvent aider à mieux gérer les symptômes et à avancer vers l'acceptation de soi.

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Comment avez-vous travaillé sur l'acceptation de vous-même avec vos troubles bipolaires ? Quels soutiens, pratiques ou méthodes vous ont aidé à mieux vivre votre quotidien ? Quelles étapes ont été les plus difficiles pour vous dans ce chemin vers l'acceptation ?

Merci pour vos retours et bon courage à vous,
Claudia de l'équipe Carenity

Le plus dur est justement d'accepter... mais en regardant bien on ne se pose pas la question pour rien.

Après les médocs m'aident à aller mieux mais ce sont les professionnels qui permettent de faire avancer les choses

L’acceptation de la maladie pourrait être apparentée à une sorte de deuil.
Le deuil d’une vie « normale » même si je n’aime pas trop ce terme parce qu’au fond, qu’est ce que la normalité dans ce monde ?

On passe clairement par toutes les phases, le déni et la colère étant les plus dures à passer.
Une fois le cheminement effectué, avec l’appui de professionnels, de traitements et de l’entourage, on prend conscience qu’une nouvelle vie commence, différente certes, mais une vie quand même qui peut être assez stable grâce à la médication et à un suivi rigoureux.

Accepter la maladie c’est s’accepter tel que l’on est, la maladie ne nous définit pas, c’est nous qui donnons une définition à notre maladie.

Bonjour,

On s'accepte il n' y a pas le choix.

Après tout dépend aussi le degré de maladie, si on a le bon traitement et le bon suivi, tout va bien.

J'ai toujours beaucoup de mal à accepter que mo. Mari et mon fils soient malade mais je fais au mieux pour les accompagner

J'ai jamais rien compris à ce truc d acceptation. On peut mettre tout ce que l on veut derrière un mot. Ce dont je suis sûr c est que l on s habitue et que l on apprend petit à petit, je pense qu il faut une dizaine d années pour apprendre. L attitude que l on a et la façon dont on se représente le problème ont une importance. L acceptation me semble une sorte de capitulation, d abandon, de renoncement ou de je ne sais quoi. Tout au court de la vie on est face à des épreuves ou de simples difficultés on ne peut pas y échapper, on ne peut pas éviter de prendre des coups ni d être blessé, il faut accepter qu il y ait des problèmes mais on ne pas accepter le problème en lui-même, on doit se battre ou fuir mais pas accepter, endosser, se résoudre à l échec ou abandonner.

Bonjour 🤝 je suis bipolaire type 1 détecté à l age de 30 ans le traitement abilify plus antidépresseurs m à beaucoup aidé au début les problèmes de toxicomanie ont pris le dessus ..toujours ss abilify je buvai de l alcool et ce fut la descente aux enfers. Récemment arrêt d alcool avec du seresta 50 mg 4 fois par jour. Je deviens un légume...je dors tt le temps et les phases d'excitation durent on me remonte l abilify 4 par soir .surdosage pendant 4 ans 30 kilos de plus.le malaise est permanent. Je ne fais que dormir.me sentant très mal je consulté le psychiatre du cmp et la il s est aperçu que 40 mg était plus que la dose maxi qui est de 30. Tt de suite il me baisse à 10 et la grand changement je revis..je vais perdre du poids et je ne dors plu que la nuit..je suis persuadée que c est un bon médicament mais il fo être bien suivi non pas par un généraliste mais un psychiatre et un psychologue. Bon courage à tous

Bonjour,

C'est l'Éternelle question qui me trotte dans la tête et que je n'arrive pas encore à répondre.

Je suis diagnostiquée bipolaire depuis que j'ai 21 ans (j'ai été interné 2 mois en hôpital psychiatrique suite à un épisode majeur d'hypomanie). Aujourd'hui, j'ai 34 ans et j'ai vraiment besoin d'aide. C'est la première fois que je viens sur un forum donc j'espère que mon message est cohérent avec le titre.

Actuellement, mon traitement ne suffit plus, mes séances avec un psychiatre et une psychologue ne me sont pas d'une grande aide car malheureusement,je n'arrive pas à être honnête, j'ai honte de mon comportement actuel et du coup je garde tout le négatif pour moi (seulement mon mari est au courant) .

Alors à la question "comment faites vous pour vous accepter", je dirais que dans un sens,j'accepte la maladie ,car je prends mon traitement tous les jours à la même heure, ce qui me ramène à me dire que je suis malade.

Dans un autre, il m'est parfois difficile d'accepter car quand je vais très bien (et donc grosses montées maniaques), je me dis que c'est une maladie imaginaire...

Est ce que quelqu'un s'est déjà dit ça ?

Je me sens dépourvue, le moindre grain de sable dans mon quotidien et dans ma routine,et tout s'effondre. Alors, je fais une phase up, (je suis bcp plus sujette à faire ce genre de phase plutôt que des descentes) et tout s'enchaîne très rapidement.

J'ai dû reprendre du "tercian" en gouttes pour essayer de me calmer.

Est-ce que quelqu'un en a déjà pris ?et si oui, à fortes doses ?

J'espère vous lire bientôt. Merci de votre aide prochaine.

Je lis du Annie Hernaux, du Klaus Ove Knausgard et ça va beaucoup mieux

on a pas vraiment le choix de s'accepter même si cela est compliqué parfois...

le plus difficile c'est pour l'entourage en fait car ils ne comprennent pas que c'est une maladie et totalement indépendant de notre volonté.. les bipolaires ne fonctionnent pas comme tout le monde et c'est même péniche pour la personne elle-même... on se sent vraiment prisonnier de cette maladie car on ne sait pas nous même comment ça ira demain ou après demain.. il faut vivre au jour le jour et se résigner à se dire que je suis comme ça à point c'est tout..

perso lorsque je suis en phase down, je préviens mon entourage et j'essaye de m'isoler le plus possible pour éviter certains conflits ! c'est une maladie très difficile à expliquer à des gens normaux ! ils ne peuvent pas comprendre car c'est une maladie qui reste encore très tabou.

la plupart des gens l'associe à de la folie ou de la dépression... on se sent relativement différents .. après soit on assume ou pas ! perso je l"assume totalement ... j'ai toujours su que je ne fonctionnait pas comme les autres.. et ma mère était elle-même bipolaire donc ça aide aussi... de toute façon nous n'avons pas le choix que de vivre avec tout comme un diabétique ou autre maladie incurable... déjà d'accepter sa maladie c'est un grand pas pour pouvoir continuer à avancer