Gérer les troubles bipolaires avec son entourage

Bonjour Carlota. Je ne sais pas si un jour il sera stabilisé mais je l'espère. Il m'a demandé pardon pour son comportement...On a passé Noël sans lui dans ma famille. Les enfants étaient soulagés, moi triste. Je consulte un psychiatre pour m'aider. Les prises en charge ici ne sont pas top pour les malades. Mon conjoint voit le psy toutes les 3 semaines et rien d'autre à part les médicaments. Ce médecin estime que c'est suffisant. Je lui ai demandé si une prise en charge en plus à l'extérieur ne serait pas bénéfique (hôpital de jour par exemple car lui est un privé) : il n'en voit pas l'utilité. Résultat, mon conjoint l'a vu début décembre et doit attendre son retour de vacances en janvier pour avoir un autre rendez-vous car il n'avait pas son planning. Comme je l'ai dit à un membre du site carenity il y a des psys spécialistes dans certaines pathologies comme les garagistes :  certains ont une compétence particulière pour les moteurs diésel!!!! Faudrait peut-être qu'il change de psy mais mon conjoint ne veut pas. Je fais avec. Le moment des fêtes est toujours très dur pour nous. On a survécu à Noël! Je ne sais pas de quoi sera fait demain, on vit au jour le jour. A chaque jour suffit sa peine! Merci du soutien. Je vais beaucoup mieux. A bientôt

Bonsoir a tous, je voudrais savoir si vous avez grossi apres commemcer le traitememt et meme avant. Moi jai prends depakote ER 750mg et je sens comme si je ne peux pas manger si je veux vraimemt perdre des kilos... Autre question plus difficile de  gerer: je suis toujours ou presque toujours mou. Est-ce que cela arrive avec quelqun? merci :) Aline , bresil

bonjour Aline, je crois qu'il y a d'autres posts plus spécifiques qui parlent des effets secondaires et des traitements, va voir là bas tu trouveras peut-être d'autres témoignages? Perso, mon pere a tendance à perdre du poids quand il n'est pas bien, parce qu'il perd l'appétit, boit seulement bière et vin rouge et mange peu et mal... il regrossit en clinique en mangeant équilib´re, et je sais qu'à un moment il avait depakote, je ne sais pas s'il continue, on lui change son traitement de temps en temps. Voilà bon courage

Bonjour je suis en couple depuis 5 mois avec mon compagnon qui ai bipolaire . Notre vie de couple est difficile avec cette maladie qui le ronge jours après jour et c'est très dur pour moi de voir la personne que j aime souffrir autant !!!! Je me sens si impuissante mais pour rien au monde je le laisserai seul face à elle !!! C'est pour celà que je me suis inscrite sur ce site pour pouvoir comprendre pour mieux l aider et aussi trouver du réconfort au prêt de personne comme moi qui parfois ce sens seul .

En ce moment c'est difficile pour moi car il dors tous le temps ont ce voient que le soir . 

Comme vivre au mieux ma vie de couple ? 

Comment l aider ?

Mes troubles bipo je les exorcisent, en gros je les évacue comme je peux, du mieux que je le peux, en évitant les fractures, je me défoules que se soit par tout les moyens, le sport, vélo, marche, musique, dance, parfois avec ou sans palliatifs....si non sa pète obligé, et comme dirais les "inconnus" " h-o-m-i-c-i-d-e  bin ouais, on exultes comme on peux, trop tue le trop donc lacher comme on peux le trop du sac trop lourd, aprés dodo et re.....   

mon entourage (au début puisqu'il n'y a plus grand monde) : y'a ceux qui croient que j'exagère avec les effets secondaires des médicaments ils ne sont jamais passés par là ils comprennent pas.

d'autres qui pensent que c'est comme une grippe avec un médoc à prendre à vie et ils comprennent pas non plus. Bon t'es bipolaire t'avale ton cachet et hop t'es guérit et tout va bien. c'est tellement plus complexe que ça.

D'autres encore  qui veulent que j'arrête tous les médicaments parce qu'ils voient qu'ils me font souffrir (dont un très zen qui ne m'a jamais connu en hypomanie, si j'craque il va rien comprendre..) j'les comprends mais n'iront pas à ma place à l'hp si ça "vire mal". J'accepte évidemment mieux ce point de vue des gens ici qui ont des soucis avec bcp de médicaments que le corps rejette et qui souffrent comme moi bcp du chimique.

D'autres qui me rangent dans la case "fille à problèmes" et qui me zappent.

Ceux qui restent sont finalement assez fragiles, ils connaissent les douleurs de l'âme (dépression essentiellement), mais lorsque j'vais plutôt bien, me prennent pour une psy et se confient à moi (ce qui en soit n'est ni mal ni honteux) mais après les avoir soutenu en rentrant chez moi c'est moi qui re-vais mal. Parce que trop fragile en ce moment pour porter les pbs des autres non bipolaires et les miens.

et surtout entendre des pbs de gens qui ont des pbs classiques j'dirais (divorce pbs de coeur, une collègue infecte au boulot etc) et ne se rendent pas compte que moi j'suis même plus à ce stade là. Ça me fait rejaillir le fait que j'suis plus vraiment dans l'monde en ce moment, sans doute pour ça que j'replonge après les avoir vu. J'aimerais tellement avoir leur pb de non bipolaires.

Alors j'gère actuellement mon relationnel par l'évitement, j'accepte très peu de voir de gens parce qu'au final même s'ils n'y peuvent strictement rien, ils me font du mal par leur maladresse leur incompréhension et leur rejet.

J'me sens bien actuellement dans l'échange avec les bipolaires comme moi ou les personnes bienveillantes. 

J'ai perdu pas mal d'amis à cause de cette maladie, pas uniquement mais au fil des années voir que ça ne s'améliorait pas mon état, ça les désole et ils préfèrent ne plus me voir, se sentent impuissants et tristes et personne n'aime ressentir ça.

Mais j'suis "une nouvelle bipolaire" alors ça peut évoluer. Le temps passe néanmoins ultra vite. Ça m'fout une pression supplémentaire.

en fait j'me rends compte que j'ai pas vraiment de points communs avec le peu qui m'entoure dans ma ville actuellement. pas bcp d'affinités ni de complicité, finalement c'est peut-être aussi pour ça que j'préfère les voir peu

Oui, l'entourage joue un rôle super important, mais autant de le mal comme dans le bien, donc pareillement, j'évite les personnes"toxiques" et comme tout est exacerbé en ce moment pour moi, je ne vois plus personne comme sa, pas de risques que l'on me rejette ou m'empoisonne avec des mots venimeux ou des attitudes faussées, ma famille enfin, ma mère et mes frères et soeurs, que je n'appelle que très très rarement(eux pareil) acceptent mon problème, mais ne comprenne pas, ils font avec, du moment que j'assume mon rôle de mère..... ma mère, la seule que j'appel régulièrement, quand j'ai le malheur de lui dire que sa vas pas fort, je n'obtient que des mots lambda du genre, oh arrête, sa vas aller, ressaisi toi quand même!!! Ok mam's..... donc j'ai bien compris que ce n'étais pas vraiment la personne adapter à comprendre et rassurer, mais je ne lui en veux pas vraiment, elle qui a fait ce qu'elle pouvait pour êtres présente pour garder ses petits enfants quand il a fallut que je m'absente....qui peux comprendre ou faire quelque chose dans ces moment la? Je ne sais pas..... 

solotude :moi c'est l'inverse c'est celle qui est le + à l'écoute, elle ne m'a jamais dit ça.

Mon ex meilleure amie (maîtrise de psychologie en poche quand même) par contre, m'avait dit que ça la gavait que "j'déballais trop et que ça la mettait mal à l'aise" en hypo ; elle ne me répondait plus au téléphone trop long (et j'comprenais) par contre même sur répondeur elle n'écoutait plus mes messages même ça elle pouvait plus. Oui là j'ai eu bobo, parce qu'elle savait qu'j'étais en hypo alors sur la fin de la relation, uniquement mail pour se rencarder.

Ma mère n'a jamais été très à l'écoute, même petite, pour un câlin elle m'envoyais valdinguer, donc etant adulte et malade, la elle est paumé mais s'informe quand même lol, elle me ramène des bouquins (simple) quelle à lus,  expliquant la bipolarité, elle me dis tien, lis le, il est bien.... heu, oui oui je vais lire hein....mais bon, c'est pas son bouquin qui vas me dire ce que je ressent, je le sais déjà, je le connais si bien ce mal... t'façon j'vois tout flou donc sur l'étagère le p'ti manuel du bipo, hop avec les autres prenant la poussière....J'avoue que sa fait mal quand c'est la famille qui te largues, on a toujours un peu l'espoir que....bho, mais amis(es) j'en est pas, du moins pas ici, c'est étrange cette région, tout est superficiel, les plages, les gens.... lol

Un truc fou me viens en tête, je me sent un peu comme l'un de mes frère, il est dcd à 28 ans en 93 d'une od, héroïnomane depuis l'age de 14 ans, donc il est parti seul, comme un chien, dans l'endroit le + sordide que l'on puisse imaginer pour une mort, et bien il était rejeté et incompris de toute la famille, j'étais la seule qui l'acceptais avec sa maladie et les problèmes ou cette saloperie l'entraînais, il étais mon frère mais mon meilleurs ami aussi, mon confident, d'ailleurs j'étais la seule qu'il n'avait pas volé lol si une fois un billet de 200 fr, mais il m'avais volé un super beau pull pour compenser, il partais 1 ans, 2 ans et hop, il sonnais et réapparaissais avec un énorme sac plein de cadeaux pour tout le monde, un vrais vagabond mais tellement gentil, beau et toujours propre sur lui malgré la came, il étais digne et toujours joyeux, sauf en état de manque....il me manque tellement, depuis qu'il est parti je n'avance plus pareil, je ne sourie plus pareil, comme amputé..... mais il est constamment à mes cotés, je le sent, il me rassure avec ses mots qui me faisais rire, je le garde à jamais dans mon coeur  et dans ma tête, tout le temps