En arrêt maladie pour dépression, comment savoir si je suis prête à reprendre ?

Bonjour @Leelo11, merci beaucoup pour ta réponse. Je fais des points toutes les 2 semaines avec mon médecin traitant pour savoir à peu près où j'en suis. Je suis aussi suivie par qqun parce que ... Je n'y arrivais vraiment pas toute seule.

Durant ce mois et demi j'ai vraiment fais un énorme travail pour essayer de sortir de ce sentiment de torpeur permanent. Ça a engendré une très grosse fatigue, mais cet arrêt a vraiment été bénéfique a ma remise sur pied.

Je crois surtout que je n'arrive pas a faire la différence entre ma culpabilité (que j'essaye de mieux comprendre, parce que ça doit bien venir de qque part) et le sentiment associé a un mieux-être de rétablissement.

Je pense commencer à aller vraiment mieux mais je me demande si ce sentiment n'est pas induit par ma culpabilité et mon besoin de contrôle.

Enfin, merci beaucoup pour ta réponse, ça m'a permis d'enclencher une réflexion constructive. Je revois mon médecin a la fin de la semaine, c'est lui qui me dira s'il pense que je suis prête à retourner au travail.

Belle journée.

@Olheaven bonsoir ne culpabilise pas pour le travail et c est ton médecin qui te donnera l accord pour recommencer ,mais il faut jamais recommencer trop vite prend le temps qu il faut courage

@lelene31

Moi aussi j'ai arrêté de bosser à cause de mes troubles psy: trouble borderline stabilisé mais encore de la dépression et anxiété sociale. je vais mieux mais les gens te mettent la pression pour que t'ailles bosser alors que ça se passe jamais bien.

@Kev123 pour ma part il m'est impossible de reprendre le travail si je le fais c'est certain que je vais rechuter . J'ai de la chance car personne ne met la pression pour reprendre car j'avais souvent des arrêts de travail.

@lelene31

Moi aussi j'avais tout le temps des arrêts. C'est vrai qu'il y a une grosse pression sociale pour travailler et beaucoup de déni de la part de travailleurs envers leur propre souffrance aussi. les gens essaient de se dire que tout va bien parce qu'ils savent qu'ils ont besoin de leur travail pour avoir un toît et de quoi manger. Je trouve personnellement que c'est quand même intéressant de savoir quel est le vrai ressenti des gens sur leur travail, ne serait ce que pour améliorer les conditions de travail. C'est bien qu'on te mette pas la pression en tous cas, ça te permet de t'occuper de toi.

@Kev123 depuis que je sais que je ne vais pas reprendre le travail je commence à aller mieux, bon courage à vous

Bonjour @Hookette,

Pour vous répondre, je suis toujours en arrêt. J'ai été reconduite pour 2 semaines supplémentaires et cela fera bientôt 2 mois que je suis arrêtée.

En toute honnêteté, je ne pense pas que ça soit un burn-out, pour en avoir déjà fais un, je n'ai pas du tout eu les mêmes sensations.

Concernant les appels du travail, il s'agit des seules personnes qui me sont proches dans mon milieu professionnel et je leur réponds de mon plein gré. C'est contacts ne sont là que pour prendre de mes nouvelles et les propos placés sur mon absence ne relèvent en aucun cas de reproches ou de culpabilisation. Je pense que c'est moi qui commence à trouver le temps long parce que c'est épuisant de travailler sur soi. Et puis, je ne suis pas qqun de très sociable. Les seuls contacts que je garde sont ceux avec lesquels j'ai une entière confiance. Cela veut aussi dire que je n'ai côtoyé quasiment personne en 2 mois à part mon compagnon et mon chat.

Je n'aime pas spécifiquement sortir de ces 4 murs sécurisants et c'est pour cette raison que les seuls contacts autres que j'ai, même s'ils viennent du travail, je les prends. Leurs intentions sont bonnes (attention, je ne réponds qu'à 3 de mes amies de mon lieu de travail, nous ne nous considérons plus seulement comme des collègues, ça va bien au-delà de ça 😊)

Actuellement, de ce que je sais, le recrutement de mon remplacement a été lancé. Je travaille dans une petite boîte à taille humaine donc les missions sont réparties et nous sommes tous des couteaux-suisses. Aujourd'hui, je ne me sens pas coupable de ne pas être présente, je le prends bien et j'accepte de ne pas pouvoir retourner travailler. Je pense que mon espoir de prompt rétablissement se construit principalement autour du fait que mon travail = ma seule et unique source de sociabilisation 😊

Merci a vous et belle journée 😊

@Olheaven Merci de votre retour suivant la taille de l'entreprise ce n'est pas la même chose concernant une embauche - Après vous dites ne pas être sociable peut être simplement plus réserver et d'affaire plus sur la défensive -

Vous savez les arrêts peuvent aller de 15 jours à 1 an d’une personne à l’autre. C’est à votre médecin traitant de déterminer le nombre de jour nécessaire pour vous remettre.

Normalement en arrêt maladie pour dépression, les sorties sont autorisées sans problèmes heures par contre regardez ce que votre généraliste indique .

Après peut être prévoir une reprise en mi-temps thérapeutique : vous êtes alors indemnisé en partie par la sécurité sociale et en partie par votre employeur pour les heures travaillées

A noter que si l’arrêt dure plus d’un mois, une visite de reprise auprès de la médecine du travail dans les 8 jours suivant votre retour dans l’entreprise est normalement obligatoire

Au moins une bonne chose d'avoir de bonne personne au travail car c'est là que nous passons le plus clair de notre temps

Bonne journée

Bonjour @aquarella,

Merci pour ce partage de votre expérience.

J'avoue que je tire quand même de très bonnes choses de cet arrêt. Je me suis beaucoup plus ressourcée et appris sur moi en presque 2 mois qu'en 27 ans.

Et aujourd'hui, je pense être capable de mieux mesurer mes besoins et mes limites. J'ai aussi commencé réellement a dire "non" et a reprendre confiance en moi.

Après, concernant le travail, j'ai bien conscience que si je reviens, c'est pour être présente de manière stable et permanente, alors j'accepte et je prends ce qu'on me donne pour en faire qqch de solide.

Et le fait de pouvoir échanger avec vous sur ce forum ajoute un bonus : "Ne pas se sentir seul et savoir qu'on peut être soutenu partout et n'importe quand."

Merci a vous 😊

@Olheaven bravo, vous avez la capacité de vous en sortir, vu ce que vous écrivez, bravo, je ne sais pas si à votre age j'avais cette maturité, je suis admirative

@Martinho Personnellement j'ai connu plein de phases dans ma vie où je ne supportais pas d'être seul. Je ne me rendais pas compte que c'était lié à mes troubles psys. Aujourd'hui j'aime la "solitude". je passe mon temps à lire les journaux, des livres, aller au cinéma, jouer à des jeux vidéos. il y a toujours quelque chose qui m'intéresse. j'apprécie d'autant plus la solitude que je sais à quel point la laideur intérieure des gens déteint sur moi, étant hypersensible. Mes émotions prononcées sont devenues des amies. Aussi avec tout ce que j'ai traversé j'ai conscience que la vie peut me quitter n'importe quand. Quand on est seul on est avec soi même. C'est un long chemin de prendre soin de soi mais ça vaut le coup. de toute façon on est ici que de passage, et la vie est courte, donc nous n'achèverons pas forcément tout dans cette, vie, c'est normal. enfin c'est peut-être une question de personnalité aussi, si on est peu sensible on a plus besoin des autres peut-être.

@Kev123 je comprends ton point de vue c est que je suis en pleine séparation et sa fait très mal

@Martinho ok oui quand on est en train de se séparer c'est normal que ça se passe comme ça il y aura un deuil à faire.

@Kev123 c est exactement sa on a qu une envie d accélérer le temps