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Patients Dépression
Accepter la maladie psychique pour revivre
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Nathali57
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Nathali57
Dernière activité le 21/11/2024 à 14:59
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@eauclair2 Quel dommage avoir enlevé votre beau témoignage
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Béatrix
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Béatrix
Dernière activité le 07/11/2024 à 07:04
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On apprend des initiatives intéressantes sur le site. Celle- ci l'est particulierent et est bien expliquée. Ça donne envie d'y faire une visite.
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Béa
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Recherche et liens utiles - Dépression
L'activité physique est bonne contre la dépression, même le ménage !
Perceval46
@JeromeChauveau
Comme cela a été dit plus haut par d'autres et j'en rajoute une couche, la base c'est de ne pas avoir honte et se culpabiliser... Mais ce qui n'arrange rien, c'est vrai c'est qu'on a tendance à s'isoler et d'ailleurs pour la plupart d'entre nous c'est aussi une façon de nous protéger des autres ceux qui n'ont pas vécu ça et ne peuvent comprendre et sans forcément nous critiquer pensent nous aider en nous donnant des conseils...
Mais quand on est "cassé" c'est impossible de faire la plupart de ce qu'on nous propose...
Dans mon cas le psychiatre m'a rajouté un AD à celui que je prends... Au bout d'un mois je commence à sentir des améliorations au niveau psychique mais les effets secondaires augmentent aussi, il paraît que ça devrait s'estomper mais ce n'est pas le cas et c'est contraire au but recherché puisque c'est pour que je puisse sortir plus de chez moi et que les effets secondaires me donnent des malaises et je sors encore moins qu'avant...
Un truc qui nous aide bien c'est de sentir qu'on est pas seul à galérer, c'est pour ça que c'est important ce genre d'endroit comme ici, On n'a pas forcément de solutions pour les autres mais on se juge pas et on s'encourage virtuellement...
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vivi31
@Madison20
Bonjour Madison, bienvenue au club si je puis dire.... Je vais me présenter rapidos et en synthèse. Je fais depuis 5 ans une dépression chronique due à une coupure de ponts avec mon fils unique pendant 3 ans que j'ai élevé pratiquement seule puisque divorcée lors de ses 7 ans, il est revenu vers moi m'appelle assez souvent, il a 2 petits mais je ne les vois que 2 apresm par an !!! Pourtant, il habite Bourges et moi Toulouse, ce n'est pas le bout du monde !!! Cette situation est liée en grande partie à sa femme. Bon, bref, le pb est que l'on n'arrive pas à me trouver un anti-dépresseur qui me convienne car je suis intolérante à beaucoup d'entre eux avec des effets secondaires très invalidants. Alors, j'ai des doses faibles et je prends plusieurs médocs en même temps. J'ai essayé pas mal de thérapies parallèles, l'EMDR, la psychothérapie, le reiki, la sophrologie, et depuis l'an dernier la RTMS qui est celle qui me fait un peu d'effet, le reste rien. Alors, je comprends t.bien ton état, et, surtout, ne sois pas gênée du pourquoi de ton état, le pb est que tu souffres et qu'il faut trouver une solution. Sache que je compatis vraiment. Moi, en ce moment, ça ne va pas non plus, je ne sais plus quoi faire, je suis mal tte la journée, sauf la nuit où j'arrive à dormir depuis que je prends du norset. Je sais qu'il ne faut pas lâcher et garder espoir mais c'est dur, et comme dit Prunelle on arrivera à la stopper cette satanée maladie. C'est bien que tu te sois exprimée, c'est déjà t.bien. Moi, sur ce site , je communique avec Prunelle et Griffonia qui sont des personnes formidables et très courageuses. Alors, ne lâche rien, prends ton traitement et communique. Je te dis à bientôt si tu le désires, bien sûr. Prnds soin de toi.
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Perceval46
@JeromeChauveau
Comme cela a été dit plus haut par d'autres et j'en rajoute une couche, la base c'est de ne pas avoir honte et se culpabiliser... Mais ce qui n'arrange rien, c'est vrai c'est qu'on a tendance à s'isoler et d'ailleurs pour la plupart d'entre nous c'est aussi une façon de nous protéger des autres ceux qui n'ont pas vécu ça et ne peuvent comprendre et sans forcément nous critiquer pensent nous aider en nous donnant des conseils...
Mais quand on est "cassé" c'est impossible de faire la plupart de ce qu'on nous propose...
Dans mon cas le psychiatre m'a rajouté un AD à celui que je prends... Au bout d'un mois je commence à sentir des améliorations au niveau psychique mais les effets secondaires augmentent aussi, il paraît que ça devrait s'estomper mais ce n'est pas le cas et c'est contraire au but recherché puisque c'est pour que je puisse sortir plus de chez moi et que les effets secondaires me donnent des malaises et je sors encore moins qu'avant...
Un truc qui nous aide bien c'est de sentir qu'on est pas seul à galérer, c'est pour ça que c'est important ce genre d'endroit comme ici, On n'a pas forcément de solutions pour les autres mais on se juge pas et on s'encourage virtuellement...
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vivi31
@Madison20
Bonjour Madison, bienvenue au club si je puis dire.... Je vais me présenter rapidos et en synthèse. Je fais depuis 5 ans une dépression chronique due à une coupure de ponts avec mon fils unique pendant 3 ans que j'ai élevé pratiquement seule puisque divorcée lors de ses 7 ans, il est revenu vers moi m'appelle assez souvent, il a 2 petits mais je ne les vois que 2 apresm par an !!! Pourtant, il habite Bourges et moi Toulouse, ce n'est pas le bout du monde !!! Cette situation est liée en grande partie à sa femme. Bon, bref, le pb est que l'on n'arrive pas à me trouver un anti-dépresseur qui me convienne car je suis intolérante à beaucoup d'entre eux avec des effets secondaires très invalidants. Alors, j'ai des doses faibles et je prends plusieurs médocs en même temps. J'ai essayé pas mal de thérapies parallèles, l'EMDR, la psychothérapie, le reiki, la sophrologie, et depuis l'an dernier la RTMS qui est celle qui me fait un peu d'effet, le reste rien. Alors, je comprends t.bien ton état, et, surtout, ne sois pas gênée du pourquoi de ton état, le pb est que tu souffres et qu'il faut trouver une solution. Sache que je compatis vraiment. Moi, en ce moment, ça ne va pas non plus, je ne sais plus quoi faire, je suis mal tte la journée, sauf la nuit où j'arrive à dormir depuis que je prends du norset. Je sais qu'il ne faut pas lâcher et garder espoir mais c'est dur, et comme dit Prunelle on arrivera à la stopper cette satanée maladie. C'est bien que tu te sois exprimée, c'est déjà t.bien. Moi, sur ce site , je communique avec Prunelle et Griffonia qui sont des personnes formidables et très courageuses. Alors, ne lâche rien, prends ton traitement et communique. Je te dis à bientôt si tu le désires, bien sûr. Prnds soin de toi.
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Louise
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Louise
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Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
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Dépression, bipolarité, schizophrénie… Accepter d’avoir été malade permet à certains de se réinsérer.
En 2002, alors qu’il était étudiant, Rachid a fait une dépression. Ayant suivi un traitement médicamenteux, il s’en est sorti… Jusqu’en 2004, puis 2009, 2016, où des arrêts de travail et une hospitalisation viennent scander sa vie désormais tissée avec la maladie psychique. Pendant tout ce temps, dit-il, "j’étais chez moi à ne rien faire ; ou, en clinique, trop médicamenté pour retrouver des activités".
Aujourd’hui, âgé de 42 ans, il va mieux : "L’espoir est revenu." Et, paradoxalement, le fait de s’être vu attribuer la reconnaissance de qualité de travailleur handicapé (RQTH) semble l’apaiser et le rassurer : "Je ne suis plus dans le déni et je sais que j’ai besoin de redéfinir mes priorités. Réaménager mes horaires, changer de poste est désormais possible pour moi." Rachid pourra certainement reprendre son travail dans le groupe de protection sociale qui l’emploie depuis plus de dix ans.
Il est en effet membre de Clubhouse France, association qui facilite la réinsertion sociale et professionnelle de personnes fragilisées par des troubles psychiques. Et Céline Aimetti, déléguée générale, se félicite des excellents résultats affichés par cette action : "En 2016, 30 % des personnes ayant bénéficié de notre structure parisienne ont accédé à une activité professionnelle."
Parmi ses 200 membres, des photographes, des chefs d’entreprise, des infirmières, des artisans, des comptables… Tous, à un moment, arrêtés dans leur vie par un trouble psychique devenant chronique. Jusqu’à il y a peu, force est de constater qu’on ne parlait guère de ces maladies complexes.
Réinsertion professionnelle
Céline Aimetti estime que le temps semble venu d’oser regarder ces affections courantes. En France, une personne sur cinq risque de connaître un trouble psychique au cours de sa vie : dépression, anxiété, addiction, trouble alimentaire, trouble schizophrénique, trouble bipolaire…
"L’OMS a clairement montré que cinq des dix pathologies les plus préoccupantes dans le monde sont d’ordre psychique. Pourtant, jusqu’à il y a dix ans, les troubles psychiques étaient vus par l’organisation sociale comme ni assez fréquents ni assez graves pour être sérieusement pris en compte, hors milieu médical. Le fait qu’une personne sur trois demandant aujourd’hui la reconnaissance de son handicap psychique dans son entreprise l’obtienne est une preuve de l’évolution en marche."
Mais les progrès permis aux membres du Clubhouse Paris ne relèvent pas seulement de la réinsertion professionnelle. Rachid en témoigne : "Participer à des projets avec d’autres - en ce moment, nous établissons une base de données -, venir à heure régulière, préparer les repas ensemble… Tout cela m’amène à redéfinir beaucoup de choses dans ma vie."
Un "pont" entre l’hôpital et une vie autonome et responsable. Ainsi, Céline Aimetti décrit-elle la puissance de ce modèle Clubhouse né à l’initiative de malades aux États-Unis en 1948 avec pour slogan "We are not alone" ("Nous ne sommes pas seuls") et désormais implanté dans plus de 35 pays. Reposant sur un lieu de rétablissement non médicalisé, il est reconnu par l’OMS. "C’est un lieu à la fois social et structurant, qui se veut au plus proche du rythme des actifs."
Les journées qu’on y passe sont dites "journées de travail". Se déroulant de 9 h 30 à 18 heures, elles permettent aux personnes de venir participer, dans ces créneaux horaires, à un rythme qui leur convient. Chaque jour, à 10 heures et 14 heures, une réunion permet de répartir les tâches de chacun pour ce jour.
Pour Mathieu, schizophrène âgé de 40 ans et vivant depuis une quinzaine d’années entre chez sa mère et l’hôpital, la mise en place d’un apprentissage de l’informatique au Clubhouse l’a peu à peu incité à entrer en contact rapproché avec les autres membres. "Aller demander à chacun s’il veut bénéficier d’une formation, à quel rythme, établir le format des cours, voir qui est débutant, qui connaît déjà… Autant d’initiatives qui l’ont fait grandir en confiance en soi, en qualité relationnelle" observe Céline Aimetti.
Les membres sont donc à la fois libres et responsabilisés. "Celui qui est engagé avec les autres dans un projet aura du mal à manquer toutes les réunions importantes", estime ainsi la déléguée générale. Autre effet de ces travaux en commun : la solidarité accrue. "Nous veillons les uns sur les autres, observe Rachid. Si un membre 'disparaît' pendant quelques jours, on fait ce qu’on appelle 'la pêche aux nouvelles', on lui envoie un petit SMS pour savoir si tout va bien." Un slogan des Clubhouses américains ("Needed, wanted, valued") rappelle d’ailleurs que chaque membre mérite d’être "nécessaire, désiré, valorisé". D’autres mots pour évoquer un vrai rétablissement.
Source : Le Figaro Santé