Que penser du coronavirus ?
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HTA et COVID sévère.
Une étude récente pourrait avoir identifié le niveau auquel une PA élevée peut prédire une infection COVID potentiellement mortelle. Le risque le plus élevé se trouvait chez les personnes dont la PA systolique était > 150 mm Hg. Les conclusions de l'étude sont basées sur les données de 16 134 personnes résidant au Royaume-Uni et qui ont été testées positives pour le COVID-19. Parmi elles, 40 % avaient une PA élevée et 22 % présentaient un COVID-19 sévère.
Résumé :
L'hypertension semble être l'une des comorbidités les plus courantes chez les patients atteints de COVID-19, bien que l'on ne sache pas si les personnes hypertendues présentent un risque plus élevé de COVID-19 grave par rapport aux non-hypertendus.
On ne sait pas non plus si le niveau absolu de la pression artérielle systolique ou le type de médicament antihypertenseur est lié à ce risque.
Les analyses ont été réalisées à partir des données de la UK Biobank et des dossiers médicaux liés. Des modèles de régression logistique ont été ajustés pour évaluer l'impact de l'hypertension, de la pression artérielle systolique (PAS) et des médicaments sur le risque de COVID-19 sévère.
16 134 personnes ont été testées positives au SARS-COV2, 22% (n = 3 584) ont développé un COVID-19 sévère et 40% (n = 6 517) étaient hypertendus. L'hypertension était associée à une probabilité 22 % plus élevée de développer un COVID-19 sévère par rapport à une tension normale après ajustement des variables confusionnelles.
Chez les personnes prenant des médicaments antihypertenseurs, une pression artérielle élevée a montré une relation dose-réponse avec une COVID-19 sévère (150-159mmHg contre 120-129mmHg, PAS >180+mmHg contre 120-129mmHg). Une PAS <120mmHg était associée à une plus grande probabilité de COVID-19 sévère (OR 1,40 ).
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine ou les bloqueurs des récepteurs de l'angiotensine-II n'étaient pas associés à une modification du risque de COVID-19 sévère.
L'hypertension est un facteur de risque important pour le COVID-19. Une meilleure compréhension des mécanismes sous-jacents est justifiée en cas de souches plus sévères ou d'autres virus à l'avenir.
https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0276781
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Les conséquences de la maladie COVID :
Une étude parue le 14 février dans le JAMA souligne que l’infection au Covid-19 est associée à un risque accru de diabète.
»On peut penser que le risque grave est essentiellement pour les personnes âgées et fragiles, mais les complications à moyen et long terme, notamment cardiovasculaires, pas forcément.
A l’opposé, les vaccins présentent un risque extrêmement faible de complications
Résumé :
Dans cette étude de cohorte, l'infection par COVID-19 a été associée à un risque accru de diabète, ce qui correspond aux conclusions d'une méta-analyse.1 Nos résultats suggèrent que ce risque a persisté lorsque le variant Omicron est devenue prédominant, et l'association est restée même après avoir pris en compte les facteurs de confusion temporels. Le risque de diabète après une infection par le COVID-19 était plus élevé chez les patients non vaccinés que chez les patients vaccinés, ce qui suggère un bénéfice de la vaccination. Les mécanismes contribuant au risque de diabète après l'infection ne sont pas clairs, bien que l'inflammation persistante contribuant à la résistance à l'insuline soit une voie proposée. Les limites de l'étude comprennent la dépendance à l'égard du dépistage diagnostique, les facteurs de confusion non pris en compte (indices de gravité de l'infection), et la taille insuffisante de l'échantillon et de la puissance statistique pour tester des interactions multiples. Des études supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les séquelles cardiométaboliques du COVID-19 et pour savoir si la vaccination contre le COVID-19 atténue le risque de maladie cardiométabolique.
https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2801415
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@kanpanstu
Certes, mais les conclusions de la convention citoyenne sera une base de départ intéressante. Connaître l’état des travaux de façon anticipée permet à chacun d’approfondir sa réflexion, en évitant les titres de Presse souvent trop réducteurs.
De même un rapport qui vient d’être publié en Belgique pourra aussi permettre de connaître certaines conséquences de la pratique de l’euthanasie : https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/sante-publique/presque-3-000-euthanasies-en-2022-un-rapport-leve-le-voile-sur-cette-pratique-en-belgique)
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Un exemple d'abus lié à la suspension de personnel non-vacciné...
Covid-19 : la justice annule la suspension sans salaire de deux agents non vaccinés du CHU de Nîmes
Le tribunal administratif de Nîmes vient d'annuler la suspension sans salaire d'une infirmière et d'une auxiliaire de puériculture non vaccinée contre le Covid du CHU Carémeau de Nîmes. Une mesure prise alors que les deux agents hospitaliers étaient en arrêt maladie, ce qui est contraire à la loi.
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Il y a moins de trois ans, le 17 mars 2020, le premier confinement démarrait en France.
Trois ans après, les « retours d’expérience « vont nous permettre de revivre cette pandémie » et d’analyser certains points importants.
Covid-19 : que reste-t-il, après trois ans de pandémie ?
« Les acteurs de santé publique espéraient qu’il y ait un apprentissage et une acculturation comme dans les pays asiatiques, mais on observe plutôt une forme de résilience, les gestes prépandémiques reprennent leurs droits », ajoute le chercheur. Plus le risque est familier, ancien et prévisible, moins il suscite d’inquiétudes.
Un vrai « rendez-vous manqué », selon Mélanie Heard, responsable du pôle santé à Terra Nova. « Le Covid-19 aurait pu servir de leçon : quand on est malade, on a une responsabilité envers les autres, de ne pas les contaminer, en portant son masque par exemple », estime la politologue, pour qui cet échec de pédagogie de la part des autorités sanitaires englobe le peu de cas qui est fait aujourd’hui des personnes immunodéprimées. La fin de l’isolement systématique requis pour les personnes diagnostiquées positives, au 1er février, a été un signal très mal accueilli par les associations de patients. »
Succès du vaccin
« Par ailleurs, « un ratage de communication de la part du gouvernement a été de ne pas mettre davantage en valeur le succès des vaccins, qui, plus que les confinements, ont permis de sortir de l’épidémie », insiste Mélanie Heard.
Alors que toutes les restrictions ont été levées, que reste-t-il du SARS-CoV-2 ? A l’hôpital, « grâce à la vaccination, le Covid-19 est devenu une infection respiratoire presque comme les autres, avec un risque non négligeable de forme grave surtout pour les plus vulnérables », souligne Nathan Peiffer-Smadja, infectiologue à l’hôpital Bichat, à Paris. Si le masque était déjà très présent dans certains services comme la réanimation, « le Covid-19 a instauré, chez les médecins, un port du masque plus spontané avec tous leurs patients, surtout ceux qui ont des infections respiratoires », souligne l’infectiologue.
Un succès d’une ampleur qui n’en finit pas d’étonner la communauté scientifique. A cet égard, Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, souligne combien « les efforts considérables de recherche accomplis » ont porté rapidement leurs fruits – autre leçon de la pandémie. Un chiffre illustre ce succès. La vaccination anti-Covid-19 a permis d’éviter dans le monde jusqu’à 19,8 millions de morts en 2021, a ainsi estimé une équipe londonienne en juin 2022.
Pour autant, constate Bruno Lina, « nous avons toujours beaucoup de mal à convaincre une part importante de la population, en France, de l’intérêt de la vaccination en général ». De fait, si le taux de population éligible ayant reçu un rappel s’est montré très élevé (plus de 80 %) tant qu’il était imposé par le passe vaccinal, le succès de la campagne de rappel pour les populations vulnérables, à l’automne 2022, a été plus que mitigé (environ un quart des plus de 65 ans). La HAS, par ailleurs, envisage de supprimer l’obligation vaccinale pour les professionnels de santé, dernière mesure d’exception liée à la période épidémique. »
A suivre . .
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Le masque est de plus en plus présent dans les media, devrons nous le porter bientôt dans la rue, les transports, en forêt, à la plage ?
Mais est-il utile, nécessaire, indispensable, incontournable ?