Que penser du coronavirus ?

« C’est une infox tenace dans les sphères antivaccins et qui se propage sur les plateaux télé.

Des « turbocancers seraient provoqués par les vaccins à ARN messager », voilà l’affirmation qui fleurit dans des messages viraux depuis plusieurs mois. Et l’offensive n’est pas menée que sur les réseaux sociaux : elle est diffusée sans contradiction à la télé où un lien a été fait entre cancers et vaccination antiCovid dans une séquence de « Touche pas à mon poste ! » le 15 janvier et la semaine dernière sur CNews. Nathalie Marquay, invitée sur le plateau de l’émission le 15 janvier, s’est dite convaincue que le vaccin antiCovid a précipité le décès de son mari, Jean-Pierre Pernault, victime de treize AVC, dont le dernier a été fatal. Elle explique qu’elle ne voulait pas qu’il ait une troisième dose en étant en radiothérapie pour traiter son cancer des poumons.Le 12 janvier sur CNews, Didier Raoult, ancien directeur de l’IHU de Marseille, a aussi répondu par l’affirmative à une question sur l’existence d’un lien entre vaccin contre le Covid-19 et les lymphomes. A une nouvelle question de Pascal Praud : « Y a-t-il des cancers rapides qui se développent, selon vous, à cause du vaccin Covid ? », le médecin affirme que « le mécanisme qu’on connaît de développement des lymphomes, c’est d’injecter de l’ADN dans les lymphocytes des ganglions » (ce qui n’est pas le cas, nous expliquent des spécialistes »

https://www.20minutes.fr/sante/4070898-20240118-lien-entre-turbocancers-vaccin-anticovid-base-rien

Le lien entre turbocancers et vaccin antiCovid ne « se base sur rien »

Le terme turbocancer utilisé sur les réseaux sociaux n’a pas de sens médical, répètent des oncologues, et aucune étude n’a démontré de lien entre la vaccination contre le Covid-19 et des cancers fulgurants

pour revenir sur ces fameux "turbo cancers", terme employé inadéquat, je me pose des questions pour lesquelles je n'aurai sans doute jamais de réponses. Mon épouse a développé une leucémie myéloïde aigüe de mauvais pronostic en juillet 2023, quelques mois après avoir reçu un deuxième rappel de pfiezer. La chimio d'induction a fonctionné et après avoir frôlé la mort, elle est maintenant en chimio de consolidation en espérant que si rechute il y a, elle soit la plus lointaine possible. Sachant qu'elle n'a pas de cas de leucémie dans sa famille paternelle et maternelle, qu'elle n'a jamais subi de chimio ou radiothérapie auparavant, qu'elle n'a jamais subi de rayonnements excessifs et jamais été en contact dans son travail avec des benzènes ou formaldéhydes, sachant enfin que cette maladie est causée par une mutation génétique, je me pose des questions. Il n'a pas été prouvé (contrairement à ce qui a été affirmé) que le vaccin arnm ne pouvait pas affecter notre adn. Le contraire n'a pas été prouvé non plus sur l'homme mais la possibilité a été démontrée in vitro dans certaines conditions. Je sais aussi que la lma (leucémie myéloïde aigüe) peut survenir sans cause connue, mais je ne peux m'empêcher de douter quand j'entends ces déclarations sur la survenue de cancers foudroyants après vaccins. J'essaie sans succès jusque maintenantd'avoir des chiffres sur une éventuelle augmentation anormale de certains cancers dont celui de la lma depuis 2021, mais je ne trouve rien qui puisse me rassurer ou m'inquiéter sur la possibilité de cette cause. Si un jour, on découvre (et je ne le souhaite pas) que les vaccins arn peuvent causer ce genre d'effet secondaire très grave voire létal, n'importe quelle étude fournie par chatdoc évaluant des millions de personnes sauvées par ces vaccins ne pourra me satisfaire. Mon épouse a fait ce vaccin pour me protéger en tant qu'insuffisant cardiaque, et je me sentirais en partie responsable de ce qui lui arrive, et cela prouverait également que des centaines de milliers de pseudos "complotistes" avaient raison de s'inquiéter d'un manque de recul sur l'innocuité de ces vaccins. Voilà, en attendant, je reste avec mes doutes...

@bibimet75

Dans un message, vous avez mis en avant le contenu d’un lien :

Ce qui a été observé après la vaccination, avec le suivi par imagerie métabolique (le pet-scan), c’est une réaction au niveau des ganglions, notamment axillaires : « Ils sont gros, inflammatoires, mais c’est tout simplement parce que la réponse immunitaire se met en marche pour créer les anticorps et ça crée une inflammation au niveau des ganglions transitoires », explique l’oncologue Jérôme Barrière.

« Est-ce que cette inflammation a pu, dans des cas rarissimes, booster le phénomène lymphomateux ?

On ne peut pas l’exclure, détaille-t-il.

Et:

Une dizaine de cas d’accélération de lymphomes, manifestement synchrone après une deuxième ou une troisième dose de vaccin antiCovid, ont été décrits.

Comme il est important d’être le plus précis possible, une recherche a permis de trouver un article qui semble important avant de se prêter à interprétation. Son résumé :

« La révision de la littérature a révélé huit cas supplémentaires de LNH apparus peu après la vaccination par COVID. Il s'agissait de quatre cas de lymphome diffus à grandes cellules B (DLBCL) (dont un chez un patient ayant subi une transplantation cardiaque et développé un DLBCL positif au virus d'Epstein-Bar), d'un cas de lymphome extranodal à cellules NK/T, d'un patient atteint d'un lymphome sous-cutané à cellules T de type panniculite, d'un cas de lymphome à cellules B de la zone marginale et d'un cas de lymphome anaplasique primitif cutané à grandes cellules (PC-ALCL).

Dans cinq cas, le lymphome s'est développé après la vaccination par l'ARNm BNT162b2, dont un cas après le ChAdOx1 nCOV-19, un cas après le vaccin par l'adénovirus de type 26 (Ad26) et un cas après l'ARNm-1273/Spikevax (ModernaTX).

Nous sommes conscients que le lien entre la vaccination COVID-19 et le lymphome est très probablement un phénomène fortuit, et que les vaccins COVID-19 représentent des produits très efficaces pour de nombreuses personnes dans le monde. Cependant, nous pensons que les événements cliniques, même s'ils ne sont associés que temporairement à de nouveaux traitements ou à de nouveaux vaccins, doivent être signalés dans l'intérêt des patients et de la communauté scientifique. »

On peut donc légitimement penser que c’est le principe de vaccination qui semble fortuit ou booster et non la technologie ARNm selon ce travail . .

IJBOL

Une dizaine de cas d’accélération de lymphomes, manifestement synchrone après une deuxième ou une troisième dose de vaccin antiCovid, ont été décrits... d'après l’oncologue Jérôme Barrière, membre du conseil scientifique de la Société française de cancer.

- A lire dans l’article mis en avant par... vous-même le 19/01/2024 à 9h30 😁

https://www.medisite.fr/la-grippe-tout-comme-le-covid-long-la-grippe-longue-existe-dapres-une-etude.5711813.196466.html

Tout comme le Covid long, la grippe longue existe d’après une étude

Dans une étude publiée dans la revue The Lancet Infectious Diseases le 14 décembre 2023, à l’image du Covid long, et du rhume long, la grippelongue existe. Cela signifie alors que les effets de la grippe sur la santé peuvent perdurer dans le temps. On vous en dit plus sur cette...

Suite à l'édité de Chatdoc de 20h32 où il écrit : " où lisez vous qu'il ne s'agit que d'un seul type de vaccin . ." ...........................

Où est son "éclair de compréhension" ? 😁

et oui encore un message ou vous citez un membre dans le mettre en pièce jointe (@bibimet75 ), . ah la franchise (!).

Vraiment vous manquez de subtilité pour ne pas comprendre le sens de certains messages . . car la réponse élargissait quelque peu le sujet des « turbocancers » . . c’était tellement évident qu’il ne semblait pas nécessaire de le préciser. . .

Vous êtes un peu trop obnubilé par votre opposition aux vaccins ARNm pour réaliser l’intérêt de certains messages et leur implication clinique . .

Relisez le déroulé de la conversation et non seulement des messages et la lumière apparaîtra peut-être.

https://www.medisite.fr/coronavirus-covid-19-le-son-de-la-toux-un-bon-indice-de-la-gravite-de-linfection.5709990.806703.html?nl_source=newsletter&page=1

Covid-19 : le son de la toux, un bon indice de la gravité de l'infection

Des chercheurs espagnols ont découvert que l’analyse des bruits de la toux produits par les patients atteints de Covid-19 pouvait renseigner sur la...

Les conséquences de la maladie Covid sont progressivement mieux évaluées , :

« Mais les liens entre l'infection par le SARS-CoV-2 elle-même et les troubles psy ont plus rarement été évoqués, car moins explorés –d'ailleurs, les personnes avec des antécédents psychiatriques sont souvent exclues des études. Aujourd'hui, quatre ans après le début de la pandémie, des recherches tendent à montrer que contracter ce virus est un facteur déclenchant, favorisant et aggravant des difficultés psychologiques, notamment pour ce qui a trait à la dépression et à l'anxiété. « 

Une lecture intéressante :

https://www.slate.fr/story/258810/infection-covid-troubles-psy-sante-mentale-liens-interactions-anxiete-depression-aggravation-apparition-symptomes

Le Covid-19 peut-il déclencher ou aggraver des troubles psy?

Quatre ans après le début de la pandémie, les scientifiques en savent plus sur les interactions entre santé mentale et infection par le SARS-CoV-2.

selon le dernier bulletin de santé publique en date du 24/01, tous les indicateurs covid continuent de baisser lentement mais régulièrement, par contre la grippe s'installe partout et progresse, le pic n'étant pas encore atteint. La Bretagne et la normandie sont entrées en https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/grippe/documents/bulletin-national/infections-respiratoires-aigues-grippe-bronchiolite-covid-19-.-bulletin-du-24-janvier-2024 phase épidémique.

Infections respiratoires aiguës (grippe, bronchiolite, COVID-19). Bulletin du 24 janvier 2024.

Infections respiratoires aiguës (grippe, bronchiolite, COVID-19). Bulletin du 24 janvier 2024.