Que penser du coronavirus ?

Tous les chefs des services d’urgences du Vaucluse démissionnent collectivement pour protester contre le «désastre sanitaire» qui s’annonce à l’hôpital. Un préavis de grève illimitée a été déposé, comme à Montpellier ou à Toulouse.

https://www.leparisien.fr/societe/sante/greve-demissions-symboliques-face-a-la-crise-les-urgences-se-revoltent-07-07-2022-V3GGZVBSD5F6JO6K4Y3X54LJMY.php#xtor=AD-1481423553

Mais pour quelle raison les chefs de services arrêtent de travailler, le ministère de la santé à fait tout ce qui était possible depuis deux ans, faut-il que la situation dans l'hopital soit grave !

Curieusement, les conclusions d’études différentes se ressemblent :

Omicron seul offre une protection croisée limitée

La pandémie COVID-19 a été caractérisée par de multiples vagues d'infection par différents variants préoccupants du SRAS-CoV-2 (VOC). 
Les variants Omicrons provoquent généralement des symptômes plus légers que les autres VOC, en particulier chez les personnes vaccinées, mais ils sont très transmissibles - ce qui a conduit de nombreuses personnes à se demander si l'immunité induite par Omicron pourrait assurer une protection croisée contre les variants et ainsi nous rapprocher de la fin de la pandémie.

Cependant, un rapport publié dans Nature montre maintenant qu'Omicron n'induit qu'une réponse immunitaire humorale limitée et une faible neutralisation croisée des nouveaux variants Omicrons chez les individus non vaccinés.

 En revanche, les infections  par Omicron chez les individus vaccinés ont induit des titres élevés d'anticorps neutralisants contre tous les VOC.

Cela indique que, bien que l'infection par Omicron agisse comme un " booster " chez les individus vaccinés, elle n'offre qu'une faible protection contre les autres VOC chez les individus non vaccinés.

https://www.nature.com/articles/s41577-022-00750-z

France/Variole du singe:

La HAS préconise la vaccination préventive des populations exposées

Pas de retour en arrière avec une restriction sanitaire...

Covid-19 : l'arrêté du maire de Nice obligeant à porter le masque dans les transports suspendu par la justice

À peine le maire de Nice, Christian Estrosi, avait-il pris, mercredi, un arrêté rendant obligatoire le port du masque dans les transports en commun, que le texte était attaqué devant le tribunal administratif. La justice s'est prononcée ce vendredi 8 juillet : le tribunal administratif a suspendu l'arrêté niçois. Les masques ne seront donc pas obligatoires dans les bus et tramway de Nice.

Le juge estime que la mesure n'est pas "adaptée, proportionnée et nécessaire", malgré le fait que le virus circule. Il a rappelé qu'au niveau national, le gouvernement parle de recommandation et pas d'obligation. La justice s'appuie également sur des chiffres régionaux : sur le taux de vaccination en Paca (75%) et sur le faible nombre de personnes en réanimation dans les hôpitaux de Provence-Alpes-Côte d'Azur : 14% contre 20% au niveau national.

France Bleu Azur - 8/07/2022 -

L'exposition à long terme à la pollution atmosphérique est liée à un COVID-19 plus sévère

Le dioxyde d'azote (NO2) est un gaz polluant lié au trafic et libéré lors de la combustion de combustibles fossiles.L'exposition à long terme au NO2 provoque de nombreux problèmes de santé et est liée à un risque plus élevé de décès toutes causes confondues, cardiovasculaires et respiratoires.Une étude réalisée à partir des données de santé de 4 443 cas mortels de COVID-19 en 2020 a révélé que l'exposition à long terme à des niveaux élevés de dioxyde d'azote est corrélée à un risque accru de mortalité due au COVID-19.

Les polluants atmosphériques peuvent favoriser un état pro-inflammatoire dans les poumons qui peut avoir un effet additif sur l'inflammation déclenchée par le COVID-19.

* Des chercheurs ont étudié le lien entre l'exposition à long terme au dioxyde d'azote (NO2) et le besoin de soins intensifs et de ventilation mécanique pour le COVID-19.* Ils ont constaté que l'exposition à des niveaux plus élevés de NO2 est corrélée à un besoin plus important de soins intensifs et de ventilation mécanique.* Les chercheurs précisent que leur étude n'a mis en évidence qu'une corrélation, et non un lien de causalité, et que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre leurs résultats.

Le fait de savoir comment l'exposition à long terme au dioxyde d'azote affecte les résultats de la COVID-19 pourrait aider les décideurs à mieux allouer les ressources pour traiter cette maladie. Ils ont constaté que l'exposition au NO2 à long terme était liée à un besoin accru de soins en USI et de ventilation mécanique.Les chercheurs ont présenté leurs conclusions lors du congrès Euroanaesthesia à Milan, en Italie.

Tour de France 2002 :

Premier coureur positif au Covid-19, Geoffrey Bouchard abandonne

CYCLISME Geoffrey Bouchard, souffrant lors de la 7e étape, a été testé positif au Covid-19 et a dû abandonner le Tour de France au matin de la 8e étape

Et maintenant le " Centaure " !!

En attendant d' en savoir un peu plus :

"Selon les premiers éléments rapportés par la communauté médicale, rien n’indique que Centaure soit plus virulent ou provoque d’autres symptômes, mais les premières données scientifiques montrent qu'il serait davantage résistant aux anticorps.".

https://www.lindependant.fr/2022/07/09/covid-avec-le-nouveau-variant-centaure-lepidemie-annonce-deja-la-couleur-pour-les-prochains-mois-10426078.php

Covid : avec le nouveau variant Centaure, l'épidémie annonce déjà la couleur pour les prochains mois

Le nouveau variant BA.2.75, également connu sous le nom de Centaure pourrait bien s'installer et maintenir active l'épidémie jusqu'à cet hiver. Jusqu'au prochain.

Une étude américaine sur les décès dus au Covid en mars 2022 montre la remarquable efficacité de la vaccination pour empêcher le risque de décès.

Un schéma des résultats permet de bien visualiser l’apport des vaccins (cf. lien).

La différence entre les deux groupes, reportée en nombre de décès par 100 000 personnes, signifie un taux de décès 17 fois plus élevé chez les 12 ans et plus qui sont non-vaccinés, par rapport à ceux qui ont reçu deux doses et une dose de rappel, et un taux de décès 8 fois plus élevé par rapport à ceux qui n’ont reçu qu’une seule dose du vaccin.

L’âge est aussi à prendre en compte: le taux de décès est plus élevé chez tous les groupes de 65 ans et plus (vaccinés et non-vaccinés) mais même là, l’écart entre vaccinés et non-vaccinés ressort nettement quand on le calcule en nombre de décès par 100 000.

Les deux auteurs notent un dernier facteur statistique : plus la pandémie s’étire dans le temps et plus un nombre disproportionné de non-vaccinés meurent de la COVID. 

@Alain08 une étude de plus qui montre le rôle des vaccins sur la mortalité en mars 2022, avec un schéma très facile à comprendre et des données claires.

@bibimet75 une preuve de plus et avec des variants Omicrons

Utérus en souffrances

Des chiffres apparaissent, santé.fr nous donne une représentation de l'évolution du nombre de fibromes de l'utérus.

Elle met en relation :

• la moyenne de ces affections entre 2013 et 2020,
• elle indique le nombre en 2021,
• et indique une projection pour 2022.

Bien sur on peut fermer les yeux et assurer : "remarquable efficacité de la vaccination pour empêcher le risque de décès." bien sur, bien sur...

https://pbs.twimg.com/media/FXOBR6gWQAEVk_W?format=jpg&name=small

Merci CHATDOC pour l'  étude américaine

trés bonne info et utile pour tous, même les taitus !!